Images de page
PDF
ePub

Dis-moi, je t'en conjure... (I, Dép. a. 41).

[ocr errors]

Eh! je vous en conjure de toute la dévotion de mon cœur (II, 106, Préc. Je vous en conjure par tout ce qui est le plus capable de vous toucher (V, 182, D. Juan, IV, vi).

Connoissance: Connoissances [d'un cerf] (III, Fách. 564 : note).

(La fresque)... Veut un esprit où se rencontre unie

La pleine connoissance avec le grand génie (IX, Val-de-Gr. 264).

(Un moi)... qui de nos secrets a connoissance pleine (VI, Amph. 738). (J'ai cherché un biais) De faire entrer chez vous le desir des sciences, De vous insinuer les belles connoissances (IX, F. sav. 1070). [I]... vous a fait un mot, où vous pourrez, je pense,

Du fond de ce mystère avoir la connoissance (V, Mis. 1470).

C'est aux yeux des Thébains que je veux avec vous

De la vérité pure ouvrir la connoissance (VI, Amph. 1687 : note).

Je te connois lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connoissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer (V, 98, D. Juan, I, 1). Elle (la philosophie) nous a été donnée pour porter nos esprits à la connoissance d'un Dieu par la contemplation des merveilles de la nature (IV, 381, Tart. Préf.).

Voy. CAUSE (Sans connoissance de).

[Mar. f. 1.) Combien aviez-vous d'années lorsque nous fimes connoissance? (IV, 20, Il faut avoir la connoissance de tous ces Messieurs-là, si l'on veut être du beau monde (II, 80, Préc. Ix; voy. IX, F. sav. 930).

Il étoit (ce portrait) en des mains de votre connoissance (II, Sgan. 282). Ne trouves-tu pas, comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopinée de notre connoissance? (IX, 291, Mal. im. I, 1v.) Dans la manière dont nous fìmes connaissance. Connoisseur, connoisseuse : [de-Gr. 284). [La fresque a] Charmé du grand Paris les connoisseurs habiles (IX, ValIl est vrai qu'elle n'est pas (cette comédie) approuvée par les connoisseurs (III, 344, Crit. v1).

Il y en a tel [de ces Messieurs-là] dont il ne faut que la seule fréquentation pour vous donner bruit de connoisseuse (II, 80, Préc. Ix).

Il est assuré, au sentiment des connoisseurs qui ont vu la répétition, que Lully n'a jamais rien fait de plus beau (VI, 601, Gr. Div. roy.: dans l'original on a imprimé connoisseus, et Philidor, dans sa copie, a écrit connoisseux).

Connoître, avec un régime nom de personne; se connoître :

[f. 1).

Je connus feu son père en mon voyage à Rome (F. sav. 343; cf. IV, 21, Mar. Je fis la connoissance de son père.... Voy. CONNOISSANCE (Faire).

Je ne sais, du moment que je vous ai connu,

Si sur votre sujet j'ai l'esprit prévenu, (Mais.....) (IX, F. sav. 839). SGAN. De quoi donc connoissez-vous Monsieur ? Lis. De l'avoir vu l'autre jour chez... (V, 320, Am. med. II, II: note).

De ces gens qui de rien veulent fort vous connoitre (III, Fách. 44: note). Monsieur, suis-je connu de vous? (VI, 525, G. D. I, v.)

CLEAN. Ce ne sont point ici des choses où les enfants soient obligés de déférer aux pères; et l'amour ne connoit personne. HARP. Je te ferai bien me connoître, avec de bons coups de bâton! (VII, 165, 166, Av. IV, ш.) L'amour ne considère personne, ne fait acception de personne. Monsieur Jourdain... sait, dans sa gloire, connoître encore ses amis (VIII, 200, Bourg. g. V, 1).

Vous ne me connoissez pas encore. Vous me faites grand tort de juger de moi par les autres (V, 119, D. Juan, II, 11).

Je connois votre cœur pour le plus grand coureur du monde (V, 86, D. Juan, I, 11; cf. III, Éc. d. f. 1089).

Vous l'avez fort connu?... Et vous l'avez connu pour gentilhomme? (VIII, 169, Bourg. g. IV, 11.)

