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(Votre Majesté est bien assurée de la réciprocité de mes sentiments à son égard et c'est de bon cœur que je saisis cette occasion pour lui) renouveler l'expression des sentiments de haute estime et d'inviolable amitié avec lesquelles je suis, ...

Formules de réponses.

Monsieur. . . ., j'ai reçu avec une véritable (vive) satisfaction la lettre par laquelle Votre Majesté m'a annoncé (me fait connaître) l'heureuse délivrance de . . . . . . . ., et la naissance d. qui a reçu les noms de Votre Majesté connaît assez

et qui portera le titre de ..

les sentiments de profonde affection que j'ai voués depuis longtemps à sa personne et à tous les membres de sa maison royale, pour ne pas douter du vif intérêt que je prends aux évènements qui peuvent augmenter son bonheur et celui de sa famille (les sentiments de sincère affection que j'ai depuis longtemps voués à Votre Majesté et à sa maison Royale, ne pouvaient manquer de me faire accueillir avec une grande joie un évènement aussi heureux pour sa personne et pour sa famille). (En ne doutant pas de l'intérêt sincère que je prendrais à cet évènement, Votre Majesté a rendu justice aux sentiments que j'ai depuis longtemps, voués à sa personne et à tous les membres de sa maison Royale.) (Votre Majesté connaissant les sentiments de sincère affection que je lui ai voués, ne pouvait douter de la part bien vive que je prendrais à la satisfaction que lui cause ce nouvel accroissement de sa Royale famille, et en formant les vœux les plus ardents pour la conservation..... . . ..) Je fais les vœux les plus sincères pour la conservation-du prince qui vient de naître et je saisis avec empressement cette heureuse occasion de renouveler à Votre Majesté les assurances de l'inviolable amitié et de la haute estime avec lesquelles je suis,....

Naissance d'un prince de la Grande-Bretagne.

La reine d'Angleterre annonçait les évènements de sa famille à notre Roi et à notre Reine, qui répondaient tous deux.

Réponse du Roi. Madame ma sœur et chère nièce, c'est avec une profonde satisfaction que j'ai reçu la lettre que Votre Majesté a bien voulu m'adresser pour m'annoncer que le Tout-Puissant a daigné lui donner un prince qui est né à . . . . . . . ., le . . . . . . . . . . du mois de . . . . . . . Je remercie sincèrement Votre Majesté de n'avoir point douté de la part que je prendrais à la joie que cet heureux évènement lui a causée, ainsi qu'à son auguste époux.

J'éprouve une véritable joie de pouvoir saisir une circonstance aussi favorable pour renouveler à Votre Majesté les vœux ardents que je forme pour son bonheur et celui de sa famille royale, et lui exprimer en même temps les sentiments de la haute estime et de l'inviolable amitié avec lesquels je suis,...

Réponse de la Reine. Madame ma sœur, j'ai reçu avec bonheur la lettre que Votre Majesté à bien voulu m'adresser pour m'annoncer que le Tout-Puissant a daigné lui donner un prince qui a reçu le jour au château de Windsor, le 9 du mois dernier (novembre 1841).

La tendre affection que j'ai depuis longtemps vouée à Votre Majesté devait nécessairement me porter à prendre une grande part à la joie que cet heureux évènement lui a causée ainsi qu'à son auguste époux. Votre Majesté sait depuis longtemps que rien de ce qui contribue à la prospérité de sa maison royale ne saurait me trouver indifférente; je ne l'en remercie pas moins d'avoir, en cette circonstance, si bien jugé des sentiments de mon cœur et je rends grâce à la bonté divine de pouvoir saisir une occasion aussi favorable pour renouveler à Votre Majesté l'expression de la constante amitié et de l'inaltérable attachement avec lesquels je suis,

Madame ma sœur,

De Votre Majesté,

La bonne sœur,

LOUISE.

Si quelquefois, rappelons-le, des princes non souverains notifient à Sa Majesté les évènements de leur famille, la réponse doit être très-simple: le Roi, sans mettre de vedette et sans écrire Monsieur, s'exprime d'ordinaire de la manière suivante :

J'ai reçu la lettre que vous avez bien voulu m'écrire pour me faire connaître l'heureuse délivrance de madame la princesse de . . . ., née . . . . . de . . . . . Je prends bien sincèrement part à la satisfaction que vous inspire ce joyeux évènement, et je saisis avec plaisir l'occasion de me dire,

Votre affectionné,

Notifications de mariages (1).

