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Ouvrages du même Auteur.

1o LE CHRÉTIEN SANCTIFIÉ PAR L'EUCHARISTIE, 1 fort vol. in-18. Seconde édition.

2o LE CALVAIRE, OU DEVOTION A JÉSUS-CHRIST SOUFFRANT. 1 fort vol. in-18. Seconde édition.

3o ÉLOQUENCE ET POÉSIE DES LIVRES SAINTS. 1 vol in-8°. Seconde édition.

40 HISTOIRE DE L'ÉLOQUENCE ANCIENNE, avec des jugements critiques sur les plus célèbres orateurs, et des extraits nombreux et étendus de leurs chefs-d'œuvre. 1 vol. in-8°. Troisième édition. 50 HISTOIRE DE L'Eloquence dES SAINTS PÈRES, etc. 1 vol. in-8° Troisième édition.

6o PRÉCIS DE L'HISTOIRE DE L'ÉLOQUENCE, etc. 1 vol. in-8°. Troisième édition.

70 HISTOIRE DE L'ELOQUENCE MODERNE, etc. 2 vol. in-8°. Seconde édition.

8° HISTOIRE DE LA Poésie grecque, avec des jugements critiques sur les plus célèbres poètes, et des extraits nombreux et étendus de leurs chefs-d'oeuvre. 2 vol. in-8°.

9o HISTOIRE DE LA POÉSIE CHRÉTIENNE, depuis l'origine jusqu'à la formation des langues modernes, etc. 1 vol. in-8°.

10o HISTOIRE DE LA POÉSIE FRANÇAISE au moyen-âge, etc. 2 vol. in-8°.

11o HISTOIRE DE LA POÉSIE FRANÇAISE au 16e siècle et, dans la première partie du 17°, etc. 1 vol. 8°.

12o HISTOIRE DE LA POÉSIE FRANÇAISE dans la seconde partie du 17e siècle, etc. 1 vol, in-8°.

13° HISTOIRE DE LA POÉSIE FRANÇAISE au 18e siècle, etc. 1 vol. in-8°.

L'Histoire de l'Eloquence et l'Histoire de la Poésie forment un cours complet de littérature, et renferment ce qu'il y a de plus remarquable dans les travaux antérieurs.

DE

LA POÉSIE

AVEC

DES JUGEMENTS CRITIQUES SUR LES PLUS CÉLÈBRES POÈTES

ET DES EXTRAITS NOMBREUX ET ÉTENDUS DE LEURS CHEFS-D'OEUVRE,

PAR

l'Abbé A. HENRY.

Chanoine honoraire de Saint-Dié, & Directeur de l'Institution de la Trinité.

Le beau est la splendeur du vrai.

POÉSIE LATINE.

TOME 1er.

PLATON.

A LA MARCHE (Vosges), chez l'Auteur.

M DCCC LV.

275. a. 173.

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(Depuis la fondation de Rome jusqu'à la fin de la première guerre punique. 753-241 avant J.-C.)

Axamenta. Mimes et Atellanes. Les Atellanes étaient des comédies de caractère. Les personnages principaux étaient le Maccus, le Bucco, le Pappus, le Pannucéatus, le Dossennus ou Dorsennus, etc.

L'histoire de la poésie latine offre d'abord à l'attention cinq cents années durant lesquelles Rome se fonde, se constitue, s'agrandit, étend sa puissance jusqu'aux limites de l'Italie ; mais parmi toutes les occupations que lui donnent les travaux du labourage, les soins contentieux de l'usure, les luttes du forum et du sénat, la guerre, la conquête, elle reste sans loisir et même sans goût pour les lettres. Elle ne s'abandonne pas, comme la Grèce, à l'enthousiasme de la poésie, elle ne produit point de ces hommes inspirés qui, revêtus du triple caractère de chantres, de pontifes et de prophètes, ont mérité par leurs chants, d'être considérés comme les premiers apôtres de la civilisation antique. Cependant la poésie est si naturelle, si nécessaire à l'homme en général et aux sociétés elles-mêmes, qu'il

P. L. I.

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serait bien extraordinaire qu'une cité agricole, religieuse et guerrière comme l'était Rome, eût vécu cinq cents années sans être tentée de confier au langage des vers l'expression de ses sentiments publics. Aussi peut-on retrouver, dans ces premiers siècles, quelques ébauches de poésie satirique et dramatique, de poésie didactique, de poésie lyrique, de poésie épique; ébauches bien informes sans doute, car l'inspiration poétique n'avait alors pour interprètes qu'une imagination sèche et pauvre, comme celle d'hommes tout pratiques, dont la pensée se terminait à l'utile et au nécessaire, une langue grossière et rude, un mètre qui n'était pas un mètre, qui avait besoin pour le devenir, d'être refondu par Nævius dans quelque moule de la Grèce. Ne méprisons pas trop toutefois cette vieille, cette antique poésie, ou du moins ces débris qui en portent témoignage. Montesquieu a dit à propos des monuments de Tarquin, encore subsistants après tant de siècles, que l'on commençait déjà à bâtir la ville éternelle. Eh bien! ces oracles que la politique dictait aux dieux et leur dictait en vers, ces lois rédigées, non pas en vers, mais avec une sorte de mesure qui les faisait appeler du nom de CARMEN, ces tables triomphales attachées aux murailles des temples par les généraux vainqueurs, ces épitaphes qui devaient perpétuer sur le marbre des tombeaux le souvenir de la gloire et de la vertu, avaient déjà, dans leurs expressions raides et dures, quelque chose de conforme à l'âpreté des vieilles mœurs de Rome, à l'austérité de ses vertus républicaines, à la force de sa domination, à la grandeur future de son empire. (M. Palin, Mélanges de littérature.)

POÉSIES FESCENNINES.

Les poésies fescennines, premiers essais dans le genre satirique, étaient des chants grossiers et indécents, nés dans la fête annuelle de la moisson et parmi les excès bruyants de la joie. Des acteurs couronnés d'épis, ou revêtus de pampre, dansaient au son de la flûte, tout en amusant le peuple de leurs improvisations licencieuses. Ces chants barbares, sous le double rapport

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