Oeuvres de Montesquieu, Volume 2Dalibon, 1822 |
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... père avec la fille est fon- dée sur les mêmes motifs : cependant ( à ne parler que civilement ) elle n'est pas si indispensablement nécessaire que l'autre à l'objet de la population , puisque la vertu d'engendrer finit beaucoup plus ...
... père avec la fille est fon- dée sur les mêmes motifs : cependant ( à ne parler que civilement ) elle n'est pas si indispensablement nécessaire que l'autre à l'objet de la population , puisque la vertu d'engendrer finit beaucoup plus ...
Page 46
... père de famille est attentif au bien de ses enfans . C'est en tirant les conséquences de ces mêmes principes , par rapport à la manière de former les jugemens , qu'il sait tendre les piéges les plus adroits au despotisme , heureusement ...
... père de famille est attentif au bien de ses enfans . C'est en tirant les conséquences de ces mêmes principes , par rapport à la manière de former les jugemens , qu'il sait tendre les piéges les plus adroits au despotisme , heureusement ...
Page 48
... père tendre et compatissant , qui sait trouver ce sage milieu entre l'indolence et la du- reté , je veux dire la clémence . Il n'est pas indifférent que je fasse ici une re- marque . Quand notre auteur parle des peines , il ne faut pas ...
... père tendre et compatissant , qui sait trouver ce sage milieu entre l'indolence et la du- reté , je veux dire la clémence . Il n'est pas indifférent que je fasse ici une re- marque . Quand notre auteur parle des peines , il ne faut pas ...
Page 106
... père de nourrir ses enfans a fait établir le mariage , qui déclare celui qui doit remplir cette obligation . Notre auteur , toujours attentif à inspirer la pu- reté des mœurs , nous fait voir combien les con- jonctions illicites ...
... père de nourrir ses enfans a fait établir le mariage , qui déclare celui qui doit remplir cette obligation . Notre auteur , toujours attentif à inspirer la pu- reté des mœurs , nous fait voir combien les con- jonctions illicites ...
Page 117
... père crut avoir perdu ce qu'il donna à sa famille , et qu'il dis- tingua cette famille de la propriété . * Pour nous faire mieux connoître l'état de l'univers après la destruction des Romains , notre auteur observe que leurs règlemens ...
... père crut avoir perdu ce qu'il donna à sa famille , et qu'il dis- tingua cette famille de la propriété . * Pour nous faire mieux connoître l'état de l'univers après la destruction des Romains , notre auteur observe que leurs règlemens ...
Expressions et termes fréquents
Alexandre Aristote Arrien Athènes auroient auroit auteur avoient avoit c'étoit Carthage CHAPITRE VIII Chine choses Cicéron citoyens civiles commerce connoître conquérant conquête conquiert conquis constitution corrompu corruption crainte crimes démocratie Denys d'Halicarnasse doit doivent donner empereurs enfans esclaves établi états despotiques étoient étoit faisoit femmes foible foiblesse force défensive fortune frugalité Gélon gens gouvernemens gouvernement despotique grandeur Grecs guerre hommes Ibid jugemens juger l'aristocratie l'égalité l'empire l'esprit l'esprit des lois l'état l'honneur Lacédémone lative législateur liberté lois somptuaires luxe Lycurgue magistrats ment modération mœurs monarchie monarque Montesquieu n'avoit nation nature nécessaire nobles paroît particuliers peines Perses peuple vaincu Platon Plutarque politique pourroit pouvoient pouvoir prince principe du gouvernement provinces puissance punir religion répu richesses rien rois Romains Rome Samnites sénat sénateurs sentir seroient seroit servitude seul sorte Strabon sujet sûreté terre tion Tite-Live toyens tribunal tyrannie vernement vertu vouloit Voyez Arrien Wisigoths
Fréquemment cités
Page 179 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page 142 - Elles doivent être relatives au physique du pays; au climat glacé, brûlant ou tempéré; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou paSteurs; elles doivent se rapporter au...
Page 160 - Le pouvoir intermédiaire subordonné le plus naturel est celui de la noblesse. Elle entre, en quelque façon, dans l'essence de la monarchie , dont la maxime fondamentale est : « Point de monarque , point de noblesse ; point de noblesse , point de monarque.
Page 6 - J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.
Page 38 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe , que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et dans la guerre le moins de mal qu'il est possible, sans nuire à leurs véritables intérêts.
Page 281 - Si vous examinez les formalités de la justice par rapport à la peine qu'a un citoyen à se faire rendre son bien, ou à obtenir satisfaction de quelque outrage, vous en trouverez sans doute trop. Si vous les regardez dans le rapport qu'elles ont avec la liberté et la sûreté des citoyens, vous en trouverez souvent trop peu ; et vous verrez que les peines, les dépenses, les longueurs, les dangers même de la justice, sont le prix que chaque citoyen donne pour sa liberté.
Page 142 - ... physique du pays; au climat glacé, brûlant ou tempéré ; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou pasteurs ; elles doivent se rapporter au degré de liberté que la constitution peut souffrir ; à la religion des habitants, à leurs inclinations, à leurs richesses, à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs, à leurs manières.
Page 383 - Nos missionnaires nous parlent du vaste empire de la Chine, comme d'un gouvernement admirable, qui mêle ensemble dans son principe la crainte, l'honneur et la vertu. J'ai donc posé une distinction vaine, lorsque j'ai établi les principes des trois gouvernements. J'ignore ce que c'est que cet honneur dont on parle chez des peuples à qui on ne fait rien faire qu'à coups de bâton'.
Page 161 - Abolissez dans une monarchie les prérogatives des seigneurs , du clergé , de /la noblesse et des villes ; vous aurez bientôt un état populaire , ou bien un état despotique.
Page 181 - COMME il faut de la vertu dans une république , et dans une monarchie de l'honneur , il faut de la CRAINTE dans un gouvernement despotique : pour la vertu , elle n'y est point nécessaire , et l'honneur y serait dangereux.