Ceux... que chacun connoit pour être véritablement touchés.... On a beau savoir leurs intrigues et les connoître pour ce qu'ils sont... (V, 193, 194, D. Juan, V, 1).

Partout il est connu pour tout ce qu'il peut être (V, Mis. 126).

Coquins, je vous apprendrai à laisser M. Dimanche dans une antichambre,
et je vous ferai connoitre les gens (V, 166, D. Juan, IV, 1).
Vos yeux, vos propres yeux se connoissent trop bien,

Pour pouvoir de ma part redouter jamais rien (I, Ét. 1909).
Connaissent leur puissance.

Ah! ah! ah! je vous apprendrai à vous connoître ! Ces canailles-là s'osent jouer à moi (II, 73, Préc. vii; voy. II, 110).

A reconnaître ce que vous êtes, le peu que vous êtes. Cf. SE MÉCONNOITRE. Apprenez... qu'il y a grande différence de vous à nous, et que vous devez vous connoître (VI, 517, G. D. I, iv: note; voy. III, Éc. d. f. 693).

Connoître (ayant un régime nom de chose), savoir:

De ces détachements je ne connois point l'art (IX, F. sav. 1216).
Feindre à s'ouvrir à moi, dont vous avez connu

Dans tous vos intérêts l'esprit si retenu! (I, Dép. a. 353.)

Vous méritez... une meilleure fortune; et le Ciel, qui le connoît [le sait] bien, m'a conduit ici tout exprès... (V, 117, D. Juan, II, 11).

Je connois ce qui nous a fait mépriser (II, 56, Préc. 1).

TOIN. Vous n'êtes point bien si vous n'en parlez à toute heure. Angél. Puisque tu connois cela, que n'es-tu donc la première à m'en entretenir? (IX, 290, Mal. im. Î, Iv.)

Voy. encore I, Dép. a. 44, 576, 1295.

Connoître, distinguer, voir, s'apercevoir que, reconnaître, comprendre :
A connoitre un pourpoint d'avec un haut de chausse (IX, F. sav. 580).
Il est aisé à connoitre : c'est un homme qui a une large barbe noire (VÍ,
51, Méd. m. l. I, Iv).

SBRIG. [à Pourceaugnac déguisé] : Je ne crois pas qu'en cet état on puisse jamais vous connoître (VII, 320, Pourc. II, 11).

Voy. I, Ét. 1403; III, Rem. au R. 71; VI, Mélic. 36.

Je les connoîtrai bien (les louis faux); montrez, montrez-les moi (I, Ét. 650). Mais il faut maintenant puisque je l'ai connue [reconnue],

Qu'elle fasse savoir ce qu'elle est devenue (I, Ét. 1975).

Jetez ici (sur ce billet) les yeux, et connoissez vos traits (II, D. Garc. 559 et V, Mis. 1324). Votre écriture.

Le moyen de connoitre où est le beau vers, si le comédien ne s'y arrête? (II, 93, Préc. Ix.)

Il est (ce billet) de Done Ignès, à ce que je connoi (II, D. Garc. 361). Madame, mon abord, comme je connois bien

Assez mal à propos trouble votre entretien (II, D. Garc. 966).

Comme je le vois, m'en aperçois.

En tout vous êtes un grand maître :

C'est ici que je le connois (VIII, Psy. 947).

CLIT. tâtant le pouls à Sganarelle. Votre fille est bien malade. SGAN. Vous connoissez cela ici? (V, 344, Am. méd. III, v.)

Le Roi connut tant de conformité entre ceux qu'une véritable dévotion met dans le chemin du Ciel et ceux qu'une vaine ostentation des bonnes œuvres... (IV, 231, Plais. de l'Ile ench.).

C'est un fait à n'y rien connoître (VI, Amph. 773).

A n'y rien comprendre.

ARG. Qu'est-ce? vous voilà toute ébaubie? ANGÉL. C'est mon père que

je connois que vous avez parlé d'une personne, et que j'ai entendu une autre (IX, 298, Mal. im. I, v). Je m'aperçois, je comprends que.... Vous voyez votre erreur, et vous avez connu

Que par un zèle feint vous étiez prévenu (IV, Tart. 1611).

Je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur (VII, 398, Am. magn. I, 11).

Mais enfin je connus, ô beauté toute aimable,

Que cette passion peut n'être point coupable (IV, Tart. 949).

On connottra... que, n'étant autre chose qu'un poëme ingénieux,... on ne sauroit la censurer sans injustice (la comédie) (IV, 380, Tart. Préf.). Comme je commence à connoitre qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance... (III, 226, Éc. d. f. Lettre d'Agnès; cf. V, Mis. 1791).

[ocr errors]

Voy. encore VII, 140, Av. III, Iv; I, Ét. 1357; I, Dép. a. 1719; II, Éc. d. m. 356; II, D. Garc. 1548; IV, Pr. ďÉ. 271; VI, Mélic. 206; VIII, Psy. 676; IX, F. sav. 1151.

640).

Je connoitrai bien si vous l'aurez instruite (IX, F. sav. La résolution où il vous écrivit hier qu'il étoit... est une prompte voie à vous faire connoître s'il dit vrai, ou non (IX, 293, Mal. im. I, iv). Faire connoître, encore: II, D. Garc. 676; IX, F. sav. 703, 1402, 1763. Connoître (se) à, en: M° A DANS. Je voudrois pour lui qu'il se connút mieux qu'il ne fait aux choses que nous lui donnons. M DE MUS. Il est vrai qu'il les connoit mal... (VIII, 47, Bourg. g. I, 1).

[La cour]... a du sens commun pour se connoitre à tout (IX, F. sav. 1343). Voy. III, 355, Crit. vi; VI, 84, Méd. m. l. II, 1v; VII, 107, Av. II, v. Consultes-en ton goût : il s'y connoît en maître (IX, Val-de-Gr. 36o). Je tiens pour le bécarre: vous savez que je m'y connois (VI, 237, Sic. 1). De ces gens qui... parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connoitre (III, 335, Crit. v). [I, 11). ÉR. Nous dis-tu vrai? SB. Oui, si je me connois en gens (VII, 243, Poure. Voy. V, 341, Am. méd. III, 11I. Cf. GIBIER, PHYSIONOMIE, PLAISIRS. Comme il se connoissoit fort bien en étoffes... (VIII, 169, Bourg. g. IV, ш).

:

Conquête Oui, j'aime qu'un secours, qui hasarde [met en péril] sa tête, Semble à sa passion donner droit de conquête (II, D. Garc. 128).

[ocr errors]

On ne veut devoir qu'à son propre mérite

La conquête de ses amants (VIII, Psy. 502; cf. IV, Pr. d'É. 54).

L'on n'en voit point de si fière qui ne s'applaudisse en son cœur des conquêtes que font ses yeux (VI, 247, Sic. vi; voy. V, Mis. 805, 1021; IX, F. sav. 92, 140; VIII, 572, Escarb. 11).

Comme Alexandre, je souhaiterois qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses (V, 88, D. Juan, I, 11).

Conquêts, terme de droit : III, Éc. d. f. 1074.

Consacrer: (Cette Princesse) Dont au grand Dieu naissant...

Le zèle magnifique a consacré ce lieu (IX, Val-de-Gr. 210).

On me reproche d'avoir mis des termes de piété dans la bouche de mon Imposteur.... Il suffit... que j'en aie retranché les termes consacrés, dont on auroit eu peine à lui entendre faire un mauvais usage (IV, 378, Tart. Préf.).

Ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes vœux (IV, 188, Pr. d'É. III, Iv; cf. IX, F. sav. 1530).

Mon cœur vous consacroit une flamme immortelle (IX, F. sav. 139).
Aristote a consacré des veilles au théâtre (IV, 380, Tart. Préf.).

Consacrez d'autres soins à sa pleine victoire :

Vos louanges n'ont rien qui flatte ses desirs (IX, 268, I Prol. du Mal.

Conscience. Voy. DÉTOURS (les) de la conscience.

[im.).

...

Mais dis, en bonnne conscience,

(Au mystère...) Est-il quelque ombre d'apparence? (VI, Amph. 768.) En conscience, vous en payerez cela (VI, 61, Méd. m. l. I, v). Parlerai-je, Monsieur, selon ma conscience,

Ou comme auprès des grands on le voit usité? (VI, Amph. 709.)

