PARIS-LYON-MARSEILLE. MAI 1862. VERSER. RENTES.-BANQUES.-CHEMINS DE FER. 100 RESTE A PAIR. 100 D 500 1000 500 250 4 1/2 0/0 (1825), jouiss. 22 mars 1862... Ardennes, anc. act., jouissance janv. 1862. FONDS DIVERS -- 12304 canaux, act. de capit. 100 100 -- -- -- -- 30/0 ext., 1856,j.j.62 .... 125 Ce L. des v. de Paris. 500 Chat. et Comment. 420 » 420 D D 911/2 941/2 94 403/4 562 50 403/4 227 50 215 1240 > 1125 97 50 - α BULLETIN FINANCIER DE L'ÉTRANGER Discussion financière au parlement anglais. Finances prospères de l'Inde. Consommation et com Réformes financières en SOMMAIRE. Elle est bien curieuse la lutte que se livrent en Angleterre le besoin d'économies budgétaires, d'une part, et l'entraînement aux fortes dépenses budgétaires, de l'autre. Ces deux courants viennent encore une fois de se trouver en présence dans la brillante joute oratoire dont le parlement a retenti mardi dernier. Elle était provoqué, on le sait, par la motion de M. Stansfeld, un des membres les plus jeunes du parti libéral. M. Stansfeld proposait la motion que voici : « Dans l'opinion de la Chambre, les dépenses nationales sont susceptibles de réduction, sans que la sécurité, l'indépendance et l'influence légitime du pays soient compromises.» Des amendements proposés par lord Montagu, par MM. Horsman et Walpold cherchaient à atténuer ou à renforcer le blâme qu'exprimait la motion Stansfeld contre les dépenses exagérées de l'administration actuelle. Le chef de cette administration n'osait contester ni l'exagération des dépenses ni la nécessité de revenir à un régime plus économique; il cherchait à faire prendre patience à la Chambre, en lui montrant qu'un commencement de retour était déjà fait. Lord Palmerston opposait, en effet, à la motion Stansfeld la motion que voici : « La Chambre, profondément convaincue de la nécessité de l'économie dans tous les départements de l'État, n'oublie pas l'obligation de pourvoir à la sécurité du pays à l'intérieur et à la protection de ses intérêts à l'étranger. La Chambre voit avec satisfaction la réduction déjà opérée dans les dépenses nationales et espère qu'à l'avenir les réductions que l'état de choses pourra justifier seront opérées. » La discussion à laquelle, à part les auteurs des amendements, se sont mêlés les orateurs les plus éminents des diverses fractions de la Chambre, notamment MM. Disraéli, Cobden et Bright, a prouvé cependant que lord Palmerston n'avait pas une foi entière dans l'efficacité des circonstances atténuantes que faisait valoir sa motion pour modifier le jugement de la Chambre. Il a préféré éluder le débat sur le fond de la question. Après avoir montré en passant que la motion Stansfeld venait ou trop tard ou trop tôt (puisque le budget de 1862-1863 était déjà voté et que personne ne saurait encore dire, au milieu de quelles circonstances et sous la pression de quelles nécessités le parlement aura à voter le budget de l'exercice prochain), lord Palmerston s'empressait de transporter le débat sur le domaine politique, d'élever le simple avertissement budgétaire, proposé par M. Stansfeld et ses amis, à la hauteur d'une question de cabinet. Le chef du ministère savait parfaitement, et tout le monde avec lui, que ni les conservateurs ni les radicaux ne |