OEuvres complètes avec des notes, et une notice sur la vie de Voltaire, Volume 2Didot, 1876 |
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... nature , l'a- mour paternel , parleront ; ils me diront sans toi quel est mon sang ; et celui des deux en faveur de qui la nature ne parlera pas sera conduit au sup- plice . ASTOLPHE . Ne te fie pas à cette voix trompeuse de la nature ...
... nature , l'a- mour paternel , parleront ; ils me diront sans toi quel est mon sang ; et celui des deux en faveur de qui la nature ne parlera pas sera conduit au sup- plice . ASTOLPHE . Ne te fie pas à cette voix trompeuse de la nature ...
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... nature . On peut même rendre héroïque cette nature si simple ; on peut faire parler des pâtres guerriers et libres avec une fierté qui s'élève au - dessus de la bassesse que nous attribuons très injustement à leur état , pourvu que ...
... nature . On peut même rendre héroïque cette nature si simple ; on peut faire parler des pâtres guerriers et libres avec une fierté qui s'élève au - dessus de la bassesse que nous attribuons très injustement à leur état , pourvu que ...
Page 53
... nature indulgente a semé sous nos pas ; Mais surtout des carquois , des flèches , des armures , Ornements des guerriers , et nos seules parures . Ils présentent alors à nos regards surpris Des chefs - d'œuvre d'orgueil sans mesure et ...
... nature indulgente a semé sous nos pas ; Mais surtout des carquois , des flèches , des armures , Ornements des guerriers , et nos seules parures . Ils présentent alors à nos regards surpris Des chefs - d'œuvre d'orgueil sans mesure et ...
Page 57
... nature a ses droits ; ses bienfesantes mains Out mis ce sentiment dans les faibles humains . On souffre en sa patrie , elle peut nous déplaire ; Mais quand on l'a perdue , alors elle est bien chère . OBÉIDE . Le ciel m'en donne une ...
... nature a ses droits ; ses bienfesantes mains Out mis ce sentiment dans les faibles humains . On souffre en sa patrie , elle peut nous déplaire ; Mais quand on l'a perdue , alors elle est bien chère . OBÉIDE . Le ciel m'en donne une ...
Page 58
... nature , images de nos cœurs . OBÉIDE . Va , je crois que des cieux le grand et juste maître Préfère ce saint culte et cet autel champêtre A nos temples fameux que l'orgueil a bâtis . Les dieux qu'on y fait d'or y sont bien mal servis ...
... nature , images de nos cœurs . OBÉIDE . Va , je crois que des cieux le grand et juste maître Préfère ce saint culte et cet autel champêtre A nos temples fameux que l'orgueil a bâtis . Les dieux qu'on y fait d'or y sont bien mal servis ...
Expressions et termes fréquents
affreux Agnès amant âme amour ARGIDE ARZAME ASTÉRIE ATHAMARE ATRÉE beau bras César CÉSÈNE Chandos chant Charlot cher ciel cieux CINTIA cœur combats courage crime cruel Datame Denys Dieu dieux DON PÈDRE Dunois ennemis ÉROPE esprit fesait fille fils frère FULVIE fureur gloire GOURVILLE L'AÎNÉ goût guerre Hélas Henri Henri III Henri IV Henriade HÉRACLIUS HERMODAN héros heureux HIPPODAMIE Homère homme IRADAN IRÈNE j'ai jamais Jean Chandos Jeanne JEUNE ARZÉMON JEUNE GOURVILLE jour JULIE l'amour Léonide LÉONORE lieux LISETTE lois long-temps MADAME AGNANT MADAME AUBONNE main maître malheureux MASSINISSE MÉGARE MÉGATISE MÉRIONE monsieur mort NINON OBÉIDE OCTAVE parle père peuple PHOCAS plaisirs pleurs poëme Polycrate Pompée PRESTINE prince Pucelle qu'un rien rois Romains Rome sage saint sang sanglant SCÈNE Scythes seigneur seul soldats Sophonisbe sort SOZAME SULMA Syphax temple TEUCER THYESTE tragédie TRANSTAMARE trembler Trimouille triste trône tyrans vainqueur venger vertu vois voix YDACE yeux
Fréquemment cités
Page 488 - Ce magistrat, dit-on, est sévère, inflexible ; Rien n'amollit jamais sa grande âme insensible; J'entends : il fait haïr sa place et son pouvoir ; II fait des malheureux par zèle et par devoir ; Mais l'at-on jamais vu, sans qu'on le sollicite, Courir d'un air affable au-devant du...
Page 287 - Aux murs de Westminster on voit paraître ensemble Trois pouvoirs étonnés du nœud qui les rassemble , Les députés du peuple , et les grands , et le roi , Divisés d'intérêt, réunis par la loi; Tous trois membres sacrés de ce corps invincible. Dangereux à lui-même , à ses voisins terrible.
Page 488 - Et que, disciple sage, il prétendit savoir Quel est l'état de l'homme, et quel est son devoir; Sur ce grand intérêt, sur ce point qui nous touche, Celui qui savait tout ouvrit alors la bouche; Et dictant d'un seul mot ses décrets solennels: "Aimez Dieu, lui dit-il, mais aimez les mortels.
Page 483 - Ce pain, cet aliment dans mon corps digéré, Se transforme en un lait doucement préparé ? Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines, A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau. Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux, il s'incline, il s'écrie : « Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.
Page 327 - Henri de l'amitié sentit les nobles flammes : Amitié, don du ciel, plaisir des grandes âmes ; Amitié que les rois, ces illustres ingrats, Sont assez malheureux pour ne connaître pas...
Page 326 - Avide de la gloire , il volait aux alarmes. Ce jour, sa jeune épouse, en accusant le ciel, En détestant la ligue et ce combat mortel, Arma son tendre amant, et d'une main tremblante Attacha tristement sa cuirasse pesante , Et couvrit, en pleurant, d'un casque précieux Ce front si plein de grâce et si cher à ses yeux.
Page 294 - Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères , Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens. O combien de héros indignement périrent ! Rénel et Pardaillan chez les morts descendirent ; Et vous, brave Guerchy ; vous, sage Lavardin, Digne de plus de vie et d'un...
Page 293 - Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux...
Page 489 - J'ai fait quelques ingrats, et ne l'ai point été. Certain législateur1, dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît ; il rassemble, Si le cœur en est cru, bien des vertus ensemble.
Page 326 - D'un choc épouvantable ils se frappent soudain. La terre en retentit, leurs lances sont rompues : Comme en un ciel brûlant deux effroyables nues, Qui, portant le tonnerre et la mort dans leurs flancs, Se heurtent dans les airs, et volent sur les vents : De leur mélange affreux les éclairs rejaillissent; La foudre en est formée, et les mortels frémissent.