Œuvres de Moliere: avec des remarques grammaticales, des avertissemens et des observations sur chaque piéce, Volume 3Compagnie des libraires associés, 1788 |
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... Médecin étoit le premier ouvrage dans lequel Molière eût attaqué les Médecins ; ce- pendant , la première scène du ze acte du Festin de Pierre avoit déjà annoncé leur art comme une des grandes erreurs qui foient parmi les hommes toute ...
... Médecin étoit le premier ouvrage dans lequel Molière eût attaqué les Médecins ; ce- pendant , la première scène du ze acte du Festin de Pierre avoit déjà annoncé leur art comme une des grandes erreurs qui foient parmi les hommes toute ...
Page 340
... Médecins de la Cour . Seroit - ce abufer de la con- jecture , d'imaginer que notre Auteur en avoit au moins prévenu fon Maître , ou plutôt qu'il avoit reçu de ce Maître même le confeil de peindre ces nouveaux caractères , comme il en ...
... Médecins de la Cour . Seroit - ce abufer de la con- jecture , d'imaginer que notre Auteur en avoit au moins prévenu fon Maître , ou plutôt qu'il avoit reçu de ce Maître même le confeil de peindre ces nouveaux caractères , comme il en ...
Page 341
... Médecins , qu'il n'en a jamais fait le fujet principal de fes Co- médies , & qu'il ne les y a placés que comme ca- ractères fecondaires & faits pour égayer l'action à laquelle ils étoient fubordonnés . La liberté de jouer les Médecins ...
... Médecins , qu'il n'en a jamais fait le fujet principal de fes Co- médies , & qu'il ne les y a placés que comme ca- ractères fecondaires & faits pour égayer l'action à laquelle ils étoient fubordonnés . La liberté de jouer les Médecins ...
Page 342
... Médecins eft aussi ancienne que l'art du Théâtre . Voyez Aristophane , dans fa Comédie des Nuées , où il dit que ces Divinités Aériennes fervent d'alimens , & donnent de l'ame aux Sophiftes , aux Poëtes , & aux Médecins . οὺ γὰρ μὰ Δι ...
... Médecins eft aussi ancienne que l'art du Théâtre . Voyez Aristophane , dans fa Comédie des Nuées , où il dit que ces Divinités Aériennes fervent d'alimens , & donnent de l'ame aux Sophiftes , aux Poëtes , & aux Médecins . οὺ γὰρ μὰ Δι ...
Page 343
... Médecin auquel on l'a confié . On peut voir , fur - tout dans la fcène Plaute , par combien de queftions ridicules le ... Médecins de fon tems , eft bien au - deffous de ce qu'en écrivoit un de leurs confrères , & il auroit pu dire comme ...
... Médecin auquel on l'a confié . On peut voir , fur - tout dans la fcène Plaute , par combien de queftions ridicules le ... Médecins de fon tems , eft bien au - deffous de ce qu'en écrivoit un de leurs confrères , & il auroit pu dire comme ...
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Oeuvres de Molière: avec des remarques grammaticales des ..., Volume 3 Molière Affichage du livre entier - 1804 |
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Expressions et termes fréquents
ACASTE ACTE affez affure AGLANTE aime ainfi ALCANTOR ALCESTE ALCIDAS Alcine Allons ARBATE ARSINO auffi auroit avez avoit c'eft c'eſt CÉLIMENE CHARLOTTE chofe choſe ciel CINTHIE CLITAN DRE CLITANDRE cœur Comédie COMÉDIE-BALLET deffein DIMANCHE dire Don Juan Dorimene efprit Eft-ce ÉLIANTE ENTRÉE DE BALLET eſt êtes étoient étoit EURIAL faffe fans doute fcène feconde fecrets femble fens fentimens feroit fervir feul fieur foins foit FONANDRÈS fonger font fouffrir fouhaite fous fuis fujet GERONIMO grace homme IPHITAS j'ai JUAN bas l'amour L'AMOUR MÉDECIN laiffe LISETTE LUCINDE LYCISCA m'en Madame Mademoiſelle MARPHURIUS MATHURINE Médecins Meffieurs Mifantrope Molière monde Monfieur MORON n'eft n'eſt ORONTE paffer PANCRACE parler paroître penfée perfonne PHILINT PHILIS philofophe PIERRO plaifir Prince Princeffe PRINCESSE PRINCESSE D'ÉLIDE puiffe puifque raifon repréfentant rien s'eft s'il vous plaît SCÈNE PREMIÈRE Seigneur SGANAR SGANARELLE tems Théâtre TIRCIS TOMÈS veux voilà vois
Fréquemment cités
Page 440 - Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au public ces occupations, Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme, Le nom que dans la cour vous avez d'honnête homme, Pour prendre de la main d'un avide imprimeur Celui de ridicule et misérable auteur.
Page 229 - On goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre...
Page 439 - ORONTE. Est-ce que vous voulez me déclarer par là Que j'ai tort de vouloir... ALCESTE. Je ne dis pas cela.
Page 524 - Trahi de toutes parts, accablé d'injustices, Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d'être homme d'honneur on ait la liberté.
Page 427 - Oui, je vois ces défauts, dont votre âme murmure, Comme vices unis à l'humaine nature; Et mon esprit enfin n'est pas plus offensé De voir un homme fourbe, injuste, intéressé, Que de voir des vautours affamés de carnage, Des singes malfaisants et des loups pleins de rage.
Page 425 - Non! tout de bon, quittez toutes ces incartades; Le monde par vos soins ne se changera pas ; Et, puisque la franchise a pour vous tant d'appas, Je vous dirai tout franc que cette maladie, Partout où vous allez, donne la comédie, Et qu'un si grand courroux contre les mœurs du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens.
Page 322 - ... l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour, à la Cour sont les courtisans, les courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, la fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est...
Page 423 - Serait-il à propos, et de la bienséance, De dire à mille gens tout ce que d'eux on pense? Et, quand on a quelqu'un qu'on hait ou qui déplaît, Lui doit-on déclarer la chose comme elle est?
Page 424 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font; Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 427 - En courroux, comme vous, on ne me voit point être: Je prends tout doucement les hommes comme ils sont : J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font, Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe autant que votre bile.