Chansons nouvelles et dernièresPerrotin, 1833 - 255 pages |
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Expressions et termes fréquents
Adieu amis amours baisez bercé bonheur et richesse cent-jours Cessez vos chants chansonnier chansons chante et ris Charles X Chateaubriand chauve est ridé Chypre a créé ciel se frayant Colibri cordon Corinthe corrigé les rois dansez Dansez vite Debraux délivrez-moi diable en falbala Dieu discours du trône Dodo doux ÉMILE DEBRAUX encens enfans fleurs gants et cours gloire Gotton hélas Jamais l'exil n'a Jeanne la Rousse jeunes l'aquilon a grondé L'enfant dormira tantôt l'exil n'a corrigé Lève-toi Lucien Bonaparte ménétrier de Meudon Messieurs moi je cours Nostradamus obéissez par-ci par-là passé peuple est partout pleurez Prends tes gants rends-moi mes beaux reprends ta couronne reviens révolution de Juillet rigodon Ris et chante sainte Ampoule singe des orangs-outangs surpris le braconnier Taconnet terre où moi Tourne la terre Trala tralala trouver là bas veillez sur Jeanne vide ou ronde Vieux vagabond vin de Chypre Voici venir l'huissier voix
Fréquemment cités
Page 216 - Dans un des couplets qui précèdent celui-ci, je parle des lyres que la France doit à M. de Chateaubriand. Je ne crains pas que ce vers soit démenti par la nouvelle école poétique , qui , née sous les ailes de l'aigle, s'est, avec raison , glorifiée souvent d'une telle origine. L'influence de l'auteur du Génie du christianisme s'est fait ressentir également à l'étranger, et il y aurait peutêtre justice à reconnaître que le chantre de Childe Harold est de la famille de René.
Page 170 - N'attendons pas, Dieu, que ton nom puissant, Qu'on jette en l'air comme un nom de passant, Soit, lettre à lettre, effacé de notre âme.
Page 33 - ... les désastres produisaient sur la classe la plus nombreuse. Le vin et l'amour ne pouvaient guère plus que fournir des cadres pour les idées qui préoccupaient le peuple exalté par la révolution, et ce n'était plus seulement avec les maris trompés, les procureurs avides et la barque à Caron, qu'on pouvait obtenir I'HONNEUR d'être chanté par nos artisans et nos soldats aux tables des guinguettes.
Page 84 - Conscrits, au pas; Ne pleurez pas , Ne pleurez pas ; Marchez au pas , Au pas , au pas , au pas , au pas
Page 161 - Il entre ! ô ciel ! que dois-je craindre ? Tu ne dis mot! quelle pâleur ! Hier tu t'es plaint de ta douleur , Toi qui souffres tant sans te plaindre.
Page 68 - Plus d'un pauvre vient implorer Le denier que je puis répandre , Qui n'a pas le temps de serrer La main qu'en passant j'aime à tendre. Toujours, toujours, Tourne la terre où moi je cours, Toujours, toujours, toujours, toujours.
Page 169 - Ils s'étaient faits les échos de leurs sons, Ne sachant pas qu'en une chaîne immense, Non pour nous seuls, mais pour tous, nous naissons. L'humanité manque de saints apôtres Qui leur aient dit : Enfants, suivez sa loi.
Page 10 - Mon admiration enthousiaste et constante pour le génie de l'empereur, ce qu'il inspirait d'idolâtrie au peuple, qui ne cessa de voir en lui le représentant de l'égalité victorieuse ; cette admiration , cette idolâtrie, qui devaient faire un jour de Napoléon le plus noble objet de mes chants, ne m'aveuglèrent jamais sur le despotisme toujours croissant de l'empire.
Page 153 - J'eus bien des os de vos repas ; J'ai bien dormi sur votre paille. Vieux vagabond , je ne vous maudis pas. J'aurais pu voler, moi, pauvre homme ; Mais non : mieux vaut tendre la main. Au plus, j'ai dérobe la pomme Qui mûrit au bord du chemin.
Page 2 - Pauvre inconnu, désappointé tant de fois, je n'osais compter sur le succès d'une démarche que personne n'appuyait. Mais le troisième jour, ô joie indicible! M. Lucien m'appelle auprès de lui, s'informe de ma position, qu'il adoucit bientôt; me parle en poète et me prodigue des encouragements et des conseils.