Voy. encore pas dans ce tour interrogatif : 1, Ét. 1497; II, D. Garc. 62; II, gan. 55, 453; II, Éc. d. m, 337, 385 ; III, Éc. d. f. 924, 1983, 1088; IV, Tart. 603. Est-ce pas vous Clitandre? (VI, 569, G. D. III, 11.) (note.) D. II, v1 : note; cf. III, Éc. d. f. 272, 332; III, Fách. 742.). 10go). Un homme.., sage et posé...; ne parlant jamais que bien à propos; point prompt à décider; point du tout exagérateur incommode (VII, 410, Am, magn. II, 1). MR D'ARMEs. Les jambes point tant écartées... Le bras pas tout à fait si étendu (VIII, 72, Bourg. g. II, 11). (L'encolure d'un cygue...;) Point d'épaules non plus qu'un lièvre; court-jointé... (III, Fach. 529). Mon Dieu! point de façons... (IX, F. sav. 311). Voy. Point d'Affaire. SBRIG. Il faut bien... que vous ayez étudié la pratique. Pourc. Point : ce n'est que le sens commun qui me fait juger que... (VII, 315, Pourc. II, X). Dand. Viens, te dis-je. Colin, Point : vous me voulez baitre (VI, 573, 6. D. III, IV; cf. VI, 541; IV, Tart. 848, V, Mis, 564; IX, F. sav. 824). Pailam. Vous lui parlez d'un ton tout à fait obligeant. Chrys. Moi? point (IX, F. sav. 510; cf. 651). ÉROXÈNE. La bienséance y semble un peu blessée. Lyc. Ah! point (VI, Mélic. 167). ARN. Le galant ne desire Que de vous abuser, et puis après s'en rire. Ags. Oh! point (III, Éc. d. f. 593). Dor. Vous n'avez qu'à me dire si cela vous embarrasse. M. JOURD. Point, Monsieur (VIII, 117, Bourg. g. III, 1v). El. Vous êtes si belle! Clim, Point, point (III, 418, Impr. iv; cf. II, Éc. d. m. 759). M. Din. Je suis bien comme cela. D. J. Point, point, je veux que vous soyez assis contre moi (V, 167, D. Juan, IV, in; cf. IX, 342, Mal, im, Luc. Moi? Point du lout; c'est vous qui l'avez résolu. (II, 1). Ex. Moi? Je vous ai cru là faire un plaisir extrême. Luc. Point, vous avez voulu vous contenter vous-même (Dep. a. 1400 cf. IX, F. sav. 181 et 1402). D. Ped. Cela vous détourne de votre ouvrage. Adr. Ah! point du tout (VI, 265, Sic. XI; cf. V, 197, D. Juan, V, 11; I, Ét. 1069). 50 et 6° Emploi et non-emploi de ne dans des propositions complétives, après des comparatifs, des propositions négatives ou interro gatives, après certains verbes. GR.-RENÉ. Est-ce que tu consens que jamais je ne t'aime? Mar. Moi? ce que tu voudras (I, Dép. a. 1450). Il s'en faut plus d'un grand demi-pied que leurs hauts-de-chausses ne soient assez larges (II, 65, Préc. iv). Il en aura toujours moins (d'ennui) qu'il n'a mérité (II, D. Garc. 1131). De même avec plus : IX, F. sav. 320, 790, 793, 1538. Je ne doute point que vos paroles ne soient sincères (VIII, 421, Scap. I, III). Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tuée (VI, 583, G. Õ. III, vi). Afin d'empêcher qu'il ne puisse être jamais à elle, il faut que tu le 1 au prennes pour toi (IV, 213, Pr. d'É. V, 11; cf. II, D. Garc. 1067; ix, F. sav. 1574). Voy. au Lexique de nombreux exemples d’EMPÈCHER Je ne sais qui me tient, infâme, (suivi ou non de ne.) tendre votre pensée? (IV, 43, Mar. f. iv.) aimons ne se répande entre nous deux (VIII, 486, Scap. III, 1). Il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce miserable