Revue de l'Orient: bulletin de la Société Orientale

Couverture
Société orientale, 1846
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 111 - Leurs troupeaux avaient dévoré toute l'herbe qui couvrait cette plaine; ils les ont donc poussés devant eux, et ils ont été chercher plus loin, n'importe où, de nouveaux et plus frais pâturages. Ces grandes caravanes s'en vont ainsi à travers le désert sans dessein formé ; elles dorment où la nuit les surprend ; et quand ces pasteurs ont rencontré un endroit à leur fantaisie , ils y dressent leur tente.
Page 119 - ... facile et expéditif. Il se contentait souvent de dérouler entre ses doigts les grains du chapelet , et cela ne l'empêchait pas d'entretenir la conversation à droite et à gauche avec le premier venu. « Comme pour le moment je ne devais pas faire un long séjour parmi les Tartares Mongous , je me hâtai de rédiger un petit manuel de conversation , une espèce de dictionnaire contenant les expressions les plus usuelles. Pendant que j'écrivais en français ce petit ouvrage , ces bonnes gens...
Page 138 - Le didelpliis orientalis ne s'étail point encore réfugié au fond de ses retraites obscures; nous en vîmes un grand nombre sautant de branches en branches avec l'admirable légèreté du singe , et grimpant aux troncs avec l'allure du rat. «Lorsqu'ils voient un homme, dit-on, ils se suspendent par la queue, et l'on parvient, en les fixant , à les faire tomber de lassitude.
Page 120 - Qu'on se figure une montagne escarpée et rocailleuse, dont les flancs entrouverts forment une espèce d'angle aigu : c'est dans cet enfoncement qu'est érigée la pagode. Aux environs se trouvent disséminées ça et là, sans régularité et sans plan, les cellules ou habitations des lamas. Des arbres magnifiques s'élèvent parmi ces maisonnettes , et au pied de la montagne les eaux d'un torrent bondissent à travers d'énormes quartiers de roche. Quand les lamas, vêtus de leurs grandes robes...
Page 113 - Man-tien-dze; car il est entrecoupé et sillonné par mille sentiers qui se ressemblent tous, et qui tous ont une direction différente. Si on a la maladresse de perdre celui qui seul peut vous conduire au but de votre voyage, et si pour comble de malheur le temps vient à s'obscurcir, et qu'on ne puisse se guider d'après la marche du soleil , on se trouve alors exposé à de grands dangers : on est comme un capitaine de navire qui aurait perdu, dans un coup de vent, son gouvernail, sa boussole,...
Page 170 - ... devant, et souvent ornée de franges en soie de diverses couleurs. Le cavalier y est comme dans un fauteuil, les jambes croisées, armé de sa lance , de son sabre et de son bouclier ; il guide son chameau avec une seule rêne attachée sur le nez de l'animal par une espèce de caveçon, et parcourt ainsi des distances effrayantes, vingt-cinq à trente lieues par jour, sans se fatiguer.
Page 124 - ... me retenir encore quelques minutes. « Qu'as-tu » peur? me disait-il; le temps est magnifique, le » soleil est chaud et brillant, la soirée ne peut pas » être froide...» Enfin, après nous être salués le plus affectueusement possible, ou, en d'autres termes, après nous être fait les adieux en braillant, je me mis en route accompagné du lama. » Quand nous eûmes gravi une haute montagne, nous nous trouvâmes sur le Man-tien-dze.
Page 121 - Il ne faudrait pas pourtant généraliser ce que je dis ici ; peut-être qu'ailleurs les choses vont différemment. Il pourrait bien se faire que l'esprit de relâchement se fût introduit dans la petite lamaserie dont je parle. Quand j'aurai visité les grandes pagodes, peutêtre serai-je obligé de tenir un autre langage, i « Les lamas ne sont pas cloîtrés.
Page 123 - C'est affreux ! le temps est abomi« nable ; aujourd'hui , on ne peut pas voyager, il est impossible de traverser «le Man-tien-dze; en vérité, ce temps est affreux!» Takoura me disait tout cela avec un sérieux vraiment admirable. Le ciel était pourtant pur et serein ; pendant l'hiver, on ne pouvait désirer un plus beau jour. « Cela « n'est pas bien , Takoura , je vois que tu dis des paroles creuses, tu épar
Page 71 - A cette nouvelle, mes hôtes me firent un ragoût avec la peau d'un éléphant crevé; et je partis. Mes plaies n'étaient pas encore guéries; mais il fallait avancer bon gré mal gré; car mon confrère, dont j'étais séparé depuis trois jours, était plus PII peine que moi.

Informations bibliographiques