Dictionnaire raisonné d'équitationImprimé par D. Brière, 1833 - 304 pages |
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Expressions et termes fréquents
action aides air de manége allure assez assoupli Bellerophon bilité bonne position bouche bouche du cheval bride bridon cation caveçon chambrière changement de main changements de pieds châtiment cheval doit conformation contraction contredanses corps côté courses cravache croupe cuisses d'abord d'appui défaut défense déplacement disposer donner dresser écuyer écuyers ÉDUCATION RAISONNÉE effets du mors employer encolure épaules éperons équilibre exécuter exercices facile FALCADE filet flexion galop gracieux Guérinière hanches haute-école indis intel j'ai jambe gauche jambes de derrière jambes de devant jarrets jeunes chevaux l'action l'allure l'animal l'arrière-main l'art l'assiette l'assouplissement l'avant-main l'écuyer l'élève l'encolure l'équitation l'inaction leçons ligne martingale mauvaises positions ment mettre monter montoir mors aux dents mouvements moyens non-seulement opposer piaffer pistes poignets posi premier prendre pression principe progressivement promptement ramener rassembler reculer reins rênes résistance reste résultat s'enlève sauts secours selle sentir sera servir seule souvent tact tation tête tion travail en place trot vail vements
Fréquemment cités
Page 34 - CADENCE ( la ) est la précision des mouvements d'un cheval, lorsqu'il marche, trotte ou galope. Le cheval est cadencé quand ses temps sont assez purs, assez égaux pour laisser distinguer aisément la motion de chaque jambe, et quand celles-ci restent un moment comme suspendues en l'air. Pour obtenir et conserver cette brillante régularité, il faut que le cavalier, à l'aide de l'assiette, sente bien le mouvement des jambes et la disposition du corps de son cheval ; il faut, de plus, qu'il soit...
Page 220 - ... déplacement opéré , et c'est le déplacement naissant qu'il fallait prévenir. Il est donc impossible, avec ce genre d'exercice, de saisir justement le temps , et de le réprimer d'une manière convenable. Les piliers sont sans doute indispensables pour les airs relevés (que doit posséder ce qu'on appelle un sauteur) ; comme ces mouvements sont tous forcés et hors nature, il n'est pas étonnant qu'on emploie, pour l'y façonner, des moyens hors raison ; d'ailleurs, le cheval devant toujours...
Page 280 - Prévenez le retour au pas en entretenant son action par la chambrière, ou faites onduler horizontalement la plate-longe s'il précipite son allure; faites-le passer souvent du trot au pas, en vous servant du mot: Au pas! et en faisant un usage modéré du caveçon. Le galop s'obtiendra par les mêmes procédés quant à la chambrière ; mais lorsque vous prononcerez : Au galop! la voix prendra un ton plus élevé que pour le trot. Ce n'est pas le mot qui le force à obéir, mais des intonations...
Page 278 - On le fait venir à soi de trois pas de distance dont il est éloigné , en lui disant à haute voix : A moi! Il ne comprendra rien les premières fois; mais, qu'on se serve de la chambrière, en lui singlant de petits coups sur la partie inférieure du ventre, jusq 'à ce qu'il s'approche, puis on calmera l'irritation qui a dû suivre le châtiment, par la voix, les caresses et le sucre; on recommencera ce même travail, en lui donnant un peu plus de longe quand on sera assuré qu'il ne cherche...
Page 88 - Laisser échapper son cheval de la main , c'est tout lui rendre, afin qu'il prenne un galop accéléré. Je n'ai jamais été partisan de laisser ainsi le cheval livré à lui-même, d'abord parce qu'on perd les moyens de le diriger et de le secourir en modérant ses forces, ensuite parce qu'on se met à la merci de ses caprices ou de sa faiblesse. Il est vrai que certains chevaux seraient plus adroits avec la, liberté de leurs mouvements que sous le joug de moyens contre nature ; mais alors le...
Page 276 - La première chose à faire, c'est d'apprendre au cheval ce qu'on lui demande ; pour y arriver, il faut déterminer, par une série bien exacte d'actes intellectuels, ce qu'on veut fixer dans sa mémoire. Est-ce avec des coups qu'on lui donnera cette compréhension?
Page 275 - Il portait un gant, on tel autre gage qu'il plaisait à son maître de lui donner, étala personne qu'il lui désignait. Il sautait le bâton et passait à travers deux ou trois cercles les uns devant les autres, et faisait mille autres singeries. Après avoir parcouru une grande partie de l'Europe, son maître voulut se retirer; mais en passant par Arles, il s'y arrêta. Ces merveilles frappèrent tellement le peuple , et l'étonnement fut porté à tel point, qu'on le prit pour un sorcier. Piétro...
Page 74 - ... ment en avant. En même temps qu'on obtient ces résultats par celte manière délicate de diminuer les impressions du mors, on ne se trouve pas moins à même de saisir les à-propos pour corriger un déplacement de tête, de maintenir le cheval longtemps dans la même position, et de rendre invisibles les transmissions de forces du cavalier. Cependant, lorsque le cheval se maintient sans efforts dans une belle position, on peut sans crainte lui abandonner la main ; hors de ce cas, on commettrait...
Page 118 - GALOP, pour les moyens à employer.) ENTIER. Cheval entier à une main. (Voyez CHEVAL.; ENTRER DANS LES COINS, c'est pénétrer autant que possible dans les angles du manège ; il faut au cheval beaucoup de souplesse pour qu'il puisse se contourner ainsi, et que les jambes de derrière suivent exactement la même ligne que celles de devant. Du reste, le...
Page 199 - Ici, c'est donc encore sur lui-même que le cavalier doit agir en premier lieu. MENER SON CHEVAL SAGEMENT, c'est le conduire selon les règles de l'art, c'est-à-dire ne lui demander que ce qu'il peut faire, et le lui demander avec ménagement. Malheureusement, la manière de conduire un cheval tient le plus souvent au caractère du cavalier, et les principes sont inefficaces : la réflexion seule opère à cet égard. METTRE DANS LA MAIN. Le cheval dans la main est celui qui, soumis à la moindre...