Chants du peuple en Grèce, Volume 2

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Fréquemment cités

Page 188 - Trop lourd de chagrins et d'années, me porter te serait impossible. Et puis, où irions-nous ? Le printemps et les beaux climats ne sont plus de ma saison. A toi l'air et les amours, à moi la terre et l'isolement! Tu pars; que la rosée rafraîchisse tes ailes! Qu'une vergue hospitalière se présente à ton vol fatigué , lorsque tu traverseras la mer d'Ionie ! Qu'un octobre serein te sauve du naufrage! Salue pour moi les oliviers d'Athènes et les palmiers de Rosette. Si je ne suis plus quand...
Page 188 - Hélas! ma chère hirondelle, je suis un pauvre « oiseau mué, et mes plumes ne reviendront plus. Je ne « puis donc m'envoler avec toi : trop lourd de chagrins et « d'années, me porter te serait impossible. Et puis, où « irions-nous? Le printemps et les beaux climats ne sont « plus de ma saison. A toi l'air et les amours; à moi la
Page 186 - ... toujours maîtresse de son vol dans sa plus grande vitesse, elle en change à tout instant la direction; elle semble décrire au milieu des airs un dédale mobile et fugitif...
Page 91 - Eran d'intorno violette e gigli Fra l'erba verde, e vaghi fior novelli Azzurri gialli candidi e vermigli: Ond'io pòrsi la mano a còr di quelli Per adornar e' mie' biondi capelli E cinger di grillanda el vago crino.
Page 186 - Elle sent que l'air est son domaine , elle en parcourt toutes les dimensions et dans tous les sens, comme pour en jouir dans tous les détails, et le plaisir de cette jouissance se marque par de petits cris de gaieté.
Page 189 - Oh! non, répliquai-je; mais c'est ce je vis de peu qui m'embarrasse, et sur lequel pourtant la phrase tombe avec tant de naïveté et d'effet. — « Eh bien ? » reprit M. de Chateaubriand avec vivacité. — « Avez-vous donc oublié si vite que le duc d'York, héritier présomptif de la couronne, dîne chez vous ce soir, et que nous avons hier dressé ensemble, sous la dictée de notre célèbre Montmirel, l'édifice du plus splendide festin qui ait jamais embaumé les cuisines et honoré les...
Page 188 - Qu'une vergue hospitalière se présente à ton vol fatigué , lorsque tu traverseras la mer d'Ionie ! Qu'un octobre serein te sauve du naufrage! Salue pour moi les oliviers d'Athènes et les palmiers de Rosette. Si je ne suis plus quand les fleurs te ramèneront , je t'invite à mon banquet funèbre : viens au soleil couchant happer des moucherons sur l'herbe de ma tombe; comme toi, j'ai aimé la liberté, et j'ai vécu de peu.
Page 186 - la surface de la terre et des eaux, pour saisir ceux « que la pluie ou la fraîcheur y rassemble; tantôt « elle échappe elle-même à l'impétuosité de l'oiseau « de proie par la flexibilité preste de ses mouve...
Page 186 - ... sa plus grande vitesse , elle en change à tout instant la direction ; elle semble décrire au milieu des airs un dédale mobile et fugitif, dont les routes se croisent , s'entrelacent , se fuient , se rapprochent , se heurtent , se roulent, montent , descendent , se perdent et...

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