COMMERCE GÉNÉRAL.

Résumé comparatif du commerce d'im-
portation et d'exportation fait par la France avec les Etats
américains, de 1855 à 1860 (1).

(1) Voir le tableau no 5, p. xxxv, de l'ouvrage intitulé: Direction générale des
douanes et des contributions indirectes.- Tableau général du commerce de la France
avec ses colonies et les puissances étrangères pendant l'année 1860.

(2) Le Rio de la Plata comprend les ports de Buenos-Ayres et Montevideo (Uru-
guay). Voir la publication statistique et officielle, déjà citée, du commerce de la
France avec les pays étrangers, p. 57-58. Dans ces valeurs n'est pas compris le
commerce des Provinces Argentines de Cuyo, qui trafiquent directement avec le
Chili. Le Paraguay fait la plus grande partie de son commerce avec Buenos-Ayres
et Montevideo.

(3) Dans le commerce du Mexique et du Chili ne sont pas compris les produits
des mines d'or et d'argent.

(4) Aucune de ces républiques n'est comprise dans le commerce de la France,
d'après la publication officielle à laquelle je me réfère. Cependant, on voit dans les
Annales du commerce que leur commerce s'est élevé, en 1860, à près de 5 millions.

Commerce général du Río de la Plata correspondant
à l'année 1860 (1).

PAYS.

VALEURS EN FRANCS.

Importation. Exportation.

Total.

Années

(1) Les chiffres contenus dans ce tableau du commerce général de la Plata avec les pays étrangers ont été puisés dans les statistiques officielles du commerce de ces derniers Etats; n'ayant pu obtenir de tous la statistique de l'année 1860, je me suis vu obligé, pour compléter ce tableau, de prendre les résultats des années antérieures.

Commerce général du Pérou correspondant à l'année 1860 (1).

(1) Ce tableau du commerce général du Pérou m'a été fourni par la Légation du Pérou à Paris; j'en ai confronté les chiffres les plus importants avec les statistiques officielles des pays qui sont en relations commerciales avec le Pérou, et je les ai trouvés parfaitement exacts.

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INTRODUCTION.

Le besoin se faisait sentir depuis longtemps dans l'Amérique méridionale d'une collection complète des traités internationaux tant anciens que modernes, plus particulièrement des premiers, qui furent conclus par les métropoles soit entre elles, soit avec les autres nations, et qui ont obligé à un degré quelconque, direct ou indirect, le territoire américain.

L'Amérique méridionale ne possédait rien qui lui fût propre dans son état colonial; elle rencontra fort peu de chose en se donnant une vie qui fût à elle, et elle n'a pas encore fait beaucoup de chemin dans ce sens; elle a par conséquent tout à créer.

Souvent il arrive, lorsque le cas se présente de discuter des limites pour les fixer d'une manière définitive, qu'il faut avoir recours aux archives et aux bibliothèques de la mère-patrie, et plus d'une fois même à celles de Paris et de Londres.

Quelques-uns d'entre les Etats hispano-américains, tels que la République Argentine, le Chili, le Pérou, le Paraguay, l'Uruguay et le Vénézuéla, possèdent leurs petits recueils plus ou moins incomplets de traités modernes, c'est