Cours de littérature, d'histoire et de philosophie: Extraits de nos meilleurs ouvrages, Volume 2Bossange et Masson, 1814 |
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... beauté qu'à travers un nuage . Les parfums du printemps , son éclat , ses couleurs , Pour mes sens émoussés auront moins de douceurs ; Et des airs de Grétry l'aimable mélodie Frappera foiblement mon oreille engourdie . Alors , toujours ...
... beauté qu'à travers un nuage . Les parfums du printemps , son éclat , ses couleurs , Pour mes sens émoussés auront moins de douceurs ; Et des airs de Grétry l'aimable mélodie Frappera foiblement mon oreille engourdie . Alors , toujours ...
Page 138
... beauté , si la ceinture de Vénus sont de son invention , quelles louanges ne lui doit - on pas pour avoir ainsi orné cette religion que nous lui re- prochons ? Et si ces fables étoient connues avant lui , peut - on mépriser un siècle ...
... beauté , si la ceinture de Vénus sont de son invention , quelles louanges ne lui doit - on pas pour avoir ainsi orné cette religion que nous lui re- prochons ? Et si ces fables étoient connues avant lui , peut - on mépriser un siècle ...
Page 140
... beauté de quelques parties , et par son excellent goût dans tous les détails . Le Tasse , né à Sorrento en 1544 , n'avoit que vingt- deux ans quand il commença sa Jérusalem délivrée ; il en avoit trente quand il la publia . Le reste de ...
... beauté de quelques parties , et par son excellent goût dans tous les détails . Le Tasse , né à Sorrento en 1544 , n'avoit que vingt- deux ans quand il commença sa Jérusalem délivrée ; il en avoit trente quand il la publia . Le reste de ...
Page 144
... beauté . Qui peint mieux les héros que ta muse guerrière ? Alexandre pleura de n'avoir point d'Homère . Ton berceau fut caché ! Qu'importe aux nations ? Le Nil nous tait sa source , et nous verse ses dous . Le monde est ta patrie ...
... beauté . Qui peint mieux les héros que ta muse guerrière ? Alexandre pleura de n'avoir point d'Homère . Ton berceau fut caché ! Qu'importe aux nations ? Le Nil nous tait sa source , et nous verse ses dous . Le monde est ta patrie ...
Page 145
... beauté m'offre l'Hercule antique ; Ta muse me rappelle , en ses traits moins hardis , De la belle Vénus les charmes arrondis . Ta vigueur sans efforts , c'est la grâce elle - même ; Avant de t'admirer , le lecteur sent qu'il t'aime ...
... beauté m'offre l'Hercule antique ; Ta muse me rappelle , en ses traits moins hardis , De la belle Vénus les charmes arrondis . Ta vigueur sans efforts , c'est la grâce elle - même ; Avant de t'admirer , le lecteur sent qu'il t'aime ...
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Cours de littérature, d'histoire et de philosophie: Extraits de ..., Volume 2 Jean-Pons-Victor Lecoutz de Levizac,François Moysant Affichage du livre entier - 1814 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 196 - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je! mon père y tient l'urne fatale , Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 444 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 201 - Saper ses fondements encor mal assurés ! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers...
Page 206 - Que Rome fait sentir tout le poids de ses fers : Et, de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes. Ah ! s'ils ont pu choisir pour leur libérateur Spartacus, un esclave, un vil gladiateur ; S'ils suivent au combat des brigands qui les vengent ; De quelle noble ardeur pensez-vous qu'ils se rangent Sous les drapeaux d'un roi longtemps victorieux, Qui voit jusqu'à Cyrus remonter ses aïeux? Que dis-je ? en quel état croyez-vous la surprendre? Vide...
Page 205 - Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l'effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l'Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours?
Page 384 - Qu'on vante en lui la foi, l'honneur, la probité" Qu'on prise sa candeur et sa civilité; Qu'il soit doux, complaisant, officieux, sincère : On le veut, j'y souscris, et suis prêt à me taire.
Page 149 - Répond en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu'au fond de nos cœurs notre sang s'est glacé; Des coursiers attentifs le crin s'est hérissé. Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi 1 des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 201 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore...
Page 214 - J'eus soin de vous nommer, par un contraire choix, Des gouverneurs que Rome honorait de sa voix: Je fus sourde à la brigue, et crus la renommée; J'appelai de l'exil, je tirai de l'armée Et ce même Sénèque, et ce même Burrhus, Qui depuis .... Rome alors estimait leurs vertus.
Page 87 - La véritable éloquence suppose l'exercice du génie et la culture de l'esprit. Elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler qui n'est qu'un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes, les organes souples et l'imagination prompte. Ces hommes sentent vivement, s'affectent de même, le marquent fortement au dehors; et, par une impression purement mécanique, ils transmettent aux autres leur enthousiasme et leurs affections.