Histoire littéraire de la France avant le douzième siècle, Volume 2

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L. Hachette, 1839 - 504 pages
 

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Page 275 - D'après la coutume d'Italie, est« il dit dans les actes de cette assemblée , « tous les prêtres de la campagne rece« vront chez eux les jeunes lecteurs non « mariés, pour les élever ainsi que de « bons pères, pour leur apprendre à lire « et à écrire, et pour les instruire dans
Page 145 - Il peut t' arriver facilement, si ton bras te sert bien, que tu ravisses à un homme de cœur son armure, que tu pilles son cadavre, fais-le si tu crois en avoir le droit, et que celui-là soit le plus infâme des hommes de l'est qui te détournerait de ce combat dont tu as un si grand désir. Bons compagnons qui nous regardez, jugez dans votre courage qui de nous deux aujourd'hui peut se vanter de mieux lancer un trait, qui saura se rendre maître de deux armures. Alors ils firent voler leurs javelots...
Page 144 - Depuis, quand commencèrent les malheurs de mon cousin Théodoric, quand il fut un homme sans amis , mon père ne voulut plus rester avec Odoacre. Mon père était connu des guerriers vaillants ; ce héros intrépide combattait toujours à la tête de l'armée; il aimait trop à combattre, je ne pense pas qu'il soit encore en vie.
Page 144 - Alors il a ta un précieux bracelet d'or, qui entourait son bras , et que le roi des Huns lui avait donné. Prends-le, dit-il à son fils, je te le donne en présent. Hadebrand, fils d' Hildebrand , répondit : C'est la lance à la main, pointe contre pointe, qu'on doit recevoir de semblables présents.
Page 144 - Des hommes vieux et sages dans mon pays , qui maintenant sont morts , m'ont dit que mon père s'appelait Hildebrand : je m'appelle Hadebrand. Un jour il s'en alla vers l'est ; il fuyait la haine d'Odoacre ; il était avec Thëodoric et un grand nombre de ses héros.
Page 8 - Notre père Abraham ne futil pas justifié par les œuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel?
Page 327 - J'ai pleuré mes parents morts, et il faut aussi que je pleure ceux qui sont restés en vie. — Quand mes larmes cessent de couler, quand mes soupirs se taisent, mon chagrin ne se tait pas. — Lorsque le vent murmure, j'écoute s'il m'apporte quelque nouvelle; mais l'ombre d'aucun de mes proches ne se présente à moi.
Page 52 - C'est pourquoi la première règle de notre logique , c'est qu'il ne faut jamais abandonner les vérités une fois connues , quelque difficulté qui survienne , quand on veut les concilier ; mais qu'il faut au contraire , pour ainsi parler, tenir toujours fortement comme les deux bouts de la chaîne, quoiqu'on ne voie pas toujours le milieu par où l'enchaînement se continue.
Page 309 - ... aucun trouble, de soins graves et de loisirs remplis par d'agréables futilités. Ce dernier et curieux exemple d'une tentative d'alliance entre la perfection chrétienne et les raffinements sociaux de la vieille civilisation aurait passé sans laisser de souvenir, si l'ami d'Agnès et de Radegonde n'eût marqué lui-même, dans ses œuvres poétiques, jusqu'aux moindres phases de la destinée qu'il s'était choisie avec tant de bonheur.
Page 235 - D'abord il ne choisit pas dans la vie de ses modèles , surtout dans celle du dernier, ce qui leur fait le plus d'honneur; de plus, Horace n'était pas le gendre de Brutus. Ce qui excuse un peu Sidoine Apollinaire, c'est que Majorien était véritablement digne de ses éloges. Ce panégyrique est dans le goût allégorique et mythologique du précédent. Rome, personnifiée, est assise sur son trône; tous les peuples de l'univers , toutes les provinces viennent déposer leur hommage et les produits...

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