Causeries du lundi, Volume 1Garnier frères, 1857 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 69
Page 3
... sentiment du bien et du mal , du juste et de l'injuste , j'ai cru qu'il y avait moyen d'oser plus , sans manquer aux convenances , et de dire enfin nettement ce qui me semblait la vérité sur les ouvrages et sur les auteurs . - Le public ...
... sentiment du bien et du mal , du juste et de l'injuste , j'ai cru qu'il y avait moyen d'oser plus , sans manquer aux convenances , et de dire enfin nettement ce qui me semblait la vérité sur les ouvrages et sur les auteurs . - Le public ...
Page 9
... sentiment des ridicules , mais on l'étouffe sous une certaine chaleur d'enthousiasme qui séduit . On se jette en avant , on s'engage , on est en peine en- suite pour revenir . M. Saint - Marc Girardin n'a jamais fait ainsi ; il a été ...
... sentiment des ridicules , mais on l'étouffe sous une certaine chaleur d'enthousiasme qui séduit . On se jette en avant , on s'engage , on est en peine en- suite pour revenir . M. Saint - Marc Girardin n'a jamais fait ainsi ; il a été ...
Page 12
... sentiments , les différentes passions qui peuvent servir de ressorts au drame , il nous en fait l'histoire chez les Grecs , chez les Latins , chez les modernes , avant et après le christianisme : « Chaque sentiment , dit - il , a son ...
... sentiments , les différentes passions qui peuvent servir de ressorts au drame , il nous en fait l'histoire chez les Grecs , chez les Latins , chez les modernes , avant et après le christianisme : « Chaque sentiment , dit - il , a son ...
Page 18
... sentiment orgueilleux d'isolement , de se croire méconnu , de mépriser le monde et les voies tra- cées , de les juger indignes de soi , de s'estimer le plus désolé des hommes , et à la fois d'aimer sa tristesse ; le dernier terme de ce ...
... sentiment orgueilleux d'isolement , de se croire méconnu , de mépriser le monde et les voies tra- cées , de les juger indignes de soi , de s'estimer le plus désolé des hommes , et à la fois d'aimer sa tristesse ; le dernier terme de ce ...
Page 21
... sentiment . Je mis la main sur mes yeux , et je fis le choix avec mon cœur ... » Je ne connais rien de plus triste que cette prodigalité de cœur qui est répandue sur toute cette préface , sous prétexte d'y couvrir ce que l'auteur ne ...
... sentiment . Je mis la main sur mes yeux , et je fis le choix avec mon cœur ... » Je ne connais rien de plus triste que cette prodigalité de cœur qui est répandue sur toute cette préface , sous prétexte d'y couvrir ce que l'auteur ne ...
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
aime assez beau beauté Bernardin de Saint-Pierre brillant c'était charme Chateaubriand Chaulieu choses cœur Commynes critique défauts dire disait dit-il donner écrit écrivait Égypte esprit Feletz femme Ferdousi gens Geoffroy Girardin goût Guizot homme Horace Walpole idées j'ai jamais jeune jeunesse Joubert jour juge l'esprit l'histoire Lacordaire laisse Lamartine lecture Lettres littéraire littérature Louis XIV lui-même Mémoires ment mieux Mile Le Couvreur Mme de Beaumont Mme de Sévigné Mme de Staël Mme Du Deffand Mme Récamier Mme Sand moderne monde Montalembert morale Musset n'avait n'était Napoléon nature naturel Orcha Pariset parler parole passé passion pensée personne Petite Fadette plaisir poëme poésie poëte politique pourtant première presque qu'à qu'un qualités Raphaël récit reste rien roman Roustem s'en Saint-Marc Girardin sais savait scène semble sentiment serait seul simple sorte souvent style sujet surtout talent Thiers tion tique trouve vérité Voilà Voltaire vrai Walpole xvIIe siècle
Fréquemment cités
Page 308 - O puissance du temps ! ô légères années ! Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets ; Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir.
Page 460 - Son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire , inexplicable : c'est une chimère , c'est le visage d'une belle femme avec des pieds et une queue de serpent , ou de quelque autre bête plus difforme : c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption.
Page 235 - Malheureux de ses maux et fier de ses victoires, Je dépose à ses pieds ma joie et mes douleurs; J'ai des chants pour toutes ses gloires, Des larmes pour tous ses malheurs...
Page 81 - On ne montre pas sa grandeur pour être à une extrémité, mais bien en touchant les deux à la fois et remplissant tout l'entre-deux.
Page 135 - ... taisait, à supposer de lui des paroles aimables, bienveillantes pour les autres, qu'il lui avait dites sans doute tout à l'heure dans l'intimité, mais qu'il ne répétait pas toujours devant les témoins!
Page 183 - Soldats, vous êtes nus, mal nourris; le gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces rochers, sont admirables; mais ils ne vous procurent aucune gloire; aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je veux vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir: vous y...
Page 327 - L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur; Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.
Page 444 - On crie maintenant contre les émigrés; ce sont des tigres qui déchiraient le sein de leur mère; à l'époque dont je parle, on s'en tenait aux vieux exemples, et l'honneur comptait autant que la patrie. En 1792, la fidélité au serment passait encore pour un devoir; aujourd'hui, elle est devenue si rare qu'elle est regardée comme une vertu u.
Page 307 - Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur.
Page 307 - J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, O la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main ? Alors qu'une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlacait.