Mémoires de Bilboquet, Volume 2Libr. nouvelle, 1854 |
Autres éditions - Tout afficher
Mémoires de Bilboquet, Volume 2 Maurice Alhoy,Taxile Delord,Edmond Auguste Texier Affichage du livre entier - 1854 |
Expressions et termes fréquents
actionnaires actions actrices affaires agents de change Alpaga artistes aujourd'hui avez baron Bilboquet boulevard Bourse Broggi C'était Cabochard café Anglais Cagnard caisse Calpigi Cascaret Castorine célèbre cent mille chemins de fer cher chose combinaisons comédiens compagnie coulisse coulissiers crédit financier crédit océanien cuisine cuisine italienne d'Orvilly demande dîner dire directeur dis-je dividende dramatique Est-ce estomac êtes femme feuilletons financier fortune Frascati Freneuse garçon gens Greluchon Gringalet haute Garonne indus industriels J'ai j'avais jamais jeune homme jouer joueurs jour journaux l'agent lettre littéraire littérature madame de Freneuse Maison d'or marchand matin MÉMOIRES DE BILBOQUET ment messieurs millions monde monsieur Mosquitos Oscar parler passer Paul Niquet petits verres pièces pochard politique prime PRUDHOMME public réclame rente restaurant reste rien Robert Macaire Saint-Simon saint-simoniens semelles de bottes serait seul société soir sortes spéculation Succès tête théâtre Théâtre-Français Théâtre-Italien tion Tortoni très-bien truc vaudeville Véfour Véry veux vieille vieux voilà voix
Fréquemment cités
Page 40 - Je n'étais pas maître de ma joie: je n'avais jamais vu tant d'argent; je ne pouvais me lasser de le regarder et de le manier. Je le comptais peut-être pour la vingtième fois, quand tout à coup ma mule, levant la tête et les oreilles, s'arrêta au milieu du grand chemin.
Page 39 - ... oncle. La première chose que je fis fut de laisser ma mule aller à discrétion, c'est-à-dire au petit pas. Je lui mis la bride sur le cou, et, tirant de ma poche mes ducats, je commençai à les compter et recompter dans mon chapeau. Je...
Page 40 - Je le comptais peutêtre pour la vingtième fois, quand tout à coup ma mule, levant la tête et les oreilles, s'arrêta au milieu du grand chemin. Je jugeai que quelque chose l'effrayait; je regardai ce que ce pouvait être : j'aperçus sur la terre un chapeau renversé sur lequel il y avait un rosaire à gros grains, et en même temps j'entendis une voix lamentable...
Page 41 - Je jugeai que quelque chose l'effrayait ; je regardai ce que ce pouvait être : j'aperçus sur la terre un chapeau renversé, sur lequel il y avait un rosaire à gros grains, et en même temps j'entendis une voix lamentable qui prononça ces paroles : Seigneur passant, ayez pitié, de...
Page 158 - Elle est un peu flasque pour le moment, mais elle se raffermira. Un spéculateur lui demandait un jour : - Qu'a fait la rente ? - Elle est accouchée, répondit-il, d'un garçon. Vous lui parlez de sa femme, il croit que c'est de la rente qu'il s'agit ; vous l'interrogez sur la rente, il s'imagine qu'il est question de sa femme. Il faut convenir que voilà une bien singulière organisation pour un homme de finances. Où diable la distraction va-t-elle se nicher ? L'agent de change est une unité...
Page 273 - ... aussi longtemps qu'il lui plaisait, autour d'une tète charmante, ayant le droit de la regarder avec amour à mesure qu'il contribuait à l'embellir, il dut trouver le secret de plaire s'il était aimable, et il l'était quelquefois, et flatteur toujours, ce qui ne nuit jamais. Mon Dieu ! n'accusons pas la chronique scandaleuse du temps.
Page 34 - ... le public, et que, pour lui plaire, il ne s'agissait que d'exécuter des sauts de carpe et de merveilleux tours de force. M. de Girardin fut entendu; de ce jour le roman-feuilleton fut fondé.
Page 100 - Mais dans un siècle pratique et bourgeois, livré tout entier au branle-bas industriel et financier, je vous demande un peu quel intérêt vous pouvez prendre à des dieux que vous venez de rencontrer sur le trottoir, en paletot et avec un parapluie...
Page 101 - La pantomime est un vieil enfantillage qui date du temps où le genre humain n'avait pas encore trouve sa langue.
Page 236 - Nous les suivîmes. Il fallait, pour déboucher dans la rue, traverser des décombres contre lesquels Robert Macaire finit par trébucher.