lieu et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être (V, 117 et 118, D. Lexique). Prendre garde que suivi du subjonctif non accompagné de ne a été employé au vers 1436 de D. Garcie avec le sens de avoir soin, faire en sorte (qu'une chose soit). Il me tarde que je ne goûte le plaisir de la voir (VI, 258, Sic. ix: note; cf. IV, 28, Mar. f. 11 (DORIM.]). Peut-on me pier que ses flammes puissantes damné la comédie, mais on ne peut pas me nier aussi qu'il n'y en ait (VII, 385, Am. magn. Ier Interm.). Il n'y a personne qui ne soit ravi de lui nuire (VI, 274, Sic. xvii). Il n'est Nymphe en l’aimant qui ne se tînt heureuse (VI, Mélic. 73). ... Il n'est, à la cour, oreille qu'il ne lasse (A conter sa bravoure) (V, Mis. Il n'est pas jusqu'au fat qui lui sert de garçon [85). (VII, 181, Av. V, 11). phraste ne fût beaucoup meilleur assurément (V, 323, Am. med. II, Cf. le jer exemple de 2o.» ceur des magn. II, 1). Chacun demeura d'accord qu'on ne pouvoit pas mieux jouer qu'il fit (III, 335, Crit, v; cf. II, 56, Préc. 1; IV, Tart, 1793). Val. Vous n'aurez pas grand’peine à le suivre (ce conseil], je crois. sans ne, Mar. Pas plus qu'à le donner en a souffert votre âme (IV, Tart. 701). Je vous avertis de n'aller pas vous faire plus jeune que vous êtes (VII, 114, Av. II, v). ... Si je ne recueillois pas plus de fruit de mon jardin, que j'en re cueille de mon amour (VIII, 577, Escarb. iv, Billet de M. Tibaudier). II, vi). A Moins que..., au Lexique, où dans aucun des exemples cités et indi qués il n'y a ne; voy. la note au vers 1518 des F. sav. Et j'aurois peur qu'on ne vous crût pas sage, Si de quelqu'un vous étiez écouté (VI, Amph. 610). J'ai peur qu'on ne nous écoute (VI, 511, G. D. I, 11). J'ai bien peur que ses yeux resserrent votre chaîne (I, Dép. a. 1290). Voy. à Pour d'autres exemples, avec et sans ne, de j'ai peur que..., et, de de peur que.... Et ne craignez-vous point qu'on puisse...? (II, D. Garc. 990.) (Qui rit d'autrui) Doit craindre qu'en revanche on rie aussi de lui (III, Je craindrois que peut-être... [Ẻc, d. f. 46). A quelques yeux suspects tu me fisses connoitre (III, Fach. 612). Ne crains pas que ton art, par ta main découvert, A marcher sur les pas tienne un chemin ouvert (IX, Val-de-Gr. 190). Pour moi, je ne crains pas que je vous importune (III, Fach. 695). Pour craindre qu'il prononce à mon désavantage (III, Fách. 400). · Ici, dit Auger, la négative n'est pas exprimée avant craindre; mais elle est dans le sens, et cela suffit pour qu'elle ne doive pas accompagner le second verbe. La phrase équivaut à celle-ci : Ayant bon témoignage de son esprit, je ne crains pas qu'il prononce à mon désavantage. » 7° Construction de phrases négatives. Il y a là vingt gens qui sont fort assurés de n'entrer point (Ill, 410, Impr. 11). Faire un mauvais pas peut-il procéder d'autre chose que de ne savoir pas danser? (VIII, 57, Bourg. g. 1, 11.) En cet endroit Alceste paroit tout rêveur et semble n'entendre pas qu'Oronte lui parle (V, 458, Mis. j. de sc, après le v. 261). Et l'on ne doit jamais jurer sur de tels cas De ce qu'on pourra faire ou bien