Oeuvres de Montesquieu, Volume 2Dalibon, 1822 |
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... l'ont rendu à ses devoirs par les lois politiques et civiles . CHAPITRE II . Des lois de la nature . AVANT toutes ces lois sont celles de la nature , ainsi nommées parce qu'elles dérivent unique- ment de la constitution de notre être . Pour ...
... l'ont rendu à ses devoirs par les lois politiques et civiles . CHAPITRE II . Des lois de la nature . AVANT toutes ces lois sont celles de la nature , ainsi nommées parce qu'elles dérivent unique- ment de la constitution de notre être . Pour ...
Expressions et termes fréquents
Alexandre Aristote Arrien Athènes auroient auroit auteur avoient avoit c'étoit Carthage CHAPITRE VIII Chine choses Cicéron citoyens civiles commerce connoître conquérant conquête conquiert conquis constitution corrompu corruption crainte crimes démocratie Denys d'Halicarnasse doit doivent donner empereurs enfans esclaves établi états despotiques étoient étoit faisoit femmes foible foiblesse force défensive fortune frugalité Gélon gens gouvernemens gouvernement despotique grandeur Grecs guerre hommes Ibid jugemens juger l'aristocratie l'égalité l'empire l'esprit l'esprit des lois l'état l'honneur Lacédémone lative législateur liberté lois somptuaires luxe Lycurgue magistrats ment modération mœurs monarchie monarque Montesquieu n'avoit nation nature nécessaire nobles paroît particuliers peines Perses peuple vaincu Platon Plutarque politique pourroit pouvoient pouvoir prince principe du gouvernement provinces puissance punir religion répu richesses rien rois Romains Rome Samnites sénat sénateurs sentir seroient seroit servitude seul sorte Strabon sujet sûreté terre tion Tite-Live toyens tribunal tyrannie vernement vertu vouloit Voyez Arrien Wisigoths
Fréquemment cités
Page 179 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page 142 - Elles doivent être relatives au physique du pays; au climat glacé, brûlant ou tempéré; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou paSteurs; elles doivent se rapporter au...
Page 160 - Le pouvoir intermédiaire subordonné le plus naturel est celui de la noblesse. Elle entre, en quelque façon, dans l'essence de la monarchie , dont la maxime fondamentale est : « Point de monarque , point de noblesse ; point de noblesse , point de monarque.
Page 6 - J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.
Page 38 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe , que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et dans la guerre le moins de mal qu'il est possible, sans nuire à leurs véritables intérêts.
Page 281 - Si vous examinez les formalités de la justice par rapport à la peine qu'a un citoyen à se faire rendre son bien, ou à obtenir satisfaction de quelque outrage, vous en trouverez sans doute trop. Si vous les regardez dans le rapport qu'elles ont avec la liberté et la sûreté des citoyens, vous en trouverez souvent trop peu ; et vous verrez que les peines, les dépenses, les longueurs, les dangers même de la justice, sont le prix que chaque citoyen donne pour sa liberté.
Page 142 - ... physique du pays; au climat glacé, brûlant ou tempéré ; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou pasteurs ; elles doivent se rapporter au degré de liberté que la constitution peut souffrir ; à la religion des habitants, à leurs inclinations, à leurs richesses, à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs, à leurs manières.
Page 383 - Nos missionnaires nous parlent du vaste empire de la Chine, comme d'un gouvernement admirable, qui mêle ensemble dans son principe la crainte, l'honneur et la vertu. J'ai donc posé une distinction vaine, lorsque j'ai établi les principes des trois gouvernements. J'ignore ce que c'est que cet honneur dont on parle chez des peuples à qui on ne fait rien faire qu'à coups de bâton'.
Page 161 - Abolissez dans une monarchie les prérogatives des seigneurs , du clergé , de /la noblesse et des villes ; vous aurez bientôt un état populaire , ou bien un état despotique.
Page 181 - COMME il faut de la vertu dans une république , et dans une monarchie de l'honneur , il faut de la CRAINTE dans un gouvernement despotique : pour la vertu , elle n'y est point nécessaire , et l'honneur y serait dangereux.