Cours de grammaire française: fondé sur l'histoire de la langue; théorie et exercices

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Hachette et Cie, 1883 - 336 pages

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Fréquemment cités

Page 266 - ... il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent ; il n'est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir, il se met derrière celui qui parle, recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire si on le regarde.
Page 296 - Donnez ! afin que Dieu, qui dote les familles, Donne à vos fils la force et la grâce à vos filles, Afin que votre vigne ait toujours un doux fruit, Afin qu'un blé plus mûr fasse plier vos granges...
Page 16 - Et l'R, en portant le bout de la langue jusqu'au haut du palais ; de sorte qu'étant frôlée par l'air qui sort avec force, elle lui cède, et revient toujours au même endroit, faisant une manière de tremblement : R, RA.
Page 307 - Le maréchal, après avoir lu, dit au roi : « Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses : il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 10 - Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents ; Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver ; vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait Tout : Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Page 65 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 172 - Helmstad, écrivit en 1595 l'histoire de cette dent, et prétendit qu'elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse, et qu'elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant, pour consoler les chrétiens affligés par les Turcs.
Page 233 - Lorsque le laboureur, regagnant sa chaumière, Trouve le soir son champ rasé par le tonnerre, II croit d'abord qu'un rêve a fasciné ses yeux. Et, doutant de lui-même, interroge les cieux. Partout la nuit est sombre, et la terre enflammée.
Page 267 - Où t'en vas-tu si belle, à l'heure du silence, Tomber comme une perle au sein profond des eaux ? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrête...
Page 296 - Donnez ! pour être aimé du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant même en s'inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel; Donnez ! afin qu'un jour, à votre heure dernière Contre tous vos péchés, vous ayez la prière D'un mendiant puissant au ciel ! VICTOR HUGO.—Les Feuilles d'Automne.

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