(Il est une science) D'étendre les liens de notre conscience (Tart. 1490). Oui,... je puis vous dire les choses sans blesser ma conscience (VII, 297, Pourc. II, IV).

Mais, Monsieur, mettez la main à la conscience: est-ce que vous êtes malade? (IX, 299, Mal. im. I, v).

Je te le mets sur ta conscience au moins (VII, 69, 4v. I, 111).

Je n'ai pas le courage de les mener [mes chevaux], et je ferois conscience de leur donner des coups de fouet, en l'état où ils sont (VII, 132, Av. III, 1). De ces gens... qui ne font non plus de conscience de tuer un homme que d'avaler un verre de vin (VIII, 457, Scap. II, v).

J'ai trop de conscience pour cela.... Ne m'allez pas tromper...: il y auroit de la conscience à vous (V, 118, 120, D. Juan, II, 11).

C'est une conscience de voir une pauvre jeune femme traitée de la façon (VI, 588, G. D. III, vii; cf. IV, Tart. 549). De consentir plus longtemps à voir....

C'est conscience de le battre (V, 124, D. Juan, II, 11; cf. II, Éc. d. m.
Pouvois-je, après tout, avoir la conscience

...

245;

[III, Fách. 143).

De le laisser mourir faute d'une assistance ? (III, Éc. d. f. 539.)

Pouvais-je me mettre sur la conscience, avoir le cœur de... :

Quoi! de tuer un homme auriez-vous conscience?

(Scène II, vers 167 du Florentin. Voy. La Fontaine, t. VII, p. 413 et note 8.) Par un pur motif de conscience (V, 98, D. Juan, I, ш).

Ce fut par un motif de cas de conscience (IV, Tart. 1585).

Conseil: Allons voir quel conseil on doit vous faire élire (IV, Tart. 1822 : note; voy. II, D. Garc. 1492).

Il faut, pour me donner conseil, que je voie ma cassette (VII, 203, Av. V, vi; voy. I, Dép. a. 1164, 1166).

Seigneur, quand vous aurez reçu quelque soufflet, je suis homme aussi de conseil, et je pourrai vous rendre la pareille (VI, 268, Sic. x11).

Il est informé de tout ce qui s'agite dans le Conseil d'en haut du PrêteJean et du Grand Mogol (VIII, 555, Escarb. 1: note).

Conseils, terme de pratique : VIII, 465, Scap. II, v : note.

Conseiller, subst. : (Sais-tu) Que chez moi les avis ont de tristes salaires, Qu'un valet conseiller y fait mal ses affaires ? (I, Ét. 51.)

MONSIEUR TIBAUDIER, conseiller, amant de la Comtesse (VIII, 549, Escarb. Acteurs note; cf. VIII, 572, 573).

Le conseiller des graces [le miroir]: II, 70, Préc. vi: note.

Conseiller, verbe (Ce doit être à vous) A me donner conseil....
Conseillez-moi, Frosine (I, Dép. a. 1168).

(J'ai) besoin d'un bon conseil sur cette matière ... Je vous prie de me conseiller tous ce que je dois faire (V, 304, Am. med. I, 1).

(Une bile) Qui veut me conseiller quelque action virile (II, Sgan. 470). Conseiller (se): Je me suis... conseillé au Ciel pour cela; mais, lorsque je l'ai consulté... (V, 198, D. Juan, V, 111).

ÉRIPH. Si je me conseillois à vous pour ce choix ? SOSTR. Si vous vous conseilliez à moi, je serois fort embarrassé (VII, 416, Am. magn. II, 111: note). Consentement: Ce titre [de mère] n'a rien qui me choque, puisque, de mon consentement, je me suis exposée à le recevoir (VII, 401, Am. magn. I, 11). (Le père) Donne à cette hyménée un plein consentement (I, Ét. 2010). Consentir, admettre :

ARBAT. Ce trait, Moron, n'est pas généreux. MOR. J'y consens:

LEX. DE M.

