Étude sur la vie et les œuvres de Jean de Mairet

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E. Thorin, 1877 - 400 pages
 

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Page 30 - Là, content du succès que le mérite donne, Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée : Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée; Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.
Page 218 - Mais Corneille qui fait mieux parler les Grecs que les Grecs, les Romains que les Romains, les Carthaginois que les citoyens de Carthage ne parlaient eux-mêmes...
Page 31 - Ingrat, rends-moi mon Cid jusques au dernier mot : Après tu connaîtras, Corneille déplumée, Que l'esprit le plus vain est souvent le plus sot, Et qu'enfin tu me dois toute ta renommée.
Page 45 - ... d'ailleurs craignant que des tacites menaces que vous lui faites, vous ou quelqu'un de vos amis, n'en viennent aux effets qui...
Page 358 - C'est en vain qu'on se met en défense; Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n'est pas encor venu; II viendra; mais le temps ne m'en est pas connu.
Page 45 - ... d'ailleurs, craignant que, des tacites menaces que vous lui faites, vous ou quelqu'un de vos amis n'en viennent aux effets, qui tireraient des suites ruineuses à l'un et à l'autre, elle m'a commandé de vous écrire que, si vous voulez avoir la continuation de ses bonnes grâces, vous mettiez toutes vos injures sous le pied, et ne vous souveniez plus que de votre ancienne amitié, que j'ai charge de renouveler sur la table de ma chambre, à Paris, quand vous serez tous rassemblés.
Page 46 - Eminence; mais, pour vous dire ingénument ce que je pense de toutes vos procédures, j'estime que vous avez suffisamment puni le pauvre M. Corneille de ses vanités, et que ses faibles défenses ne demandaient pas des armes si fortes et si pénétrantes que les vôtres : vous verrez un de ces jours son Cid assez malmené par les sentiments de l'Académie.
Page 238 - Hou ! le dueil qui m'efforce, Donne à mon cœur langoureux telle force, Que je pourrais, ce me semble, froisser Du poing tes os, et tes flancs crevasser A coups de pied.
Page 93 - Toi , son vivant cercueil , reviens me dévorer. Cruel lion , reviens ; je te veux adorer. S'il faut que ma déesse en ton sang se confonde , Je te tiens pour l'autel le plus sacré du monde.
Page 47 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.

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