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Exercices.

169e. Conjuguez:

Interrogativement: neiger;

Négativement: pleuvoir;
Interrogativement-négativement: tonner.

1700. Écrivez les verbes donnés au No. 158:

1o au passé défini et au plus-que-parfait interrogatifs ; 2o au futur antérieur et au conditionnel passé négatifs; 3o au subjonctif passé et au plus-que-parfait.

171e. Répondez aux questions suivantes :

1. Quel temps fait-il aujourd'hui ? Et hier? 2. Gèle-t-il maintenant? Et en janvier prochain? 3. Dans quelle saison. gèle-t-il? 4. Quand il fait chaud après avoir gelé, qu'arrivet-il? 5. Fait-il clair dans cette chambre? 6. Fait-il clair la nuit? 7. A quelle heure fait-il jour à cette époque de l'année? A quelle heure fait-il nuit? 8. Pleut-il à présent? 9. N'a-t-il pas plu la semaine dernière? 10. Ne fait-il pas bon dans cette salle? 11. Fait-il trop chaud? 12. Quand il tonne, fait-il toujours des éclairs? 13. Importe-t-il à l'enfant de s'instruire? 14. Faut-il travailler beaucoup pour apprendre une langue vivante?

160. Dans les phrases suivantes :

Il manque 10 francs.-Qu'est-il arrivé ?—Il n'y avait rien.- De quoi s'agit-il?-Il aurait suffi d'écrire,

les verbes manquer, arriver, avoir, etc., qui sont de leur nature des verbes ordinaires, sont employés accidentellement avec la forme et le sens impersonnels. Le sujet apparent est il; le sujet réel est mis sous forme de complément: dix francs, etc.

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Exercice.

1720. Tournez par la forme impersonnelle les phrases suivantes : 1. Cinq heures sonnent. 2. Un malheur est arrivé. 3. De grands cris s'élevèrent. 4. Bien des choses se sont passées en votre absence. 5. Dire votre nom suffira (suffire de). 6. Une idée m'est venue. 7. Quitter ma patrie me coûte (coûter de). 8. Pour compléter la somme, dix francs manquent encore. 9. De grands changements se produisirent alors. 10. Dix heures vont sonner.

Répondez aux questions suivantes en employant les temps du verbe il y a:

1. Qu'y a-t-il dans une rivière ? 2. En quel mois y a-t-il des fraises? 3. Y a-t-il beaucoup de Français aux ÉtatsUnis? 4. N'y a-t-il pas beaucoup d'Allemands en Amérique? 5. Quand y aura-t-il des pêches? 6. N'y avait-il pas des1 livres avant l'invention de l'imprimeric. 7. Y avaitil beaucoup de monde à l'église dimanche ? S. Croyez-vous qu'il y ait avantage à lire des ouvrages frivoles? 9. N'y eut-il pas jadis (= dans les temps anciens) des peuples civilisés en Amérique ?

Du verbe il faut.

161. Il faut que vous écriviez. Il vous faut écrire.

Il fallait que j'arrivasse.

Il a fallu qu'elle parlút.

Il me fallait arriver.

Il lui a fallu parler.

Ces phrases présentent un sens à peu près identique. On voit que, dans la première colonne, le verbe qui suit il faut est au subjonctif tandis que,

1 Des et non de parce que la phrase, quoique renfermant une négation, a en réalité un sens affirmatif.

3 Le subjonctif a quelquefois un sens plus impérieux ou exprime plus fortement la nécessité.

dans la seconde, il est à l'infinitif: dans le second cas le pronom sujet est transformé en régime indirect qui se met alors devant il faut. Cette dernière tournure est d'ordinaire plus élégante et, en général, préférable, sauf peut-être quand le second verbe doit se mettre au présent du subjonctif.

162. Il est aussi d'usage de dire: Il me faut de largent; - Il lui faudrait un habit neuf1 pour: J'ai besoin d'argent ou Je désire, je veux de l'argent, et Il aurait besoin d'un habit neuf.

Exercice.

173e. Changez le subjonctif en infinitif d'après le principe cidessus (161), et substituez, selon le cas, il faut à ses synonymes (162):

1. Ne faut-il pas que vous étudiiez? 2. Il faut que tu marches. 3. Il faudra que nous leur pardonnions. 4. Il fallut qu'elles partissent. 5. Il faudrait que vous finissiez ce soir. 6. Ne faut-il pas que vous veniez (venir) plus tôt. 7. A-t-il fallu qu'il payât tout? 8. Avez-vous besoin de monnaie? 9. Nous n'avons pas besoin de beaucoup d'argent. 10. Elle a besoin d'une robe légère. 11. Est-ce tout ce que tu veux? 12. Est-ce tout ce qu'elles désirent? 13. C'est tout ce que nous désirons. 14. Ne faut-il pas que tu reçoives tes amis? 15. Il aurait fallu que vous fussiez présent. 16. Faudra-t-il que je choisisse moi-même? 17. Que désirez-vous? 18. Je ne désire plus rien.

Remarques

sur l'orthographe de certains verbes de la 1re conjugaison.

163. Il me dit d'avancer et j'avançai.—Nous prononçons ainsi,

1 Dans cette tournure, il faut supposer que le verbe avoir est sousentendu après il faut.

Pourquoi la cédille sous le c dans avançai, prononçons, quand les infinitifs avancer, prononcer, n'en ont pas? Devant a, o le son naturel de c est dur, comme k; or, pour conserver le son doux de l'infinitif dans les verbes en cer, on indique par la cédille, (comme dans les exemples ci-dessus), que c devant a, o prend le son de s.

C'est en vertu du même principe qu'à la troisième conjugaison on écrit je reçois, je reçus.

164. Pour la même raison on dit:

En changeant (de l'inf. changer) de pays nous ne changeons pas de caractère.

C'est-à-dire que, pour ne pas modifier la prononciation de l'infinitif, lorsque dans les verbes terminés en ger, la terminaison commence par a ou o, on met un e après

le g.

165. Se promener fait je me promène; acheter, j'achète; semer, je sème; préférer, je préfère, etc.

C'est-à-dire que l'e muet ou l'é fermé1 de l'avant-dernière syllabe de certains verbes se change en è ouvert devant une syllabe muette.2

'L'Académie conserve toutefois l'é fermé au futur et au conditionnel des verbes ayant un é fermé à l'avant-dernière syllabe de l'infinitif. Elle écrit: J'espére et j'espérerai; il répéte et il répéterait.

En vertu du principe de prononciation qui demande, en général, une syllabe ouverte devant une syllabe muette. Cf. ¶ 81.

166. Toutefois appeler fait j'appelle, j'appellerai, et jeter, je jette, je jetterais. C'est que, au lieu de prendre un è ouvert, un certain nombre de verbes en eler, eter, doublent out devant une syllabe muette. Ce sont, entre autres, appeler et rappeler, atteler, chanceler, étinceler, grommeler, renouveler, etc., et cacheter, jeter, rejeter, caqueter, etc.

167. Enfin employer, essuyer, donnent il emploie, nous employons, ils emploient, j'essuie, j'essuyais, j'essuierai, c'est-à-dire que dans les verbes en oyer, uyer, l'y se change en i devant un

muet.

REMARQUES 1° Cette dernière règle s'applique également aux verbes des autres conjugaisons, comme voir, croire, etc. qui ont un y au participe présent: croyant, voyant. Ex. Nous voyons, ils voient; je croyais, que je croie, etc.

2o L'usage est de conserver l'y partout dans les verbes en ayer et eyer. Ainsi l'on dit ordinairement: Il paye, il payera; j'essayerai; cet enfant grasseye.

Exercices.

174e. L'élève écrira la 1re pers. sing. de tous les temps simples, ''infinitif et le participe présent de

placer, changer, se lever, céder, appeler, jeter, envoyer, s'essuyer.

175e. L'élève écrira à la 1re et à la Se pers. pl. de l'indicatif prísent, imparfait, passé défini, impératif et subjonctif présent

se corriger, rincer, rejeter, rappeler, s'appuyer, ne pas essayer.

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