Histoire de la Turquie, Volume 2

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V. Lecou, 1855
 

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Page 50 - Les peuples avec lesquels nous allons vivre sont mahométans ; leur premier article de foi est celui-ci : « II n'ya pas d'autre Dieu que Dieu, et Mahomet est son prophète.
Page 220 - ... arracher les mauvaises herbes qui encombrent les champs. A peine at-on coupé la récolte, que l'hiver arrive avec son froid terrible ; c'est pendant cette saison qu'on bat la moisson. Comme la froidure fait de larges crevasses au terrain, on répand de l'eau sur la surface de l'aire : elle gèle aussitôt, et procure aux travailleurs un emplacement toujours uni et d'une admirable propreté. Le froid excessif qui règne en Mongolie, peut être attribué...
Page 222 - Il est d'une taille médiocre ; mais ses grandes bottes en cuir et sa large robe en peau de mouton semblent lui raccourcir le corps, et le font paraître petit et trapu. Pour compléter ce portrait, il faut ajouter une démarche lourde et pesante, et un langage dur, criard et tout hérissé d'affreuses aspirations. Malgré ces dehors âpres et sauvages...
Page 223 - Nous sommes très-portés à croire que le portrait qu'en ont fait les anciens écrivains n'a pas été exagéré ; car on vit toujours ces hordes terribles, au temps de leurs gigantesques conquêtes, traînant à leur suite le meurtre, le pillage, l'incendie et toute espèce de fléaux. Cependant les Mongols sont-ils encore aujourd'hui tels qu'ils étaient autrefois? Nous croyons pouvoir affirmer le contraire, du moins en grande partie.
Page 222 - Mongol a le visage aplati, les pommettes des joues saillantes, le menton court et retiré, le front fuyant en arrière, les yeux petits, obliques, d'une teinte jaunâtre et comme tachés de bile, les cheveux noirs et rudes, la barbe peu fournie, la peau d'un brun très-foncé et d'une grossièreté extrême.
Page 220 - ... culture avance; certaines céréales, qui, au commencement, ne pouvaient pas prospérer à cause du froid, mûrissent maintenant avec un merveilleux succès. La Mongolie, à cause de ses vastes solitudes, est devenue le séjour d'un grand nombre d'animaux sauvages. On y rencontre presque à chaque pas des lièvres, des faisans, des aigles, des chèvres jaunes, des écureuils gris, des renards et des loups. Il est à remarquer que les loups de la Mongolie attaquent plus volontiers les hommes que...
Page 220 - ... étouffantes, surtout parmi les steppes sablonneuses ; mais elles ne durent que quelques journées. Les nuits pourtant sont presque toujours froides. Dans les pays mongols cultivés par les Chinois, en dehors de la grande muraille, tous les travaux de l'agriculture doivent être bâclés dans l'espace de trois mois. Quand la terre est suffisamment dégelée, on laboure à la hâte peu profondément, ou plutôt on ne fait qu'écorcher avec la charrue la superficie du terrain ; puis on sème aussitôt...

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