Procès instruit par la Cour de Justice Criminelle et Spéciale du Département de la Seine,: séante à Paris, contre Georges, Pichegru et autres, prévenus de conspiration contre la personne du premier consul;C. F. Patris, imp. de la Cour de justice criminelle, 1804 |
Autres éditions - Tout afficher
Procès instruit par la Cour de justice criminelle et spéciale du ..., Volume 1 Georges Cadoudal Affichage du livre entier - 1804 |
Expressions et termes fréquents
âgé agents Angleterre armées arrestation arrêté arriver Aumale avaient Bourbons Bouvet brigands Burban cabriolet Chaillot Charles d'Hozier chefs chegru chouans ci-devant comte d'Artois ci-devant princes citoyen Roulier comité conduit conférence conjurés connaissait conspi conspiration convenu correspondance Couchery David débarquement déclaré demandé demeurant département devait directoire doute Drake Dubuisson Dumontier écrit envoyé femme frère Fresnières fructidor général Moreau Georges Cadoudal germinal gouvernement anglais instruit interrogatoire j'ai jours Joyaut Klinglin l'Angleterre l'armée l'avait Lajolais Lebourgeois Léridant lettre logé Londres Louis Ducorps Louis XVIII maison ment mois Monnier Morbihan moyens n'avait natif nivôse nommé officiers parlé passer personne Pichegru et Georges Picot pistolets pluviôse dernier poignard police Polignac pourrait premier Consul Prétendant prince de Condé projets Raoul Gaillard répondu réponse République resté Rhin Rolland Roulier royale rue du Bac Rusillion s'était sais sera servi soupçons Strasbourg sur-tout Tamerlan tion tour du Temple trouve vait ventôse dernier Verdet vernement Wickham
Fréquemment cités
Page 339 - Toutes conspirations et complots tendant » à troubler l'État par une guerre civile en » armant les citoyens les uns contre les » autres, ou contre l'exercice de l'autorité » légitime, seront punis de mort.
Page 30 - II n'ya que la grande confiance que j'ai en « votre patriotisme et en votre sagesse , qui m'a « déterminé à vous donner cet avis. Les preuves « en sont plus claires que le jour ; mais je doute « qu'elles puissent être judiciaires. « Je vous prie, citoyen Directeur, de vouloir « bien m'éclairer de vos avis sur une affaire aussi « épineuse : vous me connaissez assez pour croire « combien a dû me coûter cette confidence ; il n'en « a pas moins fallu que les dangers que court « mon...
Page 363 - II faut, en criant vive le roi, lui donner du vin et un écu dans la main. Il faut que rien ne lui manque en ce premier moment. Il faut solder mon armée jusqu'à sa quatrième ou cinquième marche sur le territoire français.
Page 362 - J'éloignerai les coquins et les placerai dans des lieux où ils ne peuvent nuire, et où leur position sera telle qu'ils ne pourront se réunir. Cela fait, dès que je serai de l'autre côté du Rhin, je proclame le roi; j'arbore le drapeau blanc; le corps de Condé et l'armée de l'empereur s'unissent à nous ; aussitôt je repasse le Rhin et je rentre en France. Les places fortes seront livrées et gardées au nom du roi par les troupes impériales.
Page 362 - Huningue en quatre jours, et je me perdrais en quinze jours. Mon armée est composée de braves gens et de coquins. Il faut séparer les uns des autres, et aider tellement les premiers, par une grande démarche, qu'ils n'aienl plus la possibilité de reculer, et ne voient plus leur salut que dans le succès.
Page xi - ... signaux de reconnaissance. » Georges et Pichegru arrivent à Paris; ils sont logés dans la même maison , entourés d'une trentaine de brigands auxquels Georges commande ; ils voient le général Moreau ; on connaît le lieu , le jour , l'heure où la première conférence s'est tenue. Un second rendez-vous était convenu , et ne s'est pas réalisé. Un troisième , un quatrième ont eu lieu dans la maison même du général Moreau.
Page 73 - Français ne manqueraient pas de se réunir en cas de troubles, et que je serais le premier à me soumettre à ses ordres. « De pareilles ouvertures faites à moi, particulier isolé, n'ayant voulu conserver...
Page 69 - Bourbons : un essai sem« blable ne réussirait pas. Si Pichegru fait agir « dans un autre sens, et en ce cas, je lui ai dit « qu'il faudrait que les consuls et le gouverneur « de Paris disparussent, je crois avoir un parti « assez fort dans le Sénat pour obtenir l'autorité; « je m'en servirai aussitôt pour mettre son monde « à couvert, ensuite de quoi l'opinion dictera ce « qu'il conviendra de faire; mais je ne m'engage
Page 17 - ... pour le jugement des crimes de trahison, d'attentat contre la personne du premier consul , et autres contre la sûreté intérieure et extérieure de la République; que les tribunaux criminels seraient, à cet effet, organisés conformément aux dispositions de la loi du 23 floréal an x, sans préjudice du pourvoi en cassation.
Page 207 - Il n'est que trop vrai que Pichegru a trahi la confiance de la France entière. « J'ai instruit un des membres du Directoire, le 17 de ce mois, qu'il m'était tombé entre les mains une correspondance avec Condé et d'autres agents du prétendant, qui ne me laissent aucun doute sur •cette trahison.