Fables de Florian

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J.-J. Dubochet, 1842 - 292 pages

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Fréquemment cités

Page 42 - L'AVEUGLE ET LE PARALYTIQUE. Aidons-nous mutuellement , La charge des malheurs en sera plus légère : Le bien que l'on fait à son frère Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Page 43 - J'ai des jambes et vous des yeux : Moi, je vais vous porter : vous, vous serez mon guide; Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés; Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez. Ainsi, sans que jamais notre amitié décide Qui de nous deux remplit le plus utile emploi, Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi.
Page 68 - L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ; L'azur, le pourpre, et l'or, éclataient sur ses ailes; Jeune, beau , petit-maltre , il court de fleurs en fleurs , Prenant et quittant les plus belles. Ah...
Page 75 - L'aîné de ces enfants, né grave, studieux, Lisait et méditait sans cesse; Le cadet, vif, léger, mais plein de gentillesse, Sautait, riait toujours, ne se plaisait qu'aux jeux. Un soir, selon l'usage, à côté de leur père, Assis près d'une table où s'appuyait la mère. L'aîné lisait...
Page 63 - Un jour qu'au cabaret son maître était resté (C'était, je pense, un jour de fête ), Notre singe en liberté Veut faire un coup de sa tête.
Page 63 - C'est ici, c'est ici qu'un spectacle nouveau Vous charmera gratis. Oui, messieurs, à la porte On ne prend point d'argent , je fais tout pour l'honneur.
Page 63 - D'Adam, d'Eve et des animaux... Voyez, Messieurs, comme ils sont beaux ! Voyez la naissance du monde ; Voyez... » Les spectateurs, dans une nuit profonde, Ecarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voir : L'appartement, le mur, tout était noir. « Ma foi, disait un chat, de toutes les merveilles Dont il étourdit nos oreilles, Le fait est que je ne vois rien. — Ni moi non plus, disait un chien. — Moi, disait un dindon, je vois bien quelque chose. Mais je ne sais pour quelle cause Je ne...
Page 280 - Belle comme Rachel , comme Lia féconde , Son épouse eut un fils * ; et cet enfant si beau Des bienfaits du Seigneur est un gage nouveau : C'est l'aïeul de David. Noémi le caresse ; Elle ne peut quitter ce fils de sa tendresse , Et dit, en le montrant sur son sein endormi : « Vous pouvez maintenant m'appeler Noémi.
Page 63 - Est-il rien de pareil ? Messieurs, vous voyez le soleil, Ses rayons et toute sa gloire. Voici présentement la lune ; et puis l'histoire D'Adam, d'Eve et des animaux... Voyez, messieurs, comme ils sont beaux! Voyez la naissance du monde ; Voyez...
Page 90 - Notre jeune danseur, tout fier de son talent, Dit un jour : A quoi bon ce balancier pesant Qui me fatigue et m'embarrasse? Si je dansais sans lui, j'aurais bien plus de grâce, De force et de légèreté.

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