Neue Bibliothek der schönen Wissenschaften und der freyen Künste [ed. by C.F. Weisse]., Volume 71

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Christian Felix Weisse
1805
 

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Page 154 - II sut multiplier son fertile poison ; Armé du ridicule , éludant la raison , Prodiguant le mensonge, et le sel et l'injure, De cent masques divers il revêt l'imposture , Impose à l'ignorant, insulte à l'homme instruit; II sut jusqu'au vulgaire abaisser son esprit , Faire du vice un jeu , du scandale une école.
Page 150 - ... 200 francs aux pauvres de ma paroisse. Ma nièce n'ayant rien, et ce que je laisserai étant peu de chose, il ne m'est pas possible de faire davantage pour cette classe qui est si à plaindre. J'engage chaque Français à se rappeler que la religion fait un devoir sacré de soulager les indigents, et de faire tout ce qu'on peut pour adoucir le sort des infortunés : j« remercie monsieur et madame de Talaru * des marques d'amitié qu'ils m'ont données; j'en conserverai le souvenir jusqu'au dernier...
Page 118 - À la promenade, au spectacle, au cabaret, toujours ensemble ! Je l'ai perdu. Je ne chanterai plus, je ne boirai plus avec lui : il est mort. Je suis seul au monde, je ne sais plus que devenir.
Page 142 - L'un , ses sermons ; l'autre , ses opéras ; Et celui-ci, son recueil d'héroïdes; Et celui-là, ses drames insipides, Drames en prose, et traduits et vendus En Allemagne, et des Français peu lus; Mais enrichis de fleurons et d'estampes, Malgré Voltaire, appelés culs-de-lampes; Couverts de points de l'un à l'autre bout , Points merveilleux qui tiennent lieu de tout, Points éloquents qui font si bien entendre Ce que l'auteur n'a pas l'esprit de rendre.
Page 152 - ... naguère encore de cette réunion si désirée : mais la mort a trompé nos vœux et les siens. Puissent, au moins, se conserver à jamais les traditions des grands modèles qu'il sut interpréter avec une raison si éloquente!
Page 150 - ... remercie monsieur et madame de Talaru * des marques d'amitié qu'ils m'ont données; j'en conserverai le souvenir jusqu'au dernier moment. Je remercie également les respectables docteurs Malhouet et Portai, des soins qu'ils ont bien voulu me donner, avec un grand zèle, dans ma maladie.
Page 93 - Catilina , je crois que tu n'es point coupable ; Mais, si tu l'es, tu n'es qu'un homme détestable; Et je ne vois en toi que l'esprit et l'éclat Du plus grand des mortels, ou du plus scélérat.
Page 119 - Vous savez qu'il est mort au Temple ? J'y suis allé pleurer et gémir sur sa tombe. Quelle tombe ! Ah ! monsieur, ils me l'ont mis sous une gouttière, lui qui, depuis l'âge de raison, n'avait pas bu un verre d'eau...
Page 141 - L'autre un roman , l'autre des almanachs , L'un ses sermons , l'autre ses opéras , Et celui-ci son recueil d'héroïdes , Et celui-là ses drames insipides, Drames en prose , et traduits et vendus En Allemagne , et des Français peu lus ; Mais enrichis de fleurons...
Page 116 - Ah ! monsieur l'abbé , lui dit-il , vous venez me graisser les bottes ; cela est inutile , car je m'en vais par eau. » Le même jour, il écrivit à son ami Collé; et, en lui souhaitant la bonne année par des couplets sur l'air, Accompagné de plusieurs autres, il terminait ainsi sa dernière gaieté : De ces couplets soyez content.

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