Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches...Prault père, 1758 |
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Page 3
... dieu Jupiter , inftruit de vos dé- bats , Vient de me commander de defcendre icl bas , Pour redreffer vos écarts lunatiques . Quand ce dieu forma l'univers , Pour régner tour - à - tour , il vous A ij PROLOGUE ...
... dieu Jupiter , inftruit de vos dé- bats , Vient de me commander de defcendre icl bas , Pour redreffer vos écarts lunatiques . Quand ce dieu forma l'univers , Pour régner tour - à - tour , il vous A ij PROLOGUE ...
Page 6
... dieu fi fubtil , vous étes bien novice . Autrefois aux mortels j'inspirois de l'effroi , Maintenant je fais leur délice . MERCURE . Leur délice ! Comment ? Pourquoi L'HY VER . Au bon vieux temps de l'INNOCENCE , Chaque mortel étoit ...
... dieu fi fubtil , vous étes bien novice . Autrefois aux mortels j'inspirois de l'effroi , Maintenant je fais leur délice . MERCURE . Leur délice ! Comment ? Pourquoi L'HY VER . Au bon vieux temps de l'INNOCENCE , Chaque mortel étoit ...
Page 16
... Dieu tout - puissant L'exige auffi de vous ; foyez obéissant . L'AUTEUR déclamant fur le ton tragique . Moi , je prodiguerois de fi rares merveilles ? J'irois , de mes enfans devenant le bourreau , Immoler à l'Automne un chef - d'œuvre ...
... Dieu tout - puissant L'exige auffi de vous ; foyez obéissant . L'AUTEUR déclamant fur le ton tragique . Moi , je prodiguerois de fi rares merveilles ? J'irois , de mes enfans devenant le bourreau , Immoler à l'Automne un chef - d'œuvre ...
Page 30
... Dieu ne plaife : mais vous étes fi prévenue pour mon- fieur des Mazures , qu'il se peut que vous lui trouviez des perfections qu'il n'a point . LA BARONNE . Je défie Paris & la cour de produire un cavalier plus ac- compli ; vous allez ...
... Dieu ne plaife : mais vous étes fi prévenue pour mon- fieur des Mazures , qu'il se peut que vous lui trouviez des perfections qu'il n'a point . LA BARONNE . Je défie Paris & la cour de produire un cavalier plus ac- compli ; vous allez ...
Page 50
... Dieu ! Que de belles penfées perdues ! M. DES MAZURES . C'étoit un meurtre , car j'étois tout rempli de chofes ad- mirables . Quand je fortis je fis grand bruit , afin que tout le monde fe levât pour me reconduire . L'E BARO N. Hé bien ...
... Dieu ! Que de belles penfées perdues ! M. DES MAZURES . C'étoit un meurtre , car j'étois tout rempli de chofes ad- mirables . Quand je fortis je fis grand bruit , afin que tout le monde fe levât pour me reconduire . L'E BARO N. Hé bien ...
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Expressions et termes fréquents
affez Affurément aife Ainfi allez ANGELIQUE auffi avez BABET BARO bian C'eft c'eſt caufe cher chofe cœur COMÉDIE FRANÇOISE Comte de Tufiere COMTESSE connois connoître Corbleu coufin croi croyois deffein difcours dire efprit eft vrai Eft-ce eft-il époufe eſt étes faifant fans favez favoir fens fera feroit fervir feul fied fille fœur foit fommes font fouffrir fouvent grace homme ISABELLE j'ai j'en fuis JOSSE Jufqu'à jufte L'AMOUR l'efprit l'Hyver L'OLIVE laiffe LEANDRE Lifette LISETTE LISIMON LYCANDRE m'en Mademoiſelle Maître Pierre MERCURE Monfieur des Mazures Monfieur le Baron Monfieur le Comte Monfieur le Préfident morgué n'eft n'eſt naiſſance Nicolas paffe Parbleu pargué parler paroît PASQUI PASQUIN penfe pere perfonne PHILINT plaifir plaire plûtôt POETE COMIQUE préfent préſence PRESIDENT raiſon refpect refte répons révérences rien s'il vous plaît ſon ſuis vais VALERE veux voilà ВАВЕТ
Fréquemment cités
Page 266 - Plus brillant que les tiens. Et j'ai dans mon pupitre Des billets au porteur, dont je fais plus de cas Que de vieux parchemins , nourriture des rats.
Page 79 - Et j'enchaîne à vos pieds ma tendre liberté. Allons, imitez-moi; un petit impromptu de votre façon. ANGÉLIQUE. Oh ! très-volontiers. Je vois qu'il faut vous contenter.
Page 219 - Je vous laisse le soin de l'application , Et , de la modestie embrassant la défense , Je soutiens que par elle on voit la différence Du mérite apparent au mérite parfait. L'un veut toujours briller, l'autre brille en effet, Sans jamais y prétendre , et sans même le croire. L'un est superbe et vain, l'autre n'a point de gloire; Le faux aime le bruit, le vrai craint d'éclater; L'un aspire aux égards, l'autre à les mériter. Je dirai plus. Les gens nés d'un sang respectable Doivent se distinguer...
Page 247 - D'un bourgeois anobli, fier de son opulence? Si le faste et l'éclat ne soutiennent le rang, II traite avec dédain le plus illustre sang. Mesurant ses égards aux dons de la fortune, Le mérite indigent le choque, l'importune, Et ne peut l'aborder qu'en faisant mille efforts Pour cacher ses besoins sous un brillant dehors.
Page 270 - En sondant votre cœur, j'ai frémi, j'ai tremblé. Mais, malgré votre orgueil, la nature a parlé. Qu'en ce moment pour moi ce triomphe a de charmes ! Je dois donc maintenant terminer vos alarmes, Oublier vos écarts qui sont assez punis. Mon fils, rassurez-vous. Nos malheurs sont finis. Le Ciel, enfin pour nous devenu plus propice, A de mes ennemis confondu la malice.
Page 203 - D'amis avec amis on fait la différence. LISIMON. Pour moi, je n'en fais point. LE COMTE. Les gens de ma naissance Sont un peu délicats sur les distinctions, Et je ne suis ami qu'à ces conditions.
Page 270 - Comte, et l'embrasse. En sondant votre cœur, j'ai frémi, j'ai tremblé. Mais, malgré votre orgueil, la nature a parlé. Qu'en ce moment pour moi ce triompbe a de charmes ! Je dois donc maintenant terminer vos alarmes, Oublier vos écarts qui sont assez punis.
Page 143 - ... de ces sales équivoques, de ces fades jeux de mots, de ces mœurs basses et vicieuses, dont elle a été souvent infectée, et qu'à la rendre digne de l'estime et de la présence des honnêtes gens.
Page 248 - J'entends. La vanité me déclare à genoux Qu'un père infortuné n'est pas digne de vous. Oui, oui, j'ai tout perdu par l'orgueil de ta mère, Et tu n'as hérité que de son caractère.
Page 225 - Mais il faut vous complaire. L'honneur que vous avez d'être un de mes rivaux Va vous faire monter au rang de mes égaux PHILINTE, d'un air railleur, mettant ses gants. Je suis reconnaissant de cette grâce insigne, Et je vais vous prouver que mon cœur en est digne.