pris le mouvement des billets à ordre et des virements, ci. D'où il suit que la comparaison des deux exercices donne, pour 1860, une différence en moins de. . . . . . . F. Taux de l'escompte.· 6,340,567,000 312,040,000 $2. Il n'a subi, dans le cours de l'exercice expiré, qu'une seule variation. Après avoir été, depuis le 1er janvier, à 3 1/2 0/0, il a été élevé, le 12 novembre, à 4 1/2 0/0. à celui de 1859, l'escompte des effets de commerce présente une augmenta La part des succursales est de 1,978,103 effets pour une somme de 3 milliards 323,678,684, soit en moyenne, pour chaque effet, 1,680 francs. A Paris, le nombre d'effets escomptés est de 1,749,915, pour une somme de 1,647,244,635, en moyenne 960 francs pour chaque effet. O Cette extrême division, la somme relativement peu importante que chaque effet représente, prouvent avec quelle libéralité la Banque dispense le crédit au commerce à tous les degrés. Il a été escompté 822 bons de monnaie, pour une somme de 113,433,220 francs, en moyenne, pour chaque bon. . . F. Au 21 juin 1860, la Banque centrale et les succursales avaient en portefeuille. . . 137,971 F. 428,566,400 C'est le chiffre le plus important de l'exercice. Aujourd'hui, après avoir été, dans le courant du mois, de 600 millions, le montant total du portefeuille est de 567,919,500. Quoique indépendantes des opérations de l'exercice expiré, les circonstances de ces derniers jours ont si justement occupé l'attention publique qu'il nous paraît opportun d'en dire ici quelques mots. Lorsque, le 12 novembre, nous élevions l'escompte de 3 1/2 à 4 1/2 0/0, il était plus que probable qu'une élévation plus décisive serait bientôt indispensable. — 50 jours après, l'hésitation n'était plus permise; le 2 janvier, le conseil de régence décida une nouvelle élévation de 1 0/0, puis, le 8, une autre de 1 1/2 0/0, ensemble 3 1/2 0/0 en 57 jours. L'énergie de ces mesures n'a pas besoin d'être justifiée, lorsque, sur toutes les places de l'Europe, et particulièrement sur le plus important marché, celui de Londres, le prix des capitaux s'était élevé. L'immobilité eût produit l'exportation complète de nos espèces. C'est dans des cas semblables que la tutélaire et intelligente latitude donnée par les pouvoirs publics à la Banque veille sur nos institutions: son effet n'est jamais douteux, il ne s'est pas fait attendre. Nous avons pu autrement encore venir en aide à la situation de nos encais ses en négociant un échange avec la Banque d'Angleterre. L'argent que nous avons expédié à Londres a été remplacé par de l'or, dont la présence et la distribution par voie d'escompte ou de remboursement de nos billets nous a permis de ne pas employer, sans réalisation de la prime dont elle est actuellement l'objet, une partie de notre encaisse argent. En songeant à l'accord parfait des mesures que nous avons combinées avec la Banque de Londres, à l'action si directe et si sûre qu'elles ont exercée, nous ne pouvons que nous féliciter d'avoir pu si cordialement les concerter. Une négociation analogue a été entamée à Saint-Pétersbourg : elle a rencontré des difficultés qui en rendent aujourd'hui le succès problématique. Au surplus, l'amélioration successive de nos encaisses depuis quelques jours ne laisse à la réalisation de cette opération qu'un intérêt secondaire. § 4. Des avances sur effets publics, chemins de fer et autres valeurs. — Les opérations de cette nature présentent pour cette année un chiffre un peu moins élevé que celui de l'année dernière. Indépendamment du crédit ouvert aux Compagnies de chemins de fer, été avancé : il a En 1859, les avances sur diverses natures de valeurs s'éle Le solde de ce compte était, au 24 décembre dernier, de 118,466,100 francs. Il est aujourd'hui, 31 janvier, de 106,548,000 francs. 55. Des réserves métalliques. Les encaisses de la Banque ont subi, dans l'exercice qui vient de s'écouler, une diminution presque constante. Au 26 décembre 1859, premier jour des opérations de 1860, A 411,370,900 354,193,500 § 6. De la circulation des billets au porteur. La circulation des billets émis par la Banque centrale et ses succursales s'élevait, au 24 décembre 1860, à. . . 749,408,800 F. §7. Des mouvements généraux des espèces, des billets et des virements dans la Banque centrale. L'ensemble de ces mouvements est inférieur au chiffre de l'année 1859. Il s'élevait, pour cette année, à § 8. Des effets au comptant. Le nombre des effets au comptant encaissés en 1860 dépasse encore celui de l'année précédente. En 1859, il s'est élevé à 1,024,000 effets pour une somme de de 1,375,500,000 En 1860, il s'élève à 1,164,600 effets pour une somme Augmentation pour 1860, 140,600 effets pour une somme de . $9. ·Des comptes courants de Paris.