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pernicieux, III, 27 et suiv. En quoi consistoit leur différence chez les anciens Francs, III, 128.

RAOUL, duc de Normandie. A accordé les coutumes de cette province, III, 229.

Rappel. Voyez Successions.

Rapport. Les lois sont les rapports qui dérivent de la nature des choses, I, 97. Celui de Dieu avec l'univers, I, 98. de ses lois avec sa sagesse et sa puissance, ibid. Les rapports de l'équité sont antérieurs à la loi primitive qui les établit, I, 97, 98 et 99. Rapt. De quelle nature est ce crime, II, 7. Rareté de l'or et de l'argent. Sous combien d'acceptions on peut prendre cette expression: ce que c'est relativement au change: ses effets, II, 342.

Rathimburges. Étoient la même chose que les juges ou les échevins, III, 301 et suiv.

Receleurs. Punis en Grèce, à Rome et en France, de la même peine que le voleur: cette loi, qui étoit juste en Grèce et à Rome, est injuste en France: pourquoi, III, 243 et suiv. RECESSUINDE. La loi par laquelle il permettoit aux enfants d'une femme adultère d'accuser leur mère, étoit contraire à la nature, III, 63. Fut un des réformateurs des lois des Wisigoths, III, 120, a. Proscrivit les lois romaines, HP, 134. Leva la prohibition des mariages entre les Goths et les Romains: pourquoi, ibid. Voulut inutilement abolir le combat judiciaire, III, 158.

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Recommander. Ce que c'étoit que se recommander pour un bénéfice, III, 400.

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Récompenses. Trop fréquentes, annoncent la décadence d'un état, I, 206 et suiv. Le despote n'en peut donner à ses sujets qu'en argent; le monarque en honneurs

qui conduisent à la fortune; et la république en honneurs seulement, I, 206 et suiv. Une religion qui n'en promettroit pas pour l'autre vie, n'attacheroit pas beaucoup, III, 36. Réconciliation. La religion en doit fournir un grand nombre de moyens, lorsqu'il y a beaucoup de sujets de haine dans un état, III, 22.

Reconnoissance. Est une vertu prescrite par une loi antérieure aux lois positives, I, 97.

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Régale. Ce droit s'étend-il sur les églises des pays nouvellement conquis, parce que la couronne du roi est ronde? III, 253.

Régie des revenus de l'état. Ce que c'est: ses avantages sur les fermes: exemples tirés des grands états, II, 63 et suiv.

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Registres Olim. Ce que c'est, III, 218.

Registres publics. A quoi ont succédé: leur utilité, III, 227 et suiv.

Reines régnantes et douairières. Il leur étoit permis, du temps de Gontran et de Childebert, d'aliéner pour toujours, même par testament, les choses qu'elles tcnoient du fisc, III, 36г.

Religion. L'auteur en parle, non comme théologien, mais comme politique: il ne veut qu'unir les intérêts de la vraie religion avec la politique: c'est être fort injuste que de lui prêter d'autres vues, III, 3, et IV, 4. C'est par ses lois que Dieu rappelle sans cesse l'homme à lui, I, 100 et suiv. Pourquoi a tant de force dans les états despotiques, I, 123. Est, dans les états despotiques, supérieure aux volontés du prince, I, 141. Ne borne point, dans une monarchie, les volontés du prince, ibid. Quels sont les crimes qui l'intéressent, II, 5. Peut mettre un peu de liberté dans les états

