Causeries du lundi, Volume 1Garnier frères, 1857 |
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... jeune et débutant , je fis de la critique polémique , volontiers agressive , entrepre- nante du moins , de la critique d'invasion . Sous le règne de Louis - Philippe , pendant les dix- huit années de ce régime d'une littérature sans ...
... jeune et débutant , je fis de la critique polémique , volontiers agressive , entrepre- nante du moins , de la critique d'invasion . Sous le règne de Louis - Philippe , pendant les dix- huit années de ce régime d'une littérature sans ...
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... jeune homme , Vauvenargues , développant cette même pensée , disait encore : « Aimez la familiarité , mon cher ami ; elle rend l'esprit souple , délié , modeste , maniable , déconcerte la vanité , et donne , sous un air de liberté et de ...
... jeune homme , Vauvenargues , développant cette même pensée , disait encore : « Aimez la familiarité , mon cher ami ; elle rend l'esprit souple , délié , modeste , maniable , déconcerte la vanité , et donne , sous un air de liberté et de ...
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... Jeune , il l'aimait encore moins , s'il est possible . Quand j'ai dit qu'il n'avait jamais eu de passion et d'excès , je me suis trop avancé : il a eu , à un moment , un excès de raison ; cette poésie lyrique , alors toute jeune et ...
... Jeune , il l'aimait encore moins , s'il est possible . Quand j'ai dit qu'il n'avait jamais eu de passion et d'excès , je me suis trop avancé : il a eu , à un moment , un excès de raison ; cette poésie lyrique , alors toute jeune et ...
Page 18
... jeunes générations de la maladie de René . Qu'est - ce que cette maladie ? M. Saint- Marc Girardin l'a définie mainte ... jeune Stagyre , premier type reconnais- sable de cette famille des René et des Werther . M. Saint- Marc Girardin a ...
... jeunes générations de la maladie de René . Qu'est - ce que cette maladie ? M. Saint- Marc Girardin l'a définie mainte ... jeune Stagyre , premier type reconnais- sable de cette famille des René et des Werther . M. Saint- Marc Girardin a ...
Page 25
... jeune esprit ouvert à tout , amoureux de tout , repousse un seul livre parmi ceux qu'on lui met entre les mains ; il a d'instinct une aversion . Et pour qui done ? pour La Fontaine . « Les fables de La Fontaine , dit - il , me ...
... jeune esprit ouvert à tout , amoureux de tout , repousse un seul livre parmi ceux qu'on lui met entre les mains ; il a d'instinct une aversion . Et pour qui done ? pour La Fontaine . « Les fables de La Fontaine , dit - il , me ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 308 - O puissance du temps ! ô légères années ! Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets ; Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir.
Page 460 - Son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire , inexplicable : c'est une chimère , c'est le visage d'une belle femme avec des pieds et une queue de serpent , ou de quelque autre bête plus difforme : c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption.
Page 235 - Malheureux de ses maux et fier de ses victoires, Je dépose à ses pieds ma joie et mes douleurs; J'ai des chants pour toutes ses gloires, Des larmes pour tous ses malheurs...
Page 81 - On ne montre pas sa grandeur pour être à une extrémité, mais bien en touchant les deux à la fois et remplissant tout l'entre-deux.
Page 135 - ... taisait, à supposer de lui des paroles aimables, bienveillantes pour les autres, qu'il lui avait dites sans doute tout à l'heure dans l'intimité, mais qu'il ne répétait pas toujours devant les témoins!
Page 183 - Soldats, vous êtes nus, mal nourris; le gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces rochers, sont admirables; mais ils ne vous procurent aucune gloire; aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je veux vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir: vous y...
Page 327 - L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur; Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.
Page 444 - On crie maintenant contre les émigrés; ce sont des tigres qui déchiraient le sein de leur mère; à l'époque dont je parle, on s'en tenait aux vieux exemples, et l'honneur comptait autant que la patrie. En 1792, la fidélité au serment passait encore pour un devoir; aujourd'hui, elle est devenue si rare qu'elle est regardée comme une vertu u.
Page 307 - Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur.
Page 307 - J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, O la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main ? Alors qu'une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlacait.