Causeries du lundi, Volume 1Garnier frères, 1857 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 73
Page 9
... beau faire , l'absence d'amour et de foyer se fait sentir sur un point . Il n'aime pas la poésie pure , la poésie à l'état de rêve ou de fan- taisie . Jeune , il l'aimait encore moins , s'il est possible . Quand j'ai dit qu'il n'avait ...
... beau faire , l'absence d'amour et de foyer se fait sentir sur un point . Il n'aime pas la poésie pure , la poésie à l'état de rêve ou de fan- taisie . Jeune , il l'aimait encore moins , s'il est possible . Quand j'ai dit qu'il n'avait ...
Page 15
... beau faire , ils sont toujours des modernes . Tel qui parle contre le raffinement est lui - même légè- rement raffiné , ou , s'il revient au simple , il n'y revient qu'à force d'esprit , de dextérité et d'intelligence . J'ai quelquefois ...
... beau faire , ils sont toujours des modernes . Tel qui parle contre le raffinement est lui - même légè- rement raffiné , ou , s'il revient au simple , il n'y revient qu'à force d'esprit , de dextérité et d'intelligence . J'ai quelquefois ...
Page 22
... beau pour un fils d'aristocrate , » disait un jour un représentant du peuple à sa mère . Sa première éducation fut ... beaux enfants qui aient jamais foulé de leurs pieds nus les pierres de nos mon- tagnes , où la race humaine est ...
... beau pour un fils d'aristocrate , » disait un jour un représentant du peuple à sa mère . Sa première éducation fut ... beaux enfants qui aient jamais foulé de leurs pieds nus les pierres de nos mon- tagnes , où la race humaine est ...
Page 52
... d'autres , diraient beau- coup . Le fait est qu'elle résista à Bussy , son plus dan- gereux écueil , et que , si elle l'agréa un peu , elle ne l'aima point avec passion . Cette passion , elle ne 52 CAUSERIES DU LUNDI .
... d'autres , diraient beau- coup . Le fait est qu'elle résista à Bussy , son plus dan- gereux écueil , et que , si elle l'agréa un peu , elle ne l'aima point avec passion . Cette passion , elle ne 52 CAUSERIES DU LUNDI .
Page 53
... beau monde et de la meilleure com- pagnie ; à cela près , la même verve . Quelques mots de Tallemant caractérisent bien cette charmante et puis- sante nature de femme , telle qu'elle se déclarait toute MADAME DE SÉVIGNÉ . 333 53.
... beau monde et de la meilleure com- pagnie ; à cela près , la même verve . Quelques mots de Tallemant caractérisent bien cette charmante et puis- sante nature de femme , telle qu'elle se déclarait toute MADAME DE SÉVIGNÉ . 333 53.
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
aime assez beau beauté Bernardin de Saint-Pierre brillant c'était charme Chateaubriand Chaulieu choses cœur Commynes critique défauts dire disait dit-il donner écrit écrivait Égypte esprit Feletz femme Ferdousi gens Geoffroy Girardin goût Guizot homme Horace Walpole idées j'ai jamais jeune jeunesse Joubert jour juge l'esprit l'histoire Lacordaire laisse Lamartine lecture Lettres littéraire littérature Louis XIV lui-même Mémoires ment mieux Mile Le Couvreur Mme de Beaumont Mme de Sévigné Mme de Staël Mme Du Deffand Mme Récamier Mme Sand moderne monde Montalembert morale Musset n'avait n'était Napoléon nature naturel Orcha Pariset parler parole passé passion pensée personne Petite Fadette plaisir poëme poésie poëte politique pourtant première presque qu'à qu'un qualités Raphaël récit reste rien roman Roustem s'en Saint-Marc Girardin sais savait scène semble sentiment serait seul simple sorte souvent style sujet surtout talent Thiers tion tique trouve vérité Voilà Voltaire vrai Walpole xvIIe siècle
Fréquemment cités
Page 308 - O puissance du temps ! ô légères années ! Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets ; Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir.
Page 460 - Son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire , inexplicable : c'est une chimère , c'est le visage d'une belle femme avec des pieds et une queue de serpent , ou de quelque autre bête plus difforme : c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption.
Page 235 - Malheureux de ses maux et fier de ses victoires, Je dépose à ses pieds ma joie et mes douleurs; J'ai des chants pour toutes ses gloires, Des larmes pour tous ses malheurs...
Page 81 - On ne montre pas sa grandeur pour être à une extrémité, mais bien en touchant les deux à la fois et remplissant tout l'entre-deux.
Page 135 - ... taisait, à supposer de lui des paroles aimables, bienveillantes pour les autres, qu'il lui avait dites sans doute tout à l'heure dans l'intimité, mais qu'il ne répétait pas toujours devant les témoins!
Page 183 - Soldats, vous êtes nus, mal nourris; le gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces rochers, sont admirables; mais ils ne vous procurent aucune gloire; aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je veux vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir: vous y...
Page 327 - L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur; Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.
Page 444 - On crie maintenant contre les émigrés; ce sont des tigres qui déchiraient le sein de leur mère; à l'époque dont je parle, on s'en tenait aux vieux exemples, et l'honneur comptait autant que la patrie. En 1792, la fidélité au serment passait encore pour un devoir; aujourd'hui, elle est devenue si rare qu'elle est regardée comme une vertu u.
Page 307 - Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur.
Page 307 - J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, O la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main ? Alors qu'une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlacait.