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à mes sentiments d'amitié envers elle et à l'intérêt que je porte à tous les membres de sa maison... (Votre Majesté connaît les sentiments de sincère affection que je lui ai depuis longtemps voués: aussi, a-t-elle bien jugé de mes dispositions (des dispositions de mon cœur) en ne doutant pas de la part que je prendrais à la joie bien naturelle que lui cause cette union (une union si bien faite pour réjouir son cœur). Cet heureux évènement qui resserrera par un nouveau nœud les liens de parenté qui m'unissaient déjà si étroitement à la Maison..... de Votre Majesté, me fait éprouver la joie la plus sincère et c'est avec émotion que je m'associe aux sentiments de bonheur dont le cœur paternel de Votre Majesté est pénétré. En faisant des vœux ardents pour la félicité des illustres époux, je saisis avec empressement une occasion aussi favorable de... (Je profite avec empressement d'une occasion aussi favorable pour offrir à Votre Majesté les vœux ardents que je forme pour son bonheur personnel et la félicité de sa famille Royale et pour...) (Je prie votre... d'être bien persuadée des vœux sincères que je ne cesse de former pour son bonheur personnel et la prospérité de sa famille, et je saisis avec un vif plaisir l'occasion de) lui renouveler les assurances de la haute estime et de l'inviolable amitié avec lesquelles je suis,...

Notifications de décès.

Lettre de notification du décès du Prince Royal.

Monsieur mon frère et beau-père, je remplis un devoir bien pénible en annonçant à votre Majesté la perte cruelle que je viens de faire par la mort de mon très-cher et très-aimé fils le Prince royal. Il est décédé hier soir, à dix heures trente-cinq minutes. Je n'essaierai point d'exprimer à Votre Majesté la douleur où me plonge un évènement dont le souvenir me sera, ainsi qu'à ma bien-aimée épouse, à jamais ineffaçable. Votre Majesté trouvera dans l'attachement qu'elle nous porte la plus juste appréciation d'une douleur qu'elle partagera vivement. Je désir trouver une occasion moins triste pour renouveler à Votre Majesté l'expression de la haute estime et de la tendre amitié que je lui ai vouées et avec lesquelles je suis,... Bruxelles, le 17 mai 1834.

Lettres de notification du décès de Sa Majesté la Reine.

Très-Saint Père, c'est avec la plus profonde affliction, que j'annonce à Votre Sainteté la mort de S. M. la Reine Louise-Marie-Thérèse-Charlotte

Isabelle, née princesse d'Orléans, ma très-chère et bien-aimée épouse, décédée à Ostende, le 11 de ce mois, après une maladie cruelle, dont un admirable courage et les sentiments de la plus pieuse résignation semblaient lui avoir fait oublier les douleurs. Les témoignages de bonté paternelle que je n'ai cessé de recevoir de Votre Béatitude, me donnent l'assurance qu'elle prendra part au chagrin si amer que me fait éprouver à moi, ainsi qu'à mes enfants bien-aimés, un évènement dont le souvenir sera pour nous ineffaçable. En désirant de trouver une occasion moins triste de renouveler à Votre Béatitude, l'expression de mon respect filial et de mon inviolable attachement au St-Siége, je viens réclamer, tant pour moi que pour ma maison royale, le bienfait de ses prières et de sa bénédiction apostolique. C'est dans ces sentiments que je suis,

Très-Saint Père,

Bruxelles, le 18 octobre 1850.

De Votre Sainteté,

Le très-dévoué fils,
LÉOPOLD.

Aux souverains proches parents du Roi.

Monsieur mon frère et cher neveu (Madame ma sœur et chère nièce), c'est... . . . . les douleurs. Les liens si étroits de famille qui nous unissent et les témoignages d'affection que je n'ai cessé de recevoir de Votre Majesté (Votre Altesse Royale), me donnent l'assurance qu'elle prendra part à l'inexprimable chagrin que me fait éprouver à moi, ainsi qu'à mes enfants bienaimés, un évènement dont le souvenir sera pour nous ineffaçable. Je désire trouver une occasion moins triste de renouveler à Votre Majesté (Votre Altesse Royale) l'expression de la haute estime et de l'inaltérable amitié que je lui ai vouées et avec lesquelles je suis,...

Aux autres souverains.

Monsieur.

les douleurs. Les sentiments dont Votre Majesté m'a fourni tant de preuves me donnent l'assurance qu'elle partagera le chagrin si amer que me fait éprouver, ..

Réponse de l'Empereur d'Autriche à la notification du décès

de la Reine (1).

Serenissime et Potentissime Princeps, Consanguinee et Frater carissime! Quod jam omni ex parte certum erat, Majestatis Vestrae carissimam uxorem, augustissimam Belgarum Reginam, e vivis excessisse, Vestrae nunc Majestatis litteris tristiori etiam modo confirmatum est, ut non facere non potuerim, quin sui non minus quam mei ipsius dolorem solatii aliqua saltem guttula lenirem, Deum ita disposuisse ac voluisse quum dubium non sit, pie etiam credere oportet, Reginam, uti vix altera, præclarissimis dotibus insignem, tot tantisque virtutibus ornatam, quæ Majestatem Vestram tanto thesauro beatam, populum tot inde emanantibus benificiis felicissimum effecere, generis sui summum omnino exemplar, at immani rerum vicissitudine ultimis hisce temporibus jactatam et vexatam, ut ne amplius seculi istius adversitates adspiceret, coelestis nimirum terrena eminentioris coronae dignam, candidissimam animam suam ea in gaudia eamque in beatitudinem attulisse, quae nullis jam aevi fluctibus commoveri possunt. Quare amissam flere licet, assumptam a Deo gratulari oportet. Quod dum facio, Numen aeternum oro, ut Reginae Ludovicae mentem, veluti securitatis et prosperitatis pignus et praesidium aliquod, super Majestate Vestrâ Domoque populisque suis esse perpetuo sinat. Dabam Viennae die 10 novembris anno 1850.

Manu
Caesaris

Majestatis Vestrae,

Bonus consanguineus et frater,

FRANCISCUS JOSEPHUS.

Lettre de notification du décès du duc d'Orléans.

Monsieur mon frère et très-cher gendre, un horrible accident vient d'enlever à ma famille et à la France mon fils bien-aimé, Ferdinand-Philippe-Louis-Charles-Henri d'Orléans, due d'Orléans, prince royal des Français. Il a expiré dans mes bras et ceux de la Reine, hier, à quatre heures et demie de l'après-midi. Accable de la plus profonde douleur, je vous annonce cet évènement aussi cruel qu'inattendu, et faisant des vœux pour que le Ciel vous épargne de semblables épreuves, je vous renouvelle avec empressement les assurances de la haute estime et de l'inviolable et tendre amitié avec lesquelles je ne cesserai d'être,....

A Neuilly, le 14 juillet 1842.

Réponse. Monsieur mon frère et très-cher beau-père, c'est avec un sentiment de poignante douleur que j'ai reçu la lettre par laquelle Votre Majesté m'annonce le décès de son fils chéri, mon bien-aimé beau-frère, le duc d'Orléans, prince royal des Français. L'horrible malheur qui vient de l'enlever à notre famille et à la France, a pénétré mon cœur d'une inexprimable chagrin. Nous nous associons, de toute notre âme, la Reine et moi, à l'affliction profonde et aux regrets que Votre Majesté éprouve; nous pleurons, avec elle et le peuple français, la fin prématurée d'un prince doué de tant de vertus et de qualités éminentes, et que la mort est venue frapper d'une manière aussi cruelle qu'inattendue. Nous faisons des vœux ardents pour la durée d'un règne si essentiel au bonheur d'une grande nation et dont la gloire (que des

(1) En Autriche les notifications se font en langue latine,

épreuves pénibles si noblement subies ont rendue plus éclatante) excite dans le monde entier les sympathies les plus vives. Votre Majesté peut être persuadée que je ne négligerai aucune occasion de lui fournir des témoignages et de lui renouveler les assurances de la haute estime et de l'inaltérable amitié avec lesquelles je ne cesserai d'être,

Monsieur mon frère et très-cher beau-père,

De Votre Majesté,

Le bon frère et gendre,
LÉOPOLD.

Lettre de notification du décès de la princesse Marie d'Orléans.

Monsieur mon frère et très-cher gendre, c'est avec la plus profonde affliction que j'annonce à Votre Majesté la perte de ma bien-aimée fille, Madame la princesse Marie d'Orléans, décédée à Pise, le 2 du présent mois, après une maladie cruelle, dont un admirable courage et les sentiments de la plus pieuse résignation semblaient lui avoir fait oublier les douleurs Les liens si étroits de famille qui nous unissent et les témoignages d'affection que je n'ai cessé de recevoir de Votre Majesté, me donnent la confiance qu'elle prend part au profond chagrin dont un si funeste évènement m'a pénétré. Je trouverai une douce consolation dans les marques d'attachement et de sympathie que Votre Majesté voudra bien me donner en cette triste circonstance: elle doit être convaincue, de son côté, que je saisirai avec empressement toutes les occasions de lui offrir des gages de la haute et sincère estime et de l'inviolable amitié avec lesquelles je suis,... A Paris, le 8 janvier 1839.

Réponse. Monsieur mon frère et très-cher beau-père, j'ai reçu avec une profonde émotion, la lettre par laquelle Votre Majesté m'annonce la perte de sa fille chérie, notre bien-aimée sœur, Madame la princesse Marie d'Orléans, Duchesse de Wurtemberg, décédée après une maladie qui a mis la force de son âme et l'élévation de sa piété à une si cruelle épreuve. Cet évènement, qui a brisé les liens de la plus pure affection, a été pour la Reine et pour moi, un de ces malheurs privés dont l'impression est ineffaçable. C'est du fond de notre cœur que nous nous associons aux regrets de Votre Majesté, jugeant de son affliction par la nôtre; s'il était possible de trouver quelque soulagement à une douleur aussi légitime, ce ne pourrait être que dans le souvenir des vertus, des qualités, de la bonté de celle qui n'est plus, et dans la possibilité d'échanger avec Votre Majesté les consolations que ces pensées peuvent faire naître; ce serait surtout dans la considération des sentiments qui continuent à nous unir si étroitement et dans l'espoir que des jours meilleurs ne tarderont pas à remplacer ces tristes circonstances. Je saisis cette occasion pour renouveler à Votre Majesté les assurances de la haute estime et du plus sincère attachement avec lesquels je suis.....

Réponse à la lettre de notification du décès de l'empereur d'Autriche.

Monsieur mon frère et cousin, j'ai reçu avec une bien profonde douleur la lettre par laquelle Votre Majesté Impériale m'annonce la perte qu'elle vient de faire par la mort de son très-illustre père S. M. l'empereur et roi François Ier. Les éminentes vertus qui rendaient ce monarque si recommandable, et les services qu'il a rendus à la cause de l'Europe inspirent à juste titre des regrets universels que j'ai dévancés dans mon affliction. Je conçois le chagrin dont le cœur de Votre Majesté doit être pénétré ; elle a rendu justice à mes sentiments en ne doutant pas de la part que j'y prendrais : elle en avait pour garants les liens de famille qui m'attachaient à l'illustre défunt, et les sentiments de vive amitié qui m'intéressent si franchement au bonheur de Votre Majesté. Aussi ai-je été sincèrement touché de l'attention affectueuse qui a porté Votre Majesté à charger le général comte Vincent Esterhazy du soin de me remettre ses lettres de notification. Aucun choix ne pouvait m'être personnellement plus agréable. Afin de donner, à mon tour, à Votre Majesté les assurances les plus complètes de la vive sensibilité avec laquelle je partage sa douleur filiale, j'ai confié au comte Henri de Mérode, marquis de Westerloo, prince de Rubempré, la mission de se rendre auprès de Votre Majesté afin d'avoir l'honneur de lui présenter mes compliments de condoléance. Je prie Votre Majesté de vouloir bien ajouter une entière créance à ce que mon envoyé extraordinaire aura l'honneur de lui dire de ma part, surtout quand il l'entretiendra de l'espoir que je nourris de trouver bientôt une occasion plus heureuse de renouveler à Votre Majesté les expressions de la vive sympathie et de l'inaltérable amitié avec lesquelles je suis, .. Bruxelles, avril 1835.

Si un souverain assiste à une cérémonie funèbre, célébrée dans une capitale étrangère pour le repos de l'âme d'un membre de la famille d'un autre souverain, il est d'usage que celui-ci remercie le premier. Il peut le faire dans les termes suivants 1 :

Monsieur..., les détails que j'ai trouvés dans un rapport du chargé d'affaires de mon gouvernement à . . . . . ., sur le service funèbre célébré en mémoire de mon épouse bien-aimée, m'ont vivement touché; une circonstance m'a particulièrement ému: c'est le témoignage spontané et si affectueux de ses sentiments que Votre Majesté m'a donné en assistant à cette cérémonie religieuse. Si quelque chose pouvait adoucir la douleur que moi et les miens avons éprouvée de la perte si cruelle qui nous a frappés, ce serait assurément

S. M. l'empereur du Brésil a assisté à un service célébré par les Belges établis à Rio, en mémoire de S. M. la Reine.

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