Lettre de notification du mariage de notre auguste souverain.

Monsieur mon frère, persuadé que Votre Majesté ne saurait apprendre sans un vif intérêt tout ce qui est de nature à donner de la stabilité et de l'avenir au nouvel État belge, je m'empresse de lui faire part de mon mariage avec la princesse Louise, fille de S. M. Louis-Philippe, roi des Français. Cette union, qui comble les vœux de mon cœur, en même temps qu'elle satisfait aux intérêts de mon peuple, a été célébrée, le 9 de ce mois (août 1832), au château de Compiègne. J'aime à croire que Votre Majesté en recevra la nouvelle avec satisfaction, et je profite de l'occasion qui se présente pour lui renouveler l'assurance des sentiments de haute estime et d'attachement inviolable avec lesquels je suis,...

Lettre de notification du mariage de Mgr le duc de Brabant.

Monsieur mon frère, persuadé que Votre Majesté ne saurait apprendre sans un vif intérêt tout ce qui peut contribuer au bonheur de la Belgique et à celui de ma maison Royale, je m'empresse de lui annoncer que le mariage de mon très cher et très-aimé fils Léopold, Duc de Brabant, Prince royal des Belges, avec Madame l'Archiduchesse d'Autriche, Marie-Henriette, fille de feu S. A. I. l'Archiduc Joseph, a été célébré, le 22 de ce mois (août 1854), à Bruxelles. Les témoignages d'amitié que m'a donnés Votre Majesté me sont un sûr garant de la part qu'Elle prendra à la satisfaction que me cause cet heureux évènement. En priant Votre Majesté de croire, à son tour, aux vœux sincères que je forme pour son bonheur et pour la prospérité de ses États, je me plais à lui renouveler l'expression de la haute estime et de l'inviolable amitié avec lesquelles je suis,...

(1) Lorsqu'un souverain assiste à un mariage, il n'est pas d'usage de lui notifier cet évènement. C'est ainsi que le mariage de S A. R. Monseigneur le duc d'Orléans n'a pas été notifié à notre auguste souverain, parce que Sa Majesté assistait avec la Reine à la célébration. Puisque le Roi avait signé, comme membre de la famille, l'acte civil et les deux actes religieux de cette union, on a pu penser avec raison que la notification officielle de l'évènement à notre Cour serait superflue.

Lettre de notification du mariage de la Reine d'Angleterre.

Monsieur mon frère et cher oncle, la célébration de mon mariage avec S. A. R. le prince AlbertFrançois-Auguste-Charles-Emmanuel, second fils de S. A. S. le duo régnant de Saxe-CobourgGotha, ayant eu lieu à Londres, le 10 de ce mois (février 1840), je ne perds pas de temps pour notifier cet événement à Votre Majesté. Les sentiments d'amitié que Votre Majesté m'a déjà manifestés en d'autres circonstances, me donnent l'agréable assurance qu'elle voudra bien prendre intérêt à un événement qui, par la bénédiction du Tout-Puissant, contribuera, j'en ai la confiance, à la prospérité de mon peuple et assurera mon propre bonheur domestique.

Je saisis cette occasion de renouveler à Votre Majesté l'expression de l'attachement invariable et de la haute considération avec lesquels je suis,...

Réponse. Madame ma sœur et chère nièce, j'ai reçu avec une véritable satisfaction la lettre par laquelle Votre Majesté a bien voulu m'annoncer son mariage avec mon neveu bien-aimé S. A. R. le prince Albert-François-AugusteCharles-Emmanuel, second fils de S. A. S. le duc régnant de Saxe-CobourgGotha. J'ai été touché de l'empressement de Votre Majesté à me notifier un évènement auquel je ne pouvais manquer de prendre un bien vif intérėt, puisqu'il doit contribuer à la prospérité de ses États en assurant sa félicité personnelle. Je prie Votre Majesté de recevoir, en même temps que mes félicitations et les vœux que je forme pour le bonheur d'une union contractée sous de si favorables auspices, la nouvelle expression de l'attachement inviolable et de la haute considération avec lesquels je suis,...

Notification du mariage de l'Empereur des Français.

