Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, compte renduAu Bureau du Moniteur Universel, 1859 |
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Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et ..., Volume 182 Académie des sciences morales et politiques (France) Affichage du livre entier - 1914 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 119 - Qu'importe que César continue à nous croire , Pourvu que nos conseils ne tendent qu'à sa gloire ; Pourvu que dans le cours d'un règne florissant Rome soit toujours libre, et César tout-puissant?
Page 16 - Il n'ya rien qui coûte moins à acquérir aujourd'hui que le nom de philosophe ; une vie obscure et retirée, quelques dehors de sagesse avec un peu de lecture, suffisent pour attirer ce nom à des personnes qui s'en honorent sans le mériter.
Page 266 - ... qu'infinies. Car il n'ya que Dieu seul que je conçoive positivement infini. Pour le reste, comme l'étendue du monde, le nombre des parties divisibles de la matière, et autres semblables, j'avoue ingénument que je ne sais point si elles sont absolument infinies ou non : ce que je sais, c'est que je n'y connais aucune fin, et à cet égard je les appelle indéfinies.
Page 18 - Nos philosophes, au contraire, sont persuadés que toutes nos connaissances nous viennent des sens; que nous ne nous sommes fait des règles que sur l'uniformité des impressions sensibles: que nous sommes au bout de nos lumières quand nos sens ne sont ni assez déliés, ni assez forts pour nous en fournir. Convaincus que la source de nos...
Page 100 - L'élection de Tulle passe pour la plus surchargée, et deux choses paraissent le prouver; l'une, l'excessive lenteur du recouvrement ; l'autre, la multitude des domaines abandonnés indiqués sur les rôles, et dont on est obligé de passer l'imposition pour mémoire. » Il n'ya rien à ajouter à ce dernier trait, qui en dit à lui seul plus que tout le reste. Il fallait que cette situation n'eût pas beaucoup changé en 1790, malgré les efforts de Turgot, car le département de la Haute-Vienne...
Page 21 - La société civile est, pour ainsi dire, la seule divinité qu'il reconnaisse sur la terre; il l'encense, il l'honore par la probité, par une attention exacte à ses devoirs et par un désir sincère de n'en être pas un membre inutile ou embarrassant.
Page 100 - ... livres à dépenser par an pour chaque personne (je ne dis pas en argent, mais en comptant tout ce qu'ils consomment en nature sur ce qu'ils ont récolté) : souvent ils ont moins, et lorsqu'ils ne peuvent absolument subsister, le maître est obligé d'y suppléer.
Page 437 - De bonnes lois civiles sont le plus grand bien que les hommes puissent donner et recevoir ; elles sont la source des mœurs, le palladium de la propriété, et la garantie de toute paix publique et particulière : si elles ne fondent pas le gouvernement, elles le maintiennent; elles modèrent la puissance, et contribuent à la faire respecter, comme si elle était la justice même. Elles atteignent chaque individu , elles se mêlent aux principales...
Page 139 - Quand on est inférieur à ses semblables autant que le corps l'est à l'âme, la brute à l'homme, et c'est la condition de tous ceux chez qui l'emploi des forces corporelles est le meilleur parti à espérer de leur être, on est esclave par nature...
Page 168 - Une nation malheureuse croit trouver des consolateurs dans tous les factieux qui la séduisent j elle se jette donc dans leurs bras , et ne fait pour l'ordinaire que changer un tyran contre des tyrans plus cruels encore. Voilà pourquoi les révolutions , loin de rendre les peuples plus heureux , ne font communément que redoubler leurs misères ; on réforme avec fureur ,• la démence et la brutalité président aux changemens; on n'a ni plan ni prévoyance, et l'on s'expose à de nouveaux orages...