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despotiques, II, 39. Raisons physiques de son immu. tabilité en Orient, II, 74. Doit, dans les climats chauds, exciter les hommes à la culture des terres, II, 76. A-t-on droit, pour travailler à sa propagation, de réduire en esclavage ceux qui ne la professent pas ? C'est cette idée qui encouragea les destructeurs de l'Amérique dans leurs crimes, II, 95. Gouverne les hommes concurremment avec le climat, les lois, les moeurs, etc. de là naît l'esprit général d'une nation, II, 192. Corrompit les moeurs à Corinthe, II, 273. A établi, dans certains pays, divers ordres de femmes légitimes, II, 384. C'est par raison de climat qu'elle veut, à Formose, que la prêtresse fasse avorter les femmes qui accoucheroient avant l'âge de trente-cinq ans, II, 396. Les principes de différentes religions tantôt choquent, tantôt favorisent la propagation, II, 416. Entre les fausses, la moins mauvaise est celle qui contribue le plus au bonheur des hommes dans cette vie, III, 3 Vaut-il mieux n'en avoir point du tout que d'en avoir une mauvaise? III, 4. Est-elle un motif. réprimant? Les maux qu'elle a faits sont-ils comparables aux biens qu'elle a faits? ibid. et suiv. Doit donner plus de conseils que de lois, III, 11. Quelle qu'elle soit, elle doit s'accorder avec les lois de la morale, III, 12 et suivantes. Ne doit pas trop porter à la contemplation, III, 15. Quelle est celle qui ne doit point avoir de crimes inexpiables, III, 16. Comment sa force s'applique à celle des lois civiles. Son principal but doit être de rendre les hommes bons citoyens, III, 17 et suiv. Celle qui ne promet ni récompense ni peine dans l'autre vie, doit être soutenue par des lois sévères, et sévèrement exécutées, III, 18. Celle qui admet la fatalité absolue endort les

hommes; il faut que les lois civiles les excitent, III, 18. Quand elle défend ce que les lois civiles doivent permettre, il est dangereux que, de leur côté, elles ne permettent ce qu'elle doit condamner, ibid. Quand elle fait dépendre la régularité de certaines pratiques indifférentes, elle autorise la débauche, les déréglements et les haines, III, 19 et 27. C'est une chose bien funeste, quand elle attache la justification à une chose d'accident, III, 19. Celle qui ne promettroit dans l'autre monde que des récompenses et point de punitions, seroit funeste, ibid. et suiv. Comment celles qui sont fausses sont quelquefois corrigées par les lois civiles, III, 20. Comment ses lois corrigent les inconvénients de la constitution politique, III, 21 et suiv. Comment peut arrêter l'effet des haines particulières, III, 22. Comment ses lois ont l'effet des lois civiles, III, 23. Ce n'est pas la vérité ou la fausseté des dogmes qui les rend utiles ou pernicieuses; c'est l'usage ou l'abus qu'on fait de ces dogmes, III, 24 et suiv. Ce n'est pas assez qu'elle établisse un dogme, il faut qu'elle le dirige, III, 26. Il est bon qu'elle nous mène à des idées spirituelles, ibid. Comment peut encourager la propagation, ibid. Usages avantageux ou pernicieux qu'elle peut faire de la métempsycose, III, 27. Ne doit jamais inspirer d'aversion pour les choses indifférentes, III, 27 et suiv. Ne doit inspirer de mépris pour rien que pour les vices, III, 28. Doit être fort réservée dans l'établissement des fêtes qui obligent à la cessation du travail; elle doit même, à cet égard, consulter le climat, ibid. et suiv. Est susceptible de lois locales relatives à la nature et aux productions du climat, III, 30. Moyens de la rendre plus générale, ibid. Il y a de l'inconvénient à transporter

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une religion d'un pays à un autre, III, 31 et suiv. Celle qui est fondée sur le climat ne peut sortir de son pays, III, 33. Toute religion doit avoir ses dogmes particuliers et un culte général, ibid. Différentes causes de l'attachement plus ou moins fort que l'on peut avoir pour sa religion. 1.° L'idolâtrie nous attire sans nous attacher. La spiritualité ne nous attire guère; mais nous y sommes attachés. 2.° La spiritualité, jointe aux idées sensibles dans le culte, attire et attache. De là les catholiques tiennent plus à leur religion que les protestants à la leur. 3.o La spiritualité jointe à une idée de distinction de la part de la divinité. De là tant de bons musulmans. 4. Beaucoup de pratiques qui occupent. De là l'attachement des mahométans, des Juifs, et l'indifférence des barbares. 5. La promesse des récompenses et la crainte des peines. 6. La pureté de la morale. 7. La magnificence du culte. 8.° L'établissement des temples, III, 34 et suivantes. Nous aimons, en fait de religion, tout ce qui suppose un effort, III, 42. Pourquoi a introduit le célibat de ses ministres, III, 41. Bornes que les lois civiles doivent mettre aux richesses de