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VI

Ferté et de Cloyes; les minutes du greffe de la Ferté, en dépôt au greffe de Châteaudun; les manuscrits de la bibliothèque de Chateaudun (toutes ces archives sont assez récentes et ne remontent guère au-delà du XVI siècle); les manuscrits de la bibliothèque de Chartres; les archives d'Eure-et-Loir, qui nous ont fourni une moisson abondante; les archives de Loir-et-Cher; la collection Joursanvault, à la bibliothèque de Blois; les archives du Loiret; les manuscrits de la bibliothèque d'Orléans; ceux de la bibliothèque de l'Arsenal, à Paris; les Archives Nationales, où nous avons trouvé de précieux renseignements; la Bibliothèque Nationale, qui nous a donné un bon nombre d'actes intéressants; enfin, les archives de plusieurs chateaux, familles, mairies et presbytères de la contrée.

Un mot sur le plan que nous avons adopté. Au lieu de suivre l'ordre chronologique, nous aurions pu faire des chapitres spéciaux sur les différentes institutions de la Ferté : la seigneurie, la Maison-Dieu, le prieuré, etc. Mais ce plan nous eût exposé à des redites innombrables. Et d'ailleurs, après notre Chapitre préliminaire, où nous donnons une monographie en miniature de chacun des établissements de notre ville, il nous a semblé nécessaire d'adopter l'ordre chronologique pour le récit des événements qui se sont déroulés dans le cours des siècles.

On nous reprochera peut-être d'avoir donné trop d'ampleur à certains faits ou à certaines anecdotes des derniers siècles. Nous avons pensé que ces faits, quoique n'ayant pas la saveur des événements du Moyen-Age, méritaient néanmoins d'être mis au jour, comme pouvant servir à éclairer certains points bistoriques. C'est ainsi, d'ailleurs, que comprirent l'histoire nos écrivains locaux, le chanoine Souchet et l'abbé Bordas. On trouve dans leurs ouvrages une foule de détails, non seulement sur les faits qui leur étaient quelque peu antérieurs, mais même sur les événements dont ils furent les témoins. S'ils ne les

avaient pas consignés, plusieurs de ces faits, dignes d'intérêt cependant, seraient certainement demeurés inconnus pour nous.

Nous avons été secondé dans notre tâche par l'obligeance de plusieurs savants et érudits. Indépendamment de M. le comte Raoul de Tarragon, dont nous avons parlé, il est de notre devoir de signaler en particulier, comme ayant droit à toute notre reconnaissance: en premier lieu, MM. Lucien et René Merlet, qui ont bien voulu mettre à notre service leurs lumières et leur haute compétence, puis MM. l'abbé Métais, Henri de la Vallière, l'abbé Renard, Rabouin, l'abbé Vincent, l'abbé Marquis, l'abbé Develle, l'abbé Peschot, de Froberville, Rotier, etc. Gardons-nous d'oublier MM. Léon Le Grand et Jules Viard, des Archives Nationales, dont la condescendance nous a aplani de multiples difficultés.

Nous serions injuste envers le très distingué président de la Société Dunoise, si nous ne lui témoignions pas ici notre gratitude, pour le dévouement dont il a fait preuve à notre égard pendant toute la durée de l'impression de cet ouvrage.

Enfin, nous tenons à remercier les artistes qui ont dessiné les nombreuses planches et gravures qui ornent ce volume: M. Tabbé Alph. Bouillet, tout d'abord, et MM. Passard, Brunet et Samarcq. La délicatesse et le fini de leur travail leur donnent droit à toutes les félicitations des maitres en la matière.

De justes éloges sont dus à l'Imprimerie de la Société Typographique de Châteaudun, pour le soin, disons mieux, pour l'art apporté par elle dans l'édition de notre Essai Historique.

La Ferté-Villeneuil, le 1er Mars 1902.

J. AUGIS.

LETTRES ÉPISCOPALES

ÉVÊCHÉ

DE CHARTRES

Chartres, le 5 Décembre 1901.

MONSIEUR LE CURE,

La lecture de votre travail sur la Ferté-Villeneuil m'a particulièrement intéressé.

Les savants apprécieront ce bel ouvrage, qui vous a demandé tant d'années d'un travail opiniâtre et qui est un monument de science et d'érudition.

Vos heureux lecteurs, en parcourant ces pages, y trouveront de précieux documents, témoins irrécusables de la foi et de la charité qui animaient les anciens habitants de la Ferté.

Vos paroissiens, j'en suis assuré, vous sauront gré d'avoir ainsi mis en lumière les grandes qualités de leurs aïeux, et ils s'attacheront davantage à leur pays, que vous leur aurez appris

à mieux connaître.

Je vous félicite du tact avec lequel vous avez volontairement laissé dans l'ombre certains épisodes de la fin du dix-huitième siècle souvent la vérité a besoin d'un voile.

Agréez, Monsieur le Curé, l'expression de mes meilleurs sentiments.

B. GABRIEL,

Évêque de Chartres.

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Vous avez bien voulu me communiquer, avec prière de l'examiner et de vous en dire mon avis, votre travail concernant une ancienne petite ville qui fut, au XVIIIe siècle, le siège d'un doyenné rural du diocèse de Blois.

Désireux de vous donner satisfaction, sans vous faire trop attendre, j'ai confié l'examen de votre ouvrage à un membrede mon Chapitre, à M. l'abbé Porcher, directeur de notre Revue de Loir-et-Cher, dont la compétence en pareille matière ne saurait être contestée.

Je suis heureux de vous transmettre la lettre qu'il m'adresse après avoir lu votre Essai historique sur la Ville et Châtellenie, de la Ferté-Villeneuil. Il m'est très agréable de m'associer à ses éloges et de répondre par ce témoignage à la déclaration que vous m'avez faite aimablement d'appartenir au diocèse de Blois par votre naissance, par vos premières études et surtout par le cœur.

Veuillez agréer, Monsieur le Curé, l'assurance de mes sentiments tout dévoués en Notre-Seigneur.

† CHARLES,

Évêque de Blois.

RAPPORT DE M. LE CHANOINE PORCHER.

Blois, 11 Février 1902.

MONSEIGNEUR,

J'ai lu, conformément à votre désir, et avec le plus vif intérêt, l'Essai historique sur la Ville et Chatellenie de la Ferté-Villeneuil, par M. l'abbé Augis. Cet ouvrage, qui offre l'histoire consciencieuse et complète d'un petit pays du Chartrain, comprend sept chapitres : 10 Chapitre préliminaire; 20 La Ferté

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