Les compagnons de Jéhu, Volume 3

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Michel Lévy frères, à la librairie nouvelle, 1868
 

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Page 67 - John jeta les yeux sur la note, qui lui paraissait familière, s'arrêta au dixième paragraphe et lut : — « Le meilleur et le plus sûr gage de la réalitéde la paix, ainsi que de sa durée, serait la restauration de cette lignée de princes qui, pendant tant de siècles, ont conservé à la nation française la prospérité au dedans, la considération et le respect au dehors. Un tel événement aurait écarté, et dans tous les temps écartera les obstacles qui se trouvent sur la voie des...
Page 66 - En promettant la paix au peuple français, j'ai été votre organe; je connais votre valeur. « Vous êtes les mêmes hommes qui conquirent la Hollande, le Rhin, l'Italie, et donnèrent la paix sous les murs de Vienne étonnée. « Soldats , ce ne sont plus vos frontières qu'il faut défendre, ce sont les états ennemis qu'il faut envahir. « Il n'est aucun de vous qui n'ait fait plusieurs campagnes, qui ne sache que la...
Page 194 - J'apparus un jour, et je meurs; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais ! et vous, douce verdure! Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme, admirable nature, Salut pour la dernière fois...
Page 78 - Washington est mort! Ce grand homme s'est battu contre la tyrannie; il a consolidé la liberté de sa patrie. Sa mémoire sera toujours chère au peuple français, comme à tous les hommes libres des deux mondes , et spécialement aux soldats français qui, comme lui et les soldats américains, se battent pour l'égalité et la liberté.
Page 194 - Tout trompe ta simplicité; Celui que tu nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t'entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords, né des douleurs; Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D'être faible dans les malheurs. J'éveillerai pour toi la pitié, la justice De l'incorruptible avenir; Eux-mêmes épureront, par leur long artifice, Ton honneur qu'ils pensent ternir.
Page 151 - J'ai gémi des malheureuses circonstances qui vous ont forcé de traiter avec lui ; mais' je n'en ai jamais conçu la plus légère inquiétude : le cœur de mes fidèles Bretons et le vôtre en particulier m'est trop bien connu. Aujourd'hui vous êtes libre ; vous êtes auprès de mon frère ; tout mon espoir renaît : je n'ai pas besoin d'en dire davantage à un véritable Français tel que vous.
Page 82 - Ja terre natale des arts, et venant y reporter, entouré de savants et de guerriers, les lumières de la. civilisation. » Soldats, déposez dans ce temple des vertus guerrières ces enseignes du croissant, enlevées sur les rochers de Canope par trois mille Français à dix-huit mille guerriers aussi...
Page 81 - ... fît un appel à la nation, puissances coalisées, vos succès vous seraient plus funestes que des revers! Quel Français ne voudrait encore vaincre sous les drapeaux du premier consul , ou faire sous lui l'apprentissage de la gloire! Et vous , braves vétérans , honorables victimes du sort des combats vous ne seriez...
Page 65 - En promettant la paix au peuple français, j'ai été votre organe ; je connais votre valeur. Vous êtes les mêmes hommes qui conquirent la Hollande, le Rhin, l'Italie , et donnèrent la paix sous les murs de Vienne étonnée. Soldats! ce ne sont plus vos frontières qu'il faut défendre , ce sont les Etats ennemis qu'il faut envahir. Il n'est aucun de vous qui n'ait fait plusieurs campagnes, qui ne sache que la...
Page 91 - Un irr perceptible sourire contracta les lèvres du premier consul. A la porte des Tuileries, Bonaparte descendit de voiture et sauta en selle pour passer la troupe en revue. Lorsqu'on le vit sur son cheval de bataille, les applaudissements éclatèrent de tous les côtés. La revue terminée, il vint se placer en avant du paVillon de l'horloge, ayant Murat à sa droite, Lannes à sa gauche, et derrière lui tout le glorieux état-major de l'armée d'Italie. Alors le défilé commença. Là, il trouva...

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