Histoire naturelle: t.1-14: Quadrupèdes (Buffon; 1799)

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P. Didot l'ainé ... et Firmin Didot, 1799
 

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Page 56 - Il ya peut-être dans l'espèce du chien , telle race si rare, qu'elle est plus difficile à procréer que l'espèce mixte provenant de l'âne et de la jument. Combien d'autres questions à faire sur cette seule matière, et qu'il y en a peu que nous puissions résoudre...
Page 37 - ... sauvage et le chien abandonné à la seule Nature ne produisent qu'une seule fois chaque année ; on le voit encore mieux par l'exemple des oiseaux domestiques. Y at-il , dans aucune espèce d'oiseaux libres, une fécondité comparable à celle d'une poule bien nourrie , bien fêtée par son coq ? Et dans l'espèce humaine, quelle différence entre la chétive propagation des sauvages et l'immense population des nations civilisées et bien gouvernées ? Mais nous ne parlons...
Page 281 - Mémoire ne contienne de très-bonnes observations; l'on en va juger par la suite de cet extrait , dans lequel j'ai cru devoir interposer quelques faits qui m'ont été communiqués par des témoins oculaires. « Le tapir ou maïpouri mâle , dit M. Bajon , est constamment plus grand et plus fort que la femelle, les poils de la crinière sont plus longs et plus épais. Le cri de l'un et de l'autre est précisément celui d'un gros sifflet ; le cri du mâle est plus aigu, plus fort et plus perçant...
Page 124 - Cet animal est à peu près de la grandeur d'un âne. Sa hauteur est de trois pieds et demi : tout son corps , à l'exception des endroits que j'indiquerai dans la suite, est couvert d'un poil court comme celui du cerf, de couleur fauve, mais dont la pointe est blanchâtre , ce qui lui donne une légère teinte de gris blanc Sa tête est grosse et ressemble fort à celle du bœuf; tout le devant est garni de longs poils noirs, qui s'étendent...
Page 176 - La fatigue et la fureur du buffle, dans ces sortes de chasses, le font suer beaucoup; sa sueur abonde d'un sel extrêmement acre et pénétrant, et ce sel paroît nécessaire pour dissoudre la crasse dont sa peau est presque toujours couverte. . . . » Le buffle est, comme l'on sait, un animal ruminant, et la rumination étant trèsfavorable à la digestion , il s'ensuit que le buffle n'est point sujet à faire des vents. L'observation en avoit déjà été faite par Arislote , dans lequel on lit...
Page 24 - ... et plus mal faits? ce qu'il ya de sûr, c'est que l'inverse du fait est vrai, car on sait, par des expériences mille fois répétées, qu'en croisant les races au lieu de les réunir, soit dans les animaux , soit dans l'homme , on ennoblit l'espèce, et que ce moyen seul peut la maintenir belle et même la perfectionner. Joignons maintenant ces faits, ces résultats d'expériences et ces indications, à d'autres faits constatés , en commençant par ceux que nous ont transmis les anciens.
Page 164 - ... exemple indique un grand rapport du. Bubalus des Latins, du Bufalo des Italiens et du Buffle des Français. Cette relation est encore prouvée d'une manière plus formelle, par un passage de Pline, au sujet de l'usage des Juifs de manger du chou avec la chair du buffle. « Une dernière observation sur la langue grecque, c'est que le texte le plus précis en faveur du sentiment de M. de Buffon, est certainement celui de Bochart, qui, dans son Hierozoicon, pars 1 , lib.
Page 148 - ... le cou plus long , le ventre moins replet et les jambes plus longues ; ses cornes sont minces, droites, dirigées en haut, et leurs extrémités , qui sont assez pointues , ne sont que très-peu tournées en dehors : cet animal est d'un naturel farouche , il est très-léger à la course ; il gravit , comme les chèvres , sur les rochers escarpés , et- on ne peut l'attraper qu'en le tuant ou le blessant avec les armes à feu. C'est...
Page 102 - ... et dont les bandes ne sont que des nuances peu distinctes d'une teinte un peu plus pâle ; ils ont , comme les autres zèbres > le bout du museau et les pieds blanchâtres, et ils leur ressemblent en tout, à l'exception des belles raies de la robe. On seroit donc fondé à prononcer que ce n'est qu'une variété dans cette espèce du zèbre ; cependant ils semblent différer de ce dernier par le naturel , ils sont plus doux et plus obéissans ; car on n'a pas d'exemple qu'on ait jamais pu apprivoiser...
Page 274 - Quand on les chasse, ils se réfugient tlans l'eau, où il est aisé de les tirer: mais, quoiqu'ils soient d'un naturel tranquille et doux, ils deviennent dangereux lorsqu'on les 'blesse; on en a vu se jeter sur le canot d'où le coup étoit parti , pour tâcher de se venger en le renversant.

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