Chefs-d'œuvre de Jean Racine: prepared for the use of colleges and schools with explanatory notes and references to the "new French method"

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Ivison & Phinney, 1856 - 320 pages

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Fréquemment cités

Page 244 - I que son joug est aimable ! Heureux qui dès l'enfance en connaît la douceur ! Jeune peuple , courez à ce maître adorable : Les biens les plus charmants n'ont rien de comparable Aux torrents de plaisirs qu'il répand dans un cœur. Que le Seigneur est bon ! que son joug est aimable ! Heureux qui dès l'enfance en connaît la douceur ! UNE AUTRE.
Page 285 - Quoi ! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu'il vous parle? Et vous ne craignez pas Que, du fond de l'abîme entrouvert sous ses pas, II ne sorte à l'instant des feux qui vous embrasent, Ou qu'en tombant sur lui, ces murs ne vous écrasent? Que veut-il? De quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l'air qu'on respire en ce lieu?
Page 257 - Il donne aux fleurs leur aimable peinture ; II fait naître et mûrir les fruits; II leur dispense avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits; Le champ qui les reçut les rend avec usure. . Une autre. Il commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains ; Mais sa loi sainte, sa loi pure, Est le plus riche don qu'il ait fait aux humains.
Page 244 - Relevez, relevez les superbes portiques Du temple où notre Dieu se plaît d'être adoré; Que de l'or le plus pur son autel soit paré, Et que du sein des monts le marbre soit tiré. Liban, dépouille-toi de tes cèdres antiques; Prêtres sacrés, préparez vos cantiques.
Page 290 - Le Seigneur a détruit la reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes Pour pleurer ton malheur?
Page 126 - L'un et l'autre en mourant je les veux regarder. Réunissons trois cœurs qui n'ont pu s'accorder. Mais quelle épaisse nuit tout à coup m'environne? De quel côté sortir? D'où vient que je frissonne? Quelle horreur me saisit? Grâce au ciel, j'entrevoi. Dieux! quels ruisseaux de sang coulent autour de moi!
Page 300 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 128 - Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit? Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit? Mais tout dort, et l'armée, et les vents, et Neptune.
Page 145 - J'entrai dans son vaisseau, détestant sa fureur, Et toujours détournant ma vue avec horreur. Je le vis : son aspect n'avait rien de farouche ; Je sentis le reproche expirer dans ma bouche; Je sentis contre moi mon cœur se déclarer; J'oubliai ma colère, et ne sus que pleurer; Je me laissai conduire à cet aimable guide.
Page 207 - Quel carnage de toutes parts ! On égorge à la fois les enfants , les vieillards , Et la sœur et le frère , Et la fille et la mère , Le fils dans les bras...

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