Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches...Prault père, 1758 |
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Page 48
... Parbleu , vous pafferez . LE PRÉSIDENT d'un ton doucereux . Sur mon honneur , je ne pafferai pas . LE COMTE s'appuyant d'un côté de la porte . Je demeurerai donc ici jufqu'à ce soir . LE PRESIDENT s'appuyant de l'autre côté .. Et moi ...
... Parbleu , vous pafferez . LE PRÉSIDENT d'un ton doucereux . Sur mon honneur , je ne pafferai pas . LE COMTE s'appuyant d'un côté de la porte . Je demeurerai donc ici jufqu'à ce soir . LE PRESIDENT s'appuyant de l'autre côté .. Et moi ...
Page 51
... Parbleu , je ne reftai que vingt - quatre heures à Paris , & j'en partis pour aller à la cour . LA PRESIDENTE . Je crois que tout Paris fut bien mortifié . M. DES MAZURES . Ah ! Je vous en répons . LA COMTESSE . Voilà comme il faut ...
... Parbleu , je ne reftai que vingt - quatre heures à Paris , & j'en partis pour aller à la cour . LA PRESIDENTE . Je crois que tout Paris fut bien mortifié . M. DES MAZURES . Ah ! Je vous en répons . LA COMTESSE . Voilà comme il faut ...
Page 52
... Parbleu , nous aurons de vives converfations . Que de faillies ! Que de pointes ! Que de fines équivoques ! Je brûle de voir cette belle Qui va me donner le transport . : Déja mon cœur ne bat plus que d'une aîle . A l'aide ! Je meurs ...
... Parbleu , nous aurons de vives converfations . Que de faillies ! Que de pointes ! Que de fines équivoques ! Je brûle de voir cette belle Qui va me donner le transport . : Déja mon cœur ne bat plus que d'une aîle . A l'aide ! Je meurs ...
Page 67
... nigaud - là ? LA BARONNE . Ne vous y trompez pas , il n'est pas fi fot que vous le croyez . M. DES MAZURES . Parbleu , il en a pourtant bien la mine . LEANDRE . Patience , Monfieur des Mazures , je vous Fij AGNE S. 67 LA BARONNE. ...
... nigaud - là ? LA BARONNE . Ne vous y trompez pas , il n'est pas fi fot que vous le croyez . M. DES MAZURES . Parbleu , il en a pourtant bien la mine . LEANDRE . Patience , Monfieur des Mazures , je vous Fij AGNE S. 67 LA BARONNE. ...
Page 75
... parbleu , je m'y perds ! Si on appelle cela de l'ef- prit , ce n'eft pas du plus fin , affurément [ haut . ] Made- moifelle , vous me furprenez à mon tour . Je vous croyois une virtuofe . ANGELIQUE . Fi donc , Monfieur ! Pour qui me ...
... parbleu , je m'y perds ! Si on appelle cela de l'ef- prit , ce n'eft pas du plus fin , affurément [ haut . ] Made- moifelle , vous me furprenez à mon tour . Je vous croyois une virtuofe . ANGELIQUE . Fi donc , Monfieur ! Pour qui me ...
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Expressions et termes fréquents
affez Affurément aife Ainfi allez ANGELIQUE auffi avez BABET BARO bian C'eft c'eſt caufe cher chofe cœur COMÉDIE FRANÇOISE Comte de Tufiere COMTESSE connois connoître Corbleu coufin croi croyois deffein difcours dire efprit eft vrai Eft-ce eft-il époufe eſt étes faifant fans favez favoir fens fera feroit fervir feul fied fille fœur foit fommes font fouffrir fouvent grace homme ISABELLE j'ai j'en fuis JOSSE Jufqu'à jufte L'AMOUR l'efprit l'Hyver L'OLIVE laiffe LEANDRE Lifette LISETTE LISIMON LYCANDRE m'en Mademoiſelle Maître Pierre MERCURE Monfieur des Mazures Monfieur le Baron Monfieur le Comte Monfieur le Préfident morgué n'eft n'eſt naiſſance Nicolas paffe Parbleu pargué parler paroît PASQUI PASQUIN penfe pere perfonne PHILINT plaifir plaire plûtôt POETE COMIQUE préfent préſence PRESIDENT raiſon refpect refte répons révérences rien s'il vous plaît ſon ſuis vais VALERE veux voilà ВАВЕТ
Fréquemment cités
Page 266 - Plus brillant que les tiens. Et j'ai dans mon pupitre Des billets au porteur, dont je fais plus de cas Que de vieux parchemins , nourriture des rats.
Page 79 - Et j'enchaîne à vos pieds ma tendre liberté. Allons, imitez-moi; un petit impromptu de votre façon. ANGÉLIQUE. Oh ! très-volontiers. Je vois qu'il faut vous contenter.
Page 219 - Je vous laisse le soin de l'application , Et , de la modestie embrassant la défense , Je soutiens que par elle on voit la différence Du mérite apparent au mérite parfait. L'un veut toujours briller, l'autre brille en effet, Sans jamais y prétendre , et sans même le croire. L'un est superbe et vain, l'autre n'a point de gloire; Le faux aime le bruit, le vrai craint d'éclater; L'un aspire aux égards, l'autre à les mériter. Je dirai plus. Les gens nés d'un sang respectable Doivent se distinguer...
Page 247 - D'un bourgeois anobli, fier de son opulence? Si le faste et l'éclat ne soutiennent le rang, II traite avec dédain le plus illustre sang. Mesurant ses égards aux dons de la fortune, Le mérite indigent le choque, l'importune, Et ne peut l'aborder qu'en faisant mille efforts Pour cacher ses besoins sous un brillant dehors.
Page 270 - En sondant votre cœur, j'ai frémi, j'ai tremblé. Mais, malgré votre orgueil, la nature a parlé. Qu'en ce moment pour moi ce triomphe a de charmes ! Je dois donc maintenant terminer vos alarmes, Oublier vos écarts qui sont assez punis. Mon fils, rassurez-vous. Nos malheurs sont finis. Le Ciel, enfin pour nous devenu plus propice, A de mes ennemis confondu la malice.
Page 203 - D'amis avec amis on fait la différence. LISIMON. Pour moi, je n'en fais point. LE COMTE. Les gens de ma naissance Sont un peu délicats sur les distinctions, Et je ne suis ami qu'à ces conditions.
Page 270 - Comte, et l'embrasse. En sondant votre cœur, j'ai frémi, j'ai tremblé. Mais, malgré votre orgueil, la nature a parlé. Qu'en ce moment pour moi ce triompbe a de charmes ! Je dois donc maintenant terminer vos alarmes, Oublier vos écarts qui sont assez punis.
Page 143 - ... de ces sales équivoques, de ces fades jeux de mots, de ces mœurs basses et vicieuses, dont elle a été souvent infectée, et qu'à la rendre digne de l'estime et de la présence des honnêtes gens.
Page 248 - J'entends. La vanité me déclare à genoux Qu'un père infortuné n'est pas digne de vous. Oui, oui, j'ai tout perdu par l'orgueil de ta mère, Et tu n'as hérité que de son caractère.
Page 225 - Mais il faut vous complaire. L'honneur que vous avez d'être un de mes rivaux Va vous faire monter au rang de mes égaux PHILINTE, d'un air railleur, mettant ses gants. Je suis reconnaissant de cette grâce insigne, Et je vais vous prouver que mon cœur en est digne.