L'éducation progressive ou étude du cours de la viePaulin, 1844 - 567 pages |
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L'éducation progressive; ou, Étude du cours de la vie: Etude de la dernière ... Albertine-Adrienne Necker de Saussure Affichage du livre entier - 1832 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 256 - Ainsi toute l'éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d'eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce; voilà les devoirs des femmes dans tous les temps , et ce qu'on doit leur apprendre dès leur enfance.
Page 82 - Mais ce sont, comme il est écrit, « des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont pas montées au cœur de l'homme...
Page 329 - Les femmes, selon nous, doivent avoir du goût et de la facilité pour l'étude, plutôt que beaucoup de savoir : il n'est pas du tout fâcheux que le désir de s'instruire l'emporte chez elles sur l'instruction. Tâchons de leur donner l'habitude de l'application, l'envie de saisir les idées nouvelles, inspirons-leur même un certain goût pour lutter avec les difficultés, et faisons-leur grâce de la science (2).
Page 105 - A dîner, il y avait grand monde ce jour-là, le maître de la maison se mit à raconter la scène froidement et sans réflexion, mais en me nommant. Quand il eut fini, il y eut un moment de silence général, où chacun me regardait avec une espèce d'effroi. J'entendis quelques mots prononcés entre les convives, et, sans que personne m'adressât directement la parole, je pus comprendre que je faisais sur tout le monde l'effet d'un monstre.
Page 57 - ... cette forme. La prière, adressée par les mères, renverse les rapports naturels et produit un échange de rôles. A force de s'entendre solliciter, les enfants se croient faits pour accorder des faveurs ; ce sont eux qui ont pour nous des bontés, et c'est nous qui sommes les ingrates.
Page 132 - ... moi si imparfaite, si isolée, que je ne sais absolument rien de ce qui peut la concerner. Tout à coup son nom me revient, c'est comme un trait de lumière ; avec le nom arrivent le temps, le lieu, toutes les circonstances de, notre première rencontre ; son histoire ellemême m'apparait.
Page 57 - ... l'obéissance qui , lorsqu'elle n'est pas ponctuelle, n'est rien. De plus, l'obéissance doit être prompte. Tout le temps qui s'écoule entre l'ordre et l'exécution est une révolte de l'amourpropre. Commandez d'un seul mot, et qu'il soit sans appel. Plus on met de douceur dans l'éducation , plus il est nécessaire que la fermeté y soit quelque part ; et rien ne donne de la considération aux parents comme le sentiment qu'ils ont de leurs droits. Cela seul les distingue des autres personnes...
Page 352 - La lumière qui aveugla saint Paul pendant le voyage de Damas ne fut pas plus surprenante pour lui que ne le fut pour moi ce que je vis tout d'un coup : l'accomplissement de toutes les espérances, le point de perfection de toute la philosophie, l'explication de toutes les révolutions, la clef de toutes les contradictions apparentes du monde physique et moral, la vie et l'immortalité.
Page 55 - L'obéissance ainsi conçue devient une vertu tout comme une autre, et demande de la fermeté. Loin de demander de l'énergie, elle en communique. L'enfant qui résiste à une tentation pour ne pas contrevenir a l'ordre de son père, est ferme et soumis a la fois.
Page 56 - ... dis-je, le fait voler au-devant de leurs vœux. Un ordre peut être pénible, il s'y soumet; la résistance lui paraîtrait, je ne dis pas un tort , mais une imprudence, une folie dont il aurait lieu de se repentir. Non-seulement il fait ce que vous lui demandez , mais il le fait bien ; il y met du soin et du zèle ; sa volonté prend le cours de la vôtre, et il est libre en obéissant. Ce sentiment ne s'inspirera point à l'enfant en motivant chaque ordre que vous lui donnerez; c'est le résultat...