— En 1859, le maximum des comptes courants a été de. Le minimum de. En 1860, le maximum, au 31 août, était de. Le minimum, au 23 janvier, de. 134,480,800 Les comptes courants de la Banque et des succursales ont donné, en 1860, un maximum, au 26 janvier, de. F. Un maximum, au 30 août, de $10. Des billets à ordre tirés de la Banque centrale sur les succursales, et vice versa. - Une augmentation dans l'importance du mouvement de cette nature d'opération s'est produite cette année comparativement à l'année dernière. En 1859, les billets à ordre délivrés par la Banque centrale et ses succursales s'élevaient à 486,028,000 francs. En 1860, les billets délivrés par la Banque centrale se sont élevés à. Ceux délivrés par les succursales, à. § 11. Du service des recettes en ville et dans la banlieue (effets au comp tant compris). - Ce service est des plus utiles au commerce, mais des plus dispendieux pour la Banque; il se développe constamment. En 1859, le nombre d'effets encaissés s'était élevé à 2,378,000, représentant une somme de . . F. En 1860, il s'élève à 2,684,000 effets représentant une somme de. F. 3,655,000,000 3,933,000,000 Soit, pour 1860, 306,000 effets en plus pour 278 millions. La plus forte recette depuis que la Banque existe a été celle du 31 octobre dernier. Elle était de 88,190 effets, pour 91,753,000 francs. Elle a été confiée aux soins de 120 garçons de recette et auxiliaires qui, dans cette journée, ont dû, pour opérer leurs recouvrements, franchir le seuil de 35,600 domiciles. A l'intérêt de cette indication, nous pouvons en ajouter une plus complète encore, et dire que, du 1er janvier au 31 décembre 1860, le nombre des effets recouvrés à Paris a été de 2,750,449, représentant une somme de 3,970,969,315 fr. 22 c.; que le relevé des domiciles visités le 15 et le 30 (leur nombre n'a de réelle importance que deux fois par mois) accuse 638,716 domiciles et 23,750 journées consacrées à les parcourir. $ 12. Des effets en souffrance dans la Banque centrale. Le compte des effets en souffrance se soldait, au 24 décembre 1859, par un crédit de 3,678 fr. 70 c., passé le même jour au compte de « Profits et Pertes. >> Dans le 1er semestre 1860, il a été débité, tant pour frais relatifs à d'anciennes créances que pour effets tombés en souffrance, d'une somme de ... . . . F. 5,298 80 Il a été recouvré, pendant le 1er semestre, sur d'anciennes créances. F. 36,712 06 Solde créancier passé à « Profits et Pertes, » le 24 juin. . F. Les effets tombés en souffrance pendant le 2o semestre s'élèvent à. . . . Il a été recouvré sur ces créances 31,413 26 F. 275,927 25 F. 45,776 82 41,124 77 § 13. déposés en caisse au 24 décembre 1859 s'élevant à 1,295,000 pour une valeur de 794 millions, était, au 24 décembre 1860, de 1,427,700 pour une valeur de 801 millions. En 1859, les succursales ont transmis à la Banque centrale 800,204 coupons, représentant 9,614,000 francs à encaisser dans diverses Compagnies. En 1860, le nombre de ces coupons s'est élevé à 952,700, pour une somme de 10,505,000 francs. - Soit une augmentation de 152,000 Des succursales. Le capital employé dans les succursales par l'escompte du papier de commerce, prêts sur effets publics, sur actions et obligations de diverses natures, etc., etc., s'élevait, en 1859, à . F. à quoi il convient d'ajouter les billets à ordre et virements. » 3,566,993,000 284,035,000 C'est donc, pour l'année 1860, une augmentation de. F. 80,810,000 Les quatre succursales ci-après désignées, qui tiennent depuis longtemps le premier rang en ordre d'importance d'opérations, ont maintenu cette position avec accroissement de chiffres pour les deux premières : Marseille et Bordeaux. Lyon et Lille présentent une légère diminution. Ainsi, les opérations de Marseille s'élevaient, en 1859, à. . . . F. 469,067,000 Diminution pour 1860. Cinq succursales présentent des pertes, savoir : Agen, fr. 15,831;— Bastia, 3,136; — Brest, 6,900; — Carcassonne, 4,767; Laval, 728. Total, 31,362 fr. La première de ces succursales, Agen, n'a commencé à fonctionner que le 12 septembre 1860, et n'a pu conséquemment couvrir ses frais. Il y a lieu d'augurer favorablement de Brest, dont les opérations ont commencé en janvier 1860, car ses bénéfices dans l'année ont permis, toutes ses dépenses payées, même les frais de transport d'espèces, de réduire à 6,900 fr. ses frais de premier établissement s'élevant à 13,814 fr. 03 c. Des dépenses de la Banque centrale et des succursales. |