Les ornemens de la mémoire, ou: Traits brillans des poètes français les plus célèbresImprimerie librairie romantique, 1830 - 250 pages |
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Page 125
... Sertorius , général du parti de Marius en Espagne . Il est bon de savoir que la faction de Sylla l'avait emporté sur celle de Marius , en sorte que tous les partisans de ce dernier avaient été obligés de prendre la fuite et de s'exiler ...
... Sertorius , général du parti de Marius en Espagne . Il est bon de savoir que la faction de Sylla l'avait emporté sur celle de Marius , en sorte que tous les partisans de ce dernier avaient été obligés de prendre la fuite et de s'exiler ...
Page 140
... Sertorius , un des plus grands hommes de guerre qu'il y ait eu parmi les Romains , fut de ce nombre ; il se réfugia en Espagne , y forma un parti considérable des restes de la faction de Marius ; il s'y soutint vaillamment contre toutes ...
... Sertorius , un des plus grands hommes de guerre qu'il y ait eu parmi les Romains , fut de ce nombre ; il se réfugia en Espagne , y forma un parti considérable des restes de la faction de Marius ; il s'y soutint vaillamment contre toutes ...
Page 141
... SERTORIUS . Seigneur , qui des mortels eût jamais osé croire Que la trève à tel point dût rehausser ma gloire ; Qu'un nom à qui la guerre a fait trop applaudir , Dans l'ombre de la paix trouvât à s'agrandir ? Certes , je doute encor si ...
... SERTORIUS . Seigneur , qui des mortels eût jamais osé croire Que la trève à tel point dût rehausser ma gloire ; Qu'un nom à qui la guerre a fait trop applaudir , Dans l'ombre de la paix trouvât à s'agrandir ? Certes , je doute encor si ...
Page 142
... SERTORIUS . Aussi me pourriez - vous épargner quelque peine Si vous vouliez avoir l'ame toute romaine ... Car je garde avec vous la même liberté Que si votre Sylla n'avait jamais été . Est - ce être tout Romain qu'être chef d'une guerre ...
... SERTORIUS . Aussi me pourriez - vous épargner quelque peine Si vous vouliez avoir l'ame toute romaine ... Car je garde avec vous la même liberté Que si votre Sylla n'avait jamais été . Est - ce être tout Romain qu'être chef d'une guerre ...
Page 143
... SERTORIUS . la liberté . Tandis que tous mes vœux sont pour Comme je vous estime , il m'est aisé de croire Que de la liberté vous faites votre gloire , # Que votre ame en secret lui donne tous ses vœux ; Mais si je m'en rapporte aux ...
... SERTORIUS . la liberté . Tandis que tous mes vœux sont pour Comme je vous estime , il m'est aisé de croire Que de la liberté vous faites votre gloire , # Que votre ame en secret lui donne tous ses vœux ; Mais si je m'en rapporte aux ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 169 - J'aime à voir comme vous l'instruisez. Enfin, Eliacin, vous avez su me plaire ; Vous n'êtes point, sans doute, un enfant ordinaire. Vous voyez, je suis Reine, et n'ai point d'héritier ; Laissez là cet habit, quittez ce vil métier ; Je veux vous faire part de toutes mes richesses, Essayez dès ce jour l'effet de mes promesses.
Page 241 - Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté ; Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots.
Page 81 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Ils s'aimeront toujours!
Page 193 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 138 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême, Le grand César, mon père, en a joui de même : D'un œil si différent tous deux l'ont regardé Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille., Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville ; L'autre, tout débonnaire, au milieu du Sénat, A vu trancher ses jours par un assassinat.
Page 205 - Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses : Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun étaient de petits saints.
Page 173 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple^ obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 173 - Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu sera toujours le premier de vos soins ; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 57 - Lorsqu'un époux mortel fut reçu dans son lit : Je puis choisir, dit-on, ou beaucoup d'ans sans gloire, Ou peu de jours suivis d'une longue mémoire. Mais, puisqu'il faut enfin que j'arrive au tombeau, Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare d'un sang reçu d'une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Kt, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom, et mourir tout entier?
Page 158 - Non, non : d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux , rendre un fils à sa mère.