Les ornemens de la mémoire, ou: Traits brillans des poètes français les plus célèbresImprimerie librairie romantique, 1830 - 250 pages |
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... jamais eu de plus spirituel et de plus délicat ? Les poëtes ont fait dans tous les temps les délices de leur siècle , et le charme des sociétés les plus illustres et les plus amusantes ; ils vivent encore pour nous dans leurs ouvrages ...
... jamais eu de plus spirituel et de plus délicat ? Les poëtes ont fait dans tous les temps les délices de leur siècle , et le charme des sociétés les plus illustres et les plus amusantes ; ils vivent encore pour nous dans leurs ouvrages ...
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... jamais fait de miracles pour convain- cre les athées , parce que ses ouvrages doivent suffire . L'athéisme est plutôt sur les lèvres dans le cœur , les nations les plus barbares ont une idée imparfaite de la Divinité . Cependant ...
... jamais fait de miracles pour convain- cre les athées , parce que ses ouvrages doivent suffire . L'athéisme est plutôt sur les lèvres dans le cœur , les nations les plus barbares ont une idée imparfaite de la Divinité . Cependant ...
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... jamais des lois sans un législateur ? ... Reconnaissons du moins celui par qui nous sommes Celui qui fait tout vivre et qui fait tout mouvoir : S'il donne l'être à tout ; l'a - t - il . pu recevoir ? Il précède les temps . Qui dira sa ...
... jamais des lois sans un législateur ? ... Reconnaissons du moins celui par qui nous sommes Celui qui fait tout vivre et qui fait tout mouvoir : S'il donne l'être à tout ; l'a - t - il . pu recevoir ? Il précède les temps . Qui dira sa ...
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... jamais une mère tremblante Soutenir de son fils la marche chancelante . Réchauffer son corps froid dans la dure saison , Ni par les châtimens appeler sa raison . Le démon contre nous eût eu de faibles armes . Hélas ! ce souvenir produit ...
... jamais une mère tremblante Soutenir de son fils la marche chancelante . Réchauffer son corps froid dans la dure saison , Ni par les châtimens appeler sa raison . Le démon contre nous eût eu de faibles armes . Hélas ! ce souvenir produit ...
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... jamais criminelle . Ainsi le tronc qui meurt voit mourir ses rameaux , Et la source infectée infecte ses ruisseaux ... Mais malgré cette nuit sur l'homme répandue , On découvre un rayon de sa gloire perdue . C'est du haut de son trône ...
... jamais criminelle . Ainsi le tronc qui meurt voit mourir ses rameaux , Et la source infectée infecte ses ruisseaux ... Mais malgré cette nuit sur l'homme répandue , On découvre un rayon de sa gloire perdue . C'est du haut de son trône ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 169 - J'aime à voir comme vous l'instruisez. Enfin, Eliacin, vous avez su me plaire ; Vous n'êtes point, sans doute, un enfant ordinaire. Vous voyez, je suis Reine, et n'ai point d'héritier ; Laissez là cet habit, quittez ce vil métier ; Je veux vous faire part de toutes mes richesses, Essayez dès ce jour l'effet de mes promesses.
Page 241 - Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté ; Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots.
Page 81 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Ils s'aimeront toujours!
Page 193 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 138 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême, Le grand César, mon père, en a joui de même : D'un œil si différent tous deux l'ont regardé Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille., Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville ; L'autre, tout débonnaire, au milieu du Sénat, A vu trancher ses jours par un assassinat.
Page 205 - Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses : Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun étaient de petits saints.
Page 173 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple^ obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 173 - Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu sera toujours le premier de vos soins ; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 57 - Lorsqu'un époux mortel fut reçu dans son lit : Je puis choisir, dit-on, ou beaucoup d'ans sans gloire, Ou peu de jours suivis d'une longue mémoire. Mais, puisqu'il faut enfin que j'arrive au tombeau, Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare d'un sang reçu d'une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Kt, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom, et mourir tout entier?
Page 158 - Non, non : d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux , rendre un fils à sa mère.