Etudes sur la théorie de l'avenir, ou Considerations sur les merveilles et les mystères de la nature, relativement aux futures destinées de l'homme, Volume 1

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Page 44 - ... la terre offre à l'homme, dans l'harmonie des trois règnes, un spectacle plein de vie, d'intérêt et de charmes, le seul spectacle au monde dont ses yeux et son cœur ne se lassent jamais.
Page 4 - La méditation dans la retraite, l'étude de la nature, la contemplation de l'univers, forcent un solitaire à s'élancer incessamment vers l'auteur des choses, et à chercher avec une douce inquiétude la fin de tout ce qu'il voit et la cause de tout ce qu'il sent.
Page 22 - La Nature est le système des lois établies par le Créateur pour l'existence des choses et pour la succession des êtres. La Nature n'est point une chose, car cette chose serait tout; la Nature n'est point un être, car cet être serait Dieu. Mais on peut la considérer comme une puissance vive, immense, qui embrasse tout, qui anime tout, et qui, subordonnée à celle du premier Être, n'a commencé d'agir que par son...
Page 28 - Une lumière pure s'étendant de l'orient au couchant, dore successivement les hémisphères de ce globe ; un élément transparent et léger l'environne; une chaleur douce et féconde anime, fait éclore tous les germes de vie ; des eaux vives et salutaires servent à leur entretien , à leur accroissement ; des...
Page 45 - Il ya dans chaque animal un ressort impétueux, qui rassemble tout à coup les esprits, qui tend tous les nerfs, qui rend toutes les jointures plus souples, qui augmente d'une manière incroyable, dans les périls soudains, la force, l'agilité, la vitesse et les ruses pour fuir l'objet qui le menace de sa perte.
Page 31 - ... en torrents impétueux. Quelque bizarres que paraissent leurs services , chaque partie de la terre n'en reçoit tous les ans que sa portion d'eau accoutumée. Chaque fleuve remplit son urne, et chaque naïade sa coquille. Chemin faisant, ils déploient sur les plaines liquides de la mer la variété de leurs caractères. Les uns rident à peine la surface de ses flots ; les autres les sillonnent en ondes d'azur ; d'autres les bouleversent en mugissant , et couvrent d'écume les hauts promontoires.
Page 415 - ... à l'appétit. En voilà plus qu'il n'en faut pour nous démontrer l'excellence de notre nature, et la distance immense que la bonté du Créateur a mise entre l'homme et la bête; l'homme est un être raisonnable, l'animal est un être sans raison...
Page 415 - L'homme est un être raisonnable, l'animal est un être sans raison; et comme il n'ya point de milieu entre le positif et le négatif, comme il n'ya point d'êtres intermédiaires entre l'être raisonnable et l'être sans raison , il est évident que l'homme est d'une nature entièrement différente de celle de l'animal , qu'il ne lui ressemble que par l'extérieur, et que le juger par cette ressemblance matérielle, c'est se laisser tromper par l'apparence , et fermer volontairement les yeux à...
Page 23 - Cette puissance est de la puissance divine la partie qui se manifeste; c'est en même temps la cause et l'effet, le mode et la substance, le dessein et l'ouvrage; bien différente de l'art humain, dont les productions ne sont que des ouvrages morts, la Nature est elle-même un ouvrage perpétuellement vivant un ouvrier sans cesse actif, qui sait tout employer, qui, travaillant d'après soi-même, toujours sur le. même fonds, bien loin de l'épuiser, le rend inépuisable ; le temps, l'espace et la...
Page 31 - Ces invisibles enfants de l'air les transportent sous mille formes capricieuses . Tantôt ils les étendent dans le ciel comme des voiles d'or et des pavillons de soie , tantôt ils les roulent en forme d'horribles dragons et de lions rugissants qui vomissent les feux du tonnerre.

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