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SOCIÉTÉ D'ÉCONOMIE POLITIQUE

Réunion du 5 avril 1862.

COMMUNICATIONS: Mort de M. Pommier.

Ouvrages présentés: Lectures d'économie politique rationnelle, par M. Wolkoff; · L'impôt dans le canton de Vaud, par M. Léon Walras; · Fragments de Timinomie, par M. Jacovénco;— Essai sur les révolutions... des républiques hispano-américaines, par M. Joseph Samper; Tableau des cours des principales valeurs, par M. A. Courtois. Rapprochement de trois faits la discussion sur le Traité de commerce au Corps législatif, la discussion de l'Usure au Sénat, la nomination de M. Michel Chevalier à la présidence du jury de l'Exposition universelle.

DISCUSSION. (Suite de la réunion du 5 mars.) Caractère (économique ou socialiste?) de l'abolition du servage.

M. Ch. Dunoyer, membre de l'Institut, a présidé cette réunion à laquelle avait été invité M. W. de Weschniakoff, vice-président du département de l'agriculture, au ministère des domaines de Russie."

M. le secrétaire perpétuel a annoncé la mort de M. Pommier, publiciste agronome, membre de la Société d'économie politique et de la Société centrale d'agriculture, frappé d'apoplexie dans un âge encore peu avancé. Né en 1798, dans un département agricole, aux environs de Paris, M. Pommier fondait en 1829 l'Écho des halles et marchés, feuille commerciale à laquelle il réunit l'Echo agricole, journal consacré aux questions d'économie et de technologie rurales. Il fut un des membres les plus actifs du Congrès agricole qui s'est réuni de 1844 à 1852, et il a publié un grand nombre d'articles, des rapports et quelques brochures sur le commerce des grains, l'industrie sucrière, la boulangerie, etc. D'abord protectioniste, M. Pommier avait été conduit à reconnaître la justesse des idées de liberté commerciale, qu'il a propagées avec talent et succès parmi les agriculteurs, et défendu avec courage contre l'esprit réglementaire et administratif. Ses efforts et ceux de M. de Lavergne avaient transformé, avant l'évolution du gouvernement, l'opinion de la presse agricole et des agriculteurs qui lisent, et il a plus d'une fois affronté la peine des avertissements, pouvant aboutir, on le sait, à la suppression. A cause de son caractère, de son talent, de son instruction et de son expérience, M. Pommier laisse dans la presse agricole une place qui sera difficilement remplie.

2o SÉRIE. T. XXXIV. — 15 avril 1862.

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M. le secrétaire perpétuel présente ensuite, au nom des auteurs, les écrits suivant récemment publiés :

Lectures d'économie politique rationnelle (1), par M. Mathieu Wolkoff, membre de la Société. Sous ce titre modeste, l'auteur, homme d'études, très-versé dans les questions de théorie, signale avec esprit et finesse les déviations qu'il a cru voir « dans les traités, les cours des professeurs et les discussions orales entre les économistes; » il s'attache à mettre en lumière les idées de M. de Thunen dont il a traduit l'ouvrage.

De l'impôt dans le canton de Vaud (2), par M. Léon Walras, membre de la Société. C'est le mémoire auquel un accessit a été décerné au concours ouvert par le conseil d'État du canton de Vaud sur les questions relatives à l'impôt. L'auteur traite de la question générale de l'impôt et émet des vues qui lui sont propres, et dont le complément se trouve dans un autre écrit qu'il a récemment publié sous le titre de Théorie critique de l'impôt (3).

Fragments de Timinomie (4) (de Timė, valeur), par M. Paul Jacovénco.

Essai sur les Révolutions politiques et la condition sociale des républiques colombiennes (hispano-américaines), par M. Joseph Samper (5), contenant un appendice sur l'orographie et la population de la Confédération grenadine.

Tableaux des cours des principales valeurs, du 17 janvier 1797 à nos jours, relevés sur les documents authentiques, par M. Alph. Courtois, membre de la Société (6). Ces intéressants tableaux contiennent de laborieux relevés faits sur les documents officiels et authentiques des Bourses de Paris, Lyon et Marseille, par un auteur qui joint à la conscience du statisticien, ami de la science, le savoir pratique du négociant.

Après ces diverses communications, M. Joseph Garnier demande la permission de rapprocher trois faits récents qui peuvent servir de mesure aux progrès que lui semblent avoir fait en France les principes de la liberté des transactions en général et de la liberté commerciale en particulier.

(1) 1 vol. in-18. 1861. Chez Guillaumin et C. Prix, 3 fr. 50.

(2) Brochure in-8°. Lausanne, Vincent.

(3) Brochure in-8°. 1861. Paris, Guillaumin et C..

(4) Brochure in-8°. 1862. Paris, B. Duprat.

(5) 1 vol. in-18. Paris, Thunot. 1861.

(6) In-4° oblong. 1862. Chez Garnier frères. Prix, 5 fr.

Dans la discussion de l'adresse, le traité de commerce avec l'Angleterre a été, comme il fallait s'y attendre, vivement attaqué: mais il ne paraft pas à M. Garnier qu'il ait été aussi généralement attaqué qu'on pouvait le supposer, et de plus on a pu remarquer qu'un des personnages les plus éminents de l'Assemblée, un des plus grands industriels de la France, un des leaders du parti protectioniste (1), a été amené à en présenter, pour ainsi dire, la défense. On avait accusé le traité des souffrances actuelles, et l'honorable orateur a parfaitement analysé les causes réelles de la situation, sans pouvoir attribuer au traité une action sensible. D'autre part, les représentants des intérêts agricoles n'ont formulé aucune plainte, et l'un des plus autorisés, M. Guillaumin, protectioniste au sein du Congrès agricole, a dit qu'il fallait bien avouer que le libreéchange des céréales venait de sauver la France d'une crise.

Le second fait signalé par M. Joseph Garnier, est la récente discussion au sein du Sénat sur la question de l'usure. Personne n'a été étonné de trouver M. Michel Chevalier sur la brèche pour défendre la doctrine de la liberté des transactions; mais on a été agréablement impressionné de rencontrer un autre sénateur, M. Forcade de la Roquette, aussi décidé en faveur des doctrines économiques; mais on a pu remarquer que M. Dupin aîné, l'adversaire déterminé de la proposition L'Herbette, en 1836, n'a pas argumenté avec la même foi en faveur de la loi de 1807, et qu'il a été amené à reconnaître l'utilité et l'importance des études économiques qui n'ont pas toujours été à l'abri de ses énergiques boutades.

Le troisième fait, c'est l'élection par le jury français de l'Exposition universelle à Londres, de M. Michel Chevalier, comme président, M. Michel Chevalier, quoique libre-échangiste pour les uns, parce que libre-échangiste pour les autres. Il y a dix ans, l'influence du parti protectioniste faisait exclure M. Chevalier de la liste du jury, bien qu'il fit partie des juris de 1839, 1844 et 1849.

M. DUPUIT, inspecteur général des ponts et chaussées, ne partage pas la satisfaction de M. Joseph Garnier, et il ne pense pas que la discussion du Corps législatif puisse être donnée comme une preuve des progrès des doctrines économiques.

Les orateurs qui ont défendu le traité de commerce ont cherché à en amoindrir les résultats. Quand leurs adversaires leur disaient qu'il était entré en France beaucoup de marchandises anglaises, et qu'il en était sorti peu de marchandises françaises, ils n'ont pas manqué de contester tous les chiffres; ils ont fait observer qu'il ne fallait pas juger la

(1) M. Schneider, vice-président du Corps législatif. (Note du rédacteur.)

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