ne faire pas (III, Éc. d. f. 58). ... Qu'il me soit permis de ne le savoir pas (IX, F. sav. 282; cf. 653). Voy. pour la même construction, l'infinitif étant place entre ne et pas : 1, El. 1509, 1595; I, Dép. a. 1614; II, Sgan. 467; III, Éc. d. f. 186, 839, 1533; l'infinitif étant entre ne et point : V, 248, Sic. vi; VI, 564, 581, G. D. II, viii et III, vı; II, Éc. d. m. 6, 66, 231; IV, Tart. 1698; IX, F. sav. 29, 657, 1746. C'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer (V, 149, D. Juan, III, m). (Il nous faut)... du nom de vertu ne lui point faire peur (II, Éc, d. m. 182; cf. IX, F. sav. 992, 1355, 1517). ... J'ose maintenant vous conjurer, Madame, De ne vouloir tenter nul effort sur ma flamme De ne point essayer à rappeler un cæur... (IX, P. saav, 152, 153). Ne faites pas semblant de rien (VI, 561, G. D. II, viri, et VIII, 208, Bourg. g. V, vi : notes). Je n'ai pas voulu faire semblant de rien (II, ui, Préc. XIV). D. I, 11). LUBIN (paysan ridicule). Je vais faire semblant de rien' (VI, 514, G. Il est bon quelquefois de ne point faire semblant d'entendre les choses qu'on n'entend que trop bien; et j'ai fait sagement de parer la déclaration d'un desir que je ne suis pas résolu de contenter (V, 313, Am. méd. I, v). Je n'entends point que vous ayez d'autres noms que ceux... (II, 67, Préc. Iv). Je n'entends pas que vous fassiez de dépense (VII, 268, Pourc. I, vni). Je n'entends point les perdre (les cinquante pistoles), et prétends le guérir en dépit qu'il en ait (VII, 286, Pourc. II, 1). Je ne prétends point me défendre, ni vous nier les choses, puisque vous les savez (VI, 580, G. D. III, vı). Au reste, je ne prétends pas que vous preniez d'autre logis que le mien (VII, 259, Pourc. I, iv : note). Je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine (VII, 288, Pourc. II, 11). Je ne prétends pas qu'on me fasse passer la plume par le bec (VIII, 505, Scap. III, v : note). Et je ne prétends point vous voir rien ménager (V, Mis, 1640). Ne veuillez point nier les choses davantage (VI, 62, Méd. m. 1. Í, v: note). Ne voulez-vous pas que je me réjouisse avec vous d'un si bel assem blage? (VI, 78, Méd. m. l. II, 11.) Je la veux battre, si je le veux, et ne la veux pas battre, si je ne le veux pas (VI, 43, Med. m.l. I, 11). On ne s'en lève pas, si l'on veut, de dessus son siège (VIII, 572, Escarb, 11). On ne se lève pas pour cela.... (IV, 394, Tart, 2. Plac.). S'il étoit vrai qu'on pût ne s'en souvenir pas (Vİ, Amph. 950). 8. Ne... que : Voy. le Lexique à Que (p. 357 et 358). g. III, XIV : note). Ils ne font que me reprocher sans cesse.... Ce qu'on ne dit jamais qu'après de grands combats (II, D. Garc. 811). 9° Non plus que, non plus, non pas, non : CLÉAnthis. Tu ne te souviens point du tout de la manière du Docteur de la comédie..., non plus que les juges... de voir Trive lin... (II, 51, Préc. Préf.). C'est votre femme que je veux dire; et non plus que l'entêtement de la médecine, je ne puis vous souffrir l'entêtement où vous êtes pour elle Je ne me fierois, moi, que sur un bon garant (IV, Tart, 71). (VIII, 557, Escarb. 