a vu plus haut les résultats encore plus importants de la souscription de 1861. La Banque de France a rendu, par ces opérations, un grand service aux compagnies de chemins de fer et au public; cependant nous sommes de l'avis de M. Darblay, censeur de la Banque de France, qui, dans son rapport sur l'exercice 1859, constate que ces opérations sont complétement en dehors des habitudes de la Banque. Nous ajouterons qu'elles rentrent plus spécialement dans le domaine, soit du crédit mobilier, soit du crédit industriel et commercial. Remarquonsque deux compagnies, celle du Nord et celle de Bességes à Alais, n'ont jamais fait partie de ce syndicat. La position monétaire n'a pas subi ici de modification importante, elle s'est même un peu améliorée. Ainsi l'intérêt des bons du trésor a été abaissé de 1/2 0/0 (3, 3 1/2 et 4 0/0 selon les échéances) à partir du 18 mai. A Londres, les besoins sont plus restreints; on a porté le 16 mai le taux de l'escompte à la banque d'Angleterre à 6 0/0, soit 1 0/0 d'augmentation, et l'on a craint à plusieurs reprises de voir augmenter ce taux. Actuellement, le taux de l'escompte, aux banques publiques des principales places de l'Europe est : 6 0/0 à Londres, Vienne, Turin et Pétersbourg, 5 0/0 à Paris, 4 0/0 à Berlin, et 3 0/0 à Francfort, Amsterdam et Bruxelles. Nous donnons ci-dessus le tableau des recettes brutes kilométriques des chemins de fer français durant le premier trimestre de 1861. On voit qu'elles sont en progression marquée sur les résultats de l'exercice correspondant de 1860. Elles expliquent la hausse des chemins français en général et particulièrement de Lyon et du Midi. Nous continuons la revue des assemblées générales annuelles des plus importantes sociétés par actions. La Société de crédit mobilier espagnol paye, pour l'exercice 1850, un dividende total de 20 francs, soit 15 francs de plus que l'année dernière. La réserve extraordinaire, après cette répartition, est de 2,678,411 francs. La compagnie générale du Crédit en Espagne, qui, pour l'exercice 1859, n'a rien distribué à ses actionnaires, répartit, pour l'exercice 1860, un dividende total de 80 fr. Elle accuse, dans ses comptes, une somme de 28,175,177 r. v. de bénéfices à réaliser. L'assemblée du Lyon à Genève a enfin eu lieu, après des délais et remises; mais on n'y a pas abordé la question principale, celle qui a si fort agité l'opinion publique, il y a peu de jours, la fusion anticipée avec le Lyon; nous disons anticipée, car on sait qu'en droit il y a toujours fusion en vertu du traité du 19 décembre 1855 et que c'est la moyenne des recettes brutes des deux années 1860 et 1861, qui sert de base aux conditions de fusion. Des comptes présentés, il résulte que le produit kilométrique annuel a été, en 1860, de 31,478 fr., en 1859, il a été de 28,061, en 1858, de 22,228 et en 1837 de 19,210 seulement; que les frais d'exploitation proprement dits, par kilomètre, ont été, en 1860, de 15,739 (soit 50 0,0), en 1859, de 16,374 (soit 61 0/0), en 1858, de 14,062 (soit 63 0/0), et en 1857, de 12,561 (soit 65,37 0/0). On voit que les conditions de ce chemin s'améliorent chaque année. Le Bességes à Alais, dans sa réunion annuelle, a produit des comptes desquels il résulte, en les réunissant aux comptes précédents, le tableau suivant: On voit encore ici une amélioration réelle. La Société autrichienne des chemins de fer de l'État donne définitivement 35 francs par action pour l'exercice 1860. Voici en florins, depuis 1855, les résultats de l'exploitation par kilomètre. On sait que le florin a une valeur nominale de 2 fr. 50 c.; mais, en fait, il perd, et au change actuel, ne représente que 1 fr. 70 c. Les mines, usines et domaines ont donné un produit brut de 627,489 florins contre 441,129 en 1859. Cette compagnie sollicite du gouvernement autrichien, aux termes de son acte de concession, un chemin de fer ayant pour objet de réunir le Nord an Sud-Est. Cette ligne partirait de Brünn (l'une des extrémites sud du reseau nord) arriverait à Gross-Enzendorf, où elle se joindrait à un embranchement venant de Marchegg (extrémité du réseau sud-est) et de là rejoindrait, après avoir traversé le Danube, la ligne de Vienne à Ui-Szöny, à fort peu de distance de Vienne. De cette façon la compagnie éviterait de se servir, comme elle le fait actuellement, de la ligne du Nord-Ferdinand, ce qui l'empèche d'organiser ses trains comme elle l'entendrait pour l'intérêt combiné du public et de ses actionnaires. La compagnie du chemin de fer Central-Suisse a donné depuis l'ouverture de ses lignes les résultats kilométriques suivants : On a voté un dividende total, pour l'exercice 1860, de 25 fr. par action. La compagnie franco-suisse (chemin de fer de Verrières à Neufchâtel et a la Thielle avec embranchement sur Vaumarcus et Iverdun) est, comme exploi (1) Ramené à l'année où l'époque tardive de la mise en exploitation. tation, dans la dépendance des