Monsieur mon frère, je ne veux point différer d'informer Votre Majesté de mon mariage avec Madame Eugénie de Montijo, Comtesse de Téba. Les sentiments d'amitié que vous m'avez témoignés ne me laissent aucun doute sur la part que Votre Majesté voudra bien prendre à un évènement aussi avantageux pour ma maison impériale que pour le bonheur du peuple français. Les assurances que Votre Majesté m'en donnera ne pourront qu'ajouter à ma satisfaction. Je saisis avec plaisir cette occasion de vous renouveler l'expression de la haute estime et de l'inviolable amitié avec lesquelles je ne cesserai d'être,...

Au Palais de St Cloud, le 1er février 1853.

Réponse. Monsieur mon frère, c'est avec un véritable intérêt que j'ai reçu l'annonce que Votre Majesté a bien voulu me faire de son mariage avec Madame Eugénie de Montijo, Comtesse de Téba. Je ne pouvais être indifférent à un évènemeni si important pour Votre Majesté et pour le peuple français. Je partage la satisfaction profonde que Votre Majesté éprouve et je la prie de recevoir, en même temps que mes félicitations et les vœux que je forme pour le bonheur de son union, les assurances de l'amitié inaltérable et de la haute estime avec lesquelles je suis....

Bruxelles, le 16 février 1853.

Formules de lettres de notification.

Monsieur... je m'empresse de notifier à Votre Majesté (d'annoncer à Votre Majesté) que le mariage de . . . . . avec . . . . ., a été célébré à . ., le . . . de ce mois. Les liens étroits de parenté qui nous unissent, ceux qui vous unissent également au prince, mon bien-aimé gendre, (les alliances qui unissent si intimement nos deux familles), le tendre intérêt que vous n'avez cessé de prendre à tout ce qui touche à ma famille et à ma personne (les sentiments de bonne amitié les sentiments affectueux que Votre Majesté m'a témoignés) me sont garants, (tout m'est garant) qu'elle prendra part à la satisfaction que cet évènement me fait éprouver. Je prie Votre Majesté d'être persuadée que, de mon côté, je forme les vœux les plus sincères pour son bonheur personnel et pour la prospérité de ses États (de sa Royale Maison); c'est dans ces sentiments que je me plais à (et c'est de bon cœur que je saisis cette occasion de) lui renouveler l'expression de la haute estime et de l'inviolable amitié avec lesquelles je suis,...

Autre formule. Monsieur mon frère, je m'empresse d'annoncer à Votre Majesté que le mariage de ma bien-aimée cousine la Princesse, . . . . avec Son Altesse Royale. . . . . a été célébré aujourd'hui (par procuration) dans cette capitale. Les marques d'intérêt amical que Votre Majesté m'a données en toute occasion, me font espérer qu'elle voudra bien prendre part à la satisfaction que me fait éprouver cet évènement, qui, en remplissant les vœux de ma famille, assure le bonheur de ma bien-aimée cousine. Votre Majesté peutêtre persuadée que j'apprendrai toujours avec un véritable plaisir tout ce qui peut contribuer à la prospérité de Sa Royale famille, et c'est avec joie que je saisis cette occasion pour lui renouveler les assurances de la haute estime et de l'inviolable amitié avec lesquelles je suis,...

Autre formule. Monsieur mon frère, c'est avec une véritable satisfaction que j'annonce à Votre Majesté le mariage de mon frère bien-aimé . . . . . avec Son Altesse Royale..., lequel a été célébré à . ., le . . . de ce mois. L'intérêt constant que Votre Majesté a pris à tout ce qui concerne ma famille est un sûr garant de la part qu'elle voudra bien prendre à cet heureux évènement. Elle ne saurait douter, de son côté, de l'amitié que je lui ai vouée et de la sincérité des vœux que je forme pour sa prospérité et celle de sa famille Royale. Je saisis avec empressement cette occasion pour prier Votre Majesté d'agréer les sentiments de la parfaite estime et de la haute considération avec lesquels je suis,...

Formules de réponses. Monsieur. ., c'est avec une vive satisfaction que j'ai reçu (j'ai reçu comme un nouveau témoignage d'une affection qui m'est précieuse) la lettre par laquelle Votre . . . . . m'annonce le (me fait part du) mariage de . . . . . avec . . . . ., célébré à . ., le . . . Votre . . . . ., en ne doutant pas de la satisfaction que cet évènement me causerait, a rendu justice

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