1). Voilà de mes damoiseaux flouets, qui n'ont non plus de vigueur que des poules (VII, 80, Av. I, 1v). De ces gens... qui ne font non plus de conscience de tuer un homme que d'avaler un verre de vin (VIII, 457, Scap. II, v). Il ne sera pas dit qu'en un fait qui me touche Je ne me sois non plus remué qu'une souche (I, Ét. 1204). Hé bien! Monsieur tout court, et non plus Monsieur de Sotenville, j'ai à vous dire que ma femme me donne... (VI, 518, G. D. I, iv). La Comt. Laissez-là votre Criquet, bouvière, et appelez laquais. ANDRÉE. Laquais donc, et non pas Criquet, venez parler à Madame (VIII, 565, I falloit de son père implorer le pouvoir, Escarb. 11). Et non pas recourir à cette lâche feinte (I, Dép. a. 997). ... C'est à votre père Qu'il vous faut obéir, non pas à votre mère (IX, F. sav. 1594). II lui faut un mari, non pas un pédagogue (IX, F. sav. 1658). Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies (IX, 400, Mal. im. III, III; voy. I, Dép. a. 1682; IX, F. sav. Je vois, je vois de vous, non pas pour votre gloire, (1294). Ce que jusques ici j'ai refusé de croire (IX, F. sav. 1719). LÉL. Nous avons fait la paix. Masc. Oui, mais non pas pour nous (I, Ét, 1129). L'autre un peu plus heureux, mais non pas moins infâme... (Éc.d. f. 27). Cette fille, que je trouvai belle à la vérité, mais non pas tant qu'il vouloit que je la trouvasse (VIII, 415, Scap. I, 11). Tout ce que vous m'avez dit, je l'aime bien mieux une feinte, que non pas une vérité (IV, 214, Pr. d'É. V, 11). *Vertu non pas de ma vie ! Pour cette exclamation, voy. le Lexique à ViE. Par la mort non de diable! si j'étois... (IX, 403, Mal. im. III, 11 : note). Les envieux mourront, mais non jamais l'envie (IV, Tart, 1666). Non ferai, de par tous les diables (VII, 188, A, V, i : note). Je n'en ferai rien. Lél. Gage qu'il se dedit. Léan. Et moi gage que non (I, Ét. 1029). M. JOURD. J'en suis sûr. MME J. Et moi, je suis sûre que non (VIII, 110, Bourg. g. III, 1). ... A vous faire connoitre s'il dit vrai, ou non (IX, 293, Mal. im. I, iv). Et pour tout dire enfin, jaloux ou non jaloux, Mon roi, sans me gêner, peut me donner à vous (II, D. Garc. 1870). Valère a votre foi : la tiendrez-vous, ou non? (IV, Tart. 424.) (Je]... ne vais point chercher, pour m'estimer heureux, Ši Mascarille ou non s'arrache les cheveux (I, Dép. a. 76). Si Mascarille, oui ou non, s'arrache.... A me suivre tous ici — Votre ardeur est non commune (VII, 336, Pourc. III, vv). Voy, au Lexique : NOMPAREIL et non Pareil, Riche, à ce qu'on m'a dit, mais des plus sensés, non (III, Éc. d. f. 330). C'est à vous, non à moi, que sa main est donnée (IX, F. sav, 1089). C'est ma femme, et non la vôtre (VI, 43, Med. m. l. I, 11). Je vis de bonne soupe, et non de beau langage (IX, F. sav. 531). (Avec ce beau feu) On aime pour aimer et non pour autre chose (IX, F. sav. 1210). Mme Jourd. N'irez-vous point l'un de ces jours au collège vous faire donner le fouet?... M. J. Pourquoi non? (VIII, 104, Bourg. g. III, 111.) Voy. II, Éc, d. m. 221; IX, 395, Mal. im. III, 1. Marin..., Ce que j'en ai dit, n'est pas que je vous presse. Gr.-René. Oh! que non! (I, Dép, a. 171.) |