Les ornemens de la mémoire, ou: Traits brillans des poètes français les plus célèbresImprimerie librairie romantique, 1830 - 250 pages |
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... vœux ? Ils regardent le ciel , secours des malheureux , La nature qui parle en ce péril extrême , Leur fait lever les yeux vers l'asile suprême : Hommage que toujours rend un cœur effrayé Au Dieu que jusqu'alors il avait oublié . 2 La ...
... vœux ? Ils regardent le ciel , secours des malheureux , La nature qui parle en ce péril extrême , Leur fait lever les yeux vers l'asile suprême : Hommage que toujours rend un cœur effrayé Au Dieu que jusqu'alors il avait oublié . 2 La ...
Page 9
... vœux . La faim aux animaux ne faisait point la guerre , Le ble , pour se donner , sans peine ouvrant la terre , N'attendait pas qu'un boeuf pressé de l'aiguillon Traçât à pas tardifs un pénible sillon . La vigne offrait partout des ...
... vœux . La faim aux animaux ne faisait point la guerre , Le ble , pour se donner , sans peine ouvrant la terre , N'attendait pas qu'un boeuf pressé de l'aiguillon Traçât à pas tardifs un pénible sillon . La vigne offrait partout des ...
Page 14
... vœux et nos encens sont dus à son pouvoir . Cependant quel honneur en peut - il recevoir ? Quel bien lui revient - il de nos faibles hommages ? Lui seul il est sa fin , il s'aime en ses ouvrages . ( 1 ) Scimus quòd omnis creatura ...
... vœux et nos encens sont dus à son pouvoir . Cependant quel honneur en peut - il recevoir ? Quel bien lui revient - il de nos faibles hommages ? Lui seul il est sa fin , il s'aime en ses ouvrages . ( 1 ) Scimus quòd omnis creatura ...
Page 17
... vœux un bonheur plus solide , Et réglant leurs désirs par leur propre intérêt , Pour les porter à Dieu , leur montrer ce qu'il est . Ce Dieu , dont l'univers avait perdu l'idée , D'un rayon de sa grâce éclaira la Judée . Aux Hébreux ...
... vœux un bonheur plus solide , Et réglant leurs désirs par leur propre intérêt , Pour les porter à Dieu , leur montrer ce qu'il est . Ce Dieu , dont l'univers avait perdu l'idée , D'un rayon de sa grâce éclaira la Judée . Aux Hébreux ...
Page 18
... vœux criminels il ne porte l'ardeur Qu'à des dieux qui sont nés du penchant de son cœur . Ainsi des nations triomphent les prestiges . Grand Dieu ! de ta justice il n'est plus de vestiges , Qu'attends - tu pour punir ces forfaits ...
... vœux criminels il ne porte l'ardeur Qu'à des dieux qui sont nés du penchant de son cœur . Ainsi des nations triomphent les prestiges . Grand Dieu ! de ta justice il n'est plus de vestiges , Qu'attends - tu pour punir ces forfaits ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 169 - J'aime à voir comme vous l'instruisez. Enfin, Eliacin, vous avez su me plaire ; Vous n'êtes point, sans doute, un enfant ordinaire. Vous voyez, je suis Reine, et n'ai point d'héritier ; Laissez là cet habit, quittez ce vil métier ; Je veux vous faire part de toutes mes richesses, Essayez dès ce jour l'effet de mes promesses.
Page 241 - Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté ; Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots.
Page 81 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Ils s'aimeront toujours!
Page 193 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 138 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême, Le grand César, mon père, en a joui de même : D'un œil si différent tous deux l'ont regardé Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille., Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville ; L'autre, tout débonnaire, au milieu du Sénat, A vu trancher ses jours par un assassinat.
Page 205 - Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses : Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun étaient de petits saints.
Page 173 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple^ obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 173 - Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu sera toujours le premier de vos soins ; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 57 - Lorsqu'un époux mortel fut reçu dans son lit : Je puis choisir, dit-on, ou beaucoup d'ans sans gloire, Ou peu de jours suivis d'une longue mémoire. Mais, puisqu'il faut enfin que j'arrive au tombeau, Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare d'un sang reçu d'une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Kt, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom, et mourir tout entier?
Page 158 - Non, non : d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux , rendre un fils à sa mère.