chemins de Paris à la Méditerranée; ainsi, tant que la ligne de Dôle à Pontarlier, qui appartient à cette dernière compagnie, ne sera pas ouverte au public, elle ne pourra fructueusement commencer l'exploitation de sa ligne. Aussi, quoique son réseau puisse, dès ce jour, être livré au public, l'assemblée a résolu de suspendre l'exploitation jusqu'au moment où l'on pourra aller de Neufchâtel à Dôle sans rupture de ligne. Elle a naturellement aussi suspendu le service des intérêts aux actions, conséquence obligée du retard apporté à l'ouverture du chemin. La Société générale des chemins de fer romains est enfin sortie de l'état de crise où l'avait plongée la chute de la Caisse générale des chemins de fer. Le Conseil a été complétement renouvelé. Elle est maintenant sous l'égide de la Société générale du credit industriel et commercial. Elle a obtenu du gouvernement italien le prolongement de son réseau au Midi, de Ceprano à Naples, avec une garantie annuelle d'intérêt de un million de francs. Cela lui fait 13,120,000 francs de garantie d'intérêt, outre 500,000 francs de minimum probable de recettes sur la ligne sans garantie de Rome à Civita-Vec- chia. Or, comme, suivant la compagnie, le service total, intérêt et amortissement, des obligations émises ou à émettre par cette Société ne dépassera pas 10 millions par an, on voit qu'en ce cas les actionnaires auraient eux-mêmes une part assez large de la garantie. On n'avait émis que 85,000 actions sur 170,000. Les 85,000 autres étaient entre les mains de la Caisse générale des chemins de fer; reprises par la compagnie qui a reçu 8 millions de cette Caisse à titre d'indemnité, elle les offre en ce moment à ses actionnaires (action pour action) au prix de 200 francs et jouissan e du 1er avril 1861. Le chemin de fer du nord de l'Espagne - Madrid à Irun (vers Bayonne) par Valladolid avec embranchement sur Alar del Rey; vient d'acquérir la ligne d'Alar del Rey à Santander. Son réseau n'étant partiellement en exploitation que depuis le mois d'août 1860, nous n'avons rien à dire de l'exploitation pour cette fois. La Compagnie impériale de voitures de Paris (Ducoux et Comp.), est en voie d'obtenir le monopole à peu près exclusif des voitures de Paris (voitures de place et de remise). Nous craignons beaucoup que sans avantage, pour ne pas dire avec désavantage pour le public, les bénéfices de la Compagnie ne s'en ressentent. En attendant, cependant, les résultats produits par la gérance actuelle sont de plus en plus favorables, quoique l'on ne puisse, cette année encore, rien distribuer aux actions. La Compagnie des services maritimes des messageries impériales a décidé la répartition d'un dividende total de 60 francs par action pour l'exercice 1860, soit le même que pour 1859. La Compagnie des fonderies et forges d'Alais a aussi décidé la répartition d'un dividende total de 20 fr. par action pour 1861. L'année 1859 n'avait produit que 15 francs. On a détaché en mai un coupon de 20 francs sur les actions de l'Est, de 43 fr. 50 c. de Lyon, de 6 fr. du crédit industriel et commercial, de 15 fr. 50 c. du Lombard, de 30 francs des forges et chantiers de la Méditerranée, de 11 fr. 50 c. des forges de Firminy. de 20 francs du Gaz de la Guillotière, de 30 francs du gaz de Lyon et de 240 francs des chantiers de la Buire. ALPH. COURTOIS fils. 250 RESTE A PAIR. 160 · 100 › 100 100 000 · 500 1500 500 · 4 1/2 0/0 (1852), jouiss. 22 mars 1861... 100 100 1250 4 canaux, act. de capit. 1000 Can. de Bourg., a. d. cap. act. indemn. bas. 1210 74 10 73 20 1120 960 D 960 > 741/2 73 D 75 . 1:55-60j. mars 161. Seine, j. janv. 161.. 100 Ang). 30/0, j. janv. 1861 100 Belg. 41/20/0,j. mai 61. 100--3 0/0, jouiss. fevr. 1861 160--2 1/2 0/0, j. janv. 161 100 Piem., 5 0/0,j janv. 1861 100 3 0/0, j janv. 1861. 1000 Obl. 1834, j. janv. 61 Obl. 1849, j. avr. 1861 Obl. 1851. j. fev 1861 100 Rome, 5 /0, j. dec. 1866 100 Autr., 5 0/0, Ang. janv. 61 100 50/0 Autr., j. mai 1561 100 Naples, 50/0, j.janv 1861 100 Esp. 0/0,ext.,41j. janv61 100 30/0ext., 1856,j.j.61 30/int.,j janv. 1861 100 - Dette diff., j. janv. 61 100 Dette passive... 100 Holl. 21/2 0/0,j. janv. 61 100 Portugal,3/0,j janv. 61 1000 Haiti-Annuit., j. janv. 61 100 Russie,41/20/0, j. janv 61 10 Toscane, 5 0/0 j. janv. 61 50 Cred. mob. Esp. j. janv. 61| 500 Cr. en Espagnej. janv. 61 500 Compt. d'Escom, de Paris. 640 100 S.-compt. des Entrepren. 500 Créd. Indust. et comm.. 17:00 Omnium de Lyon..... 500 Banque de l'Algérie. 500 Caisse J. Mirès et Ce... 500 Id. Béchet, Dethomas etCe 100 Id. V-C. Bonnard et Ce. 100 Id. Vergniolle et Ce... 48 D D 75 1/21000 Omnibus de Paris. ་ 417 50 380 412.30 412 50 415 412 50 412 30 200 " 215 187 30 190 555 567 50 535 563 500 485 497 50 458 75 465 415 D 425 410 380 500 Commentry (forges) 1/10000 Fourchambault (f.). 1/7000 1/2100 1/36000 833 610 252 30 32 50 30 212 50 240 203 2 23 * 150/06 150 S 603b 10000 b 10 +/ 1000/05] 1000, UN, |