15

Il n'est pas généreux, mais il est de bon sens (IV, Pr. ďÉ. 219). Mais je veux consentir qu'elle soit [la lettre] pour un autre (V, Mis. 1341). Consentir, vouloir bien, accorder :

Puisque nous consentons à l'arrêt qu'on peut rendre (VI, Mélic. 279). Non, non, un franc aveu n'a rien que j'appréhende :

J'y consens pour ma part (V, Mis. 1638).

Je consens qu'une femme ait des clartés de tout (IX, F. sav. 218). Consentir que... Voy. encore II, Éc. d. m. 1025; VI, Amph. 1189. Consentir de... (et un infinitif): (Un cœur) Peut-il bien consentir, hélas! D'être donné par ce qu'il aime? (VIII, Psy. 477, 478.)

Consentir à... (et l'infinitif): VIII, 205, Bourg. g. V, vi; IX, F. sav. 247. Absolument: A-t-elle consenti? L'affaire est-elle faite? (IX, F. sav. 644.) Activement: Mais je mourrai plutôt que de consentir rien (II, D. Garc. 373). Conséquence: M DE PHIL. Bien tirer une conséquence par le moyen des figures Barbara, Celarent... (VIII, 82, Bourg. g. II, iv).

Toute la conséquence qu'on peut tirer de cette diversité d'opinions... c'est que... (IV, 379, Tart. Préf.).

Et de là nous pouvons tirer des conséquences,
[1013).
Qu'on n'acquiert point leur cœur sans de grandes avances, (Que...) (Mis.
Laissez aux libertins ces sottes conséquences (IV, Tart. 1621).

On n'enveloppe point, dans une fausse conséquence, la bonté des choses que l'on corrompt avec la malice des corrupteurs (IV, 381, Tart. Préf.). SGAN. Parbleu! il faut bien qu'il me le semble, puisque cela est. MARPH. Ce n'est pas une conséquence; et il peut vous sembler, sans que la chose soit véritable (IV, 48, Mar. f. v).

C'est ce qui fait pour vous, et sur ces conséquences

Votre amour doit fonder de grandes espérances (II, Éc. d. m. 315).
Vous êtes du métier, vous savez les conséquences (IX, 347, Mal. im. II, v).
C'est un jeune sot, qui ne sait pas encore la conséquence des paroles qu'il
dit (VII, 146, Av. III, vii).,

Celui-ci (ce vice) est, dans l'État, d'une conséquence bien plus dangereuse
que tous les autres (IV, 377, Tart. Préf.; cf. V, 328, Am. méd. II,
Ce procès m'est d'une conséquence tout à fait grande (VII, 118, Av. II, v)
Un homme mort n'est qu'un homme mort, et ne fait point de conséquence
(V, 324, Am. méd. II, 1). Et cela n'a pas de suite, n'est pas une affaire.
Il s'agit d'une chose de conséquence... (IV, 18, Mar. f. 1; voy. II, D. Garc.
1512, 1696; VII, 291, Pourc. II, II). D'importance.

Une affaire de la dernière conséquence (VI, 574, G. D. III, iv; voy. V, 97, D. Juan, I, ш).

(Un homme) de ma conséquence (VI, 120, Méd. m. l. III, x1).

Conserver, se conserver: Savez-vous... que c'est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit... ? (IX, 396, Mal. im. III, in.)

Oui, je suis Dom Alphonse et mon sort conservé... (II, D. Garc. 1746). Les uns à s'exposer trouvent mille délices;

Moi, j'en trouve à me conserver (VI, Amph. 730).

(Elle n'a d'autre soin) Que de se conserver à vous... (IV, Tart. 776).

Et rien ne fait tant voir sa constance éprouvée (de notre amitié)

Que de se conserver au milieu de l'amour (VIII, Psy. 414).

Conservons-nous donc dans le degré d'estime où leur foiblesse [des hommes] nous a mis (V, 338, Am. méd. III, 1).

Hélas! dans cette humeur conservez-le toujours (IX, F. sav. 1447).

Conserver tout le monde est votre grande étude (Mis. 1641; cf. Dép. a. 1226). L'ayant plus de douze ans conservé [le secret] dans son âme (Dép. a. 388). Et pour mieux conserver l'estime et le respect qu'on doit aux vrais dévots... (IV, 387, Tart. 1o Plac.).

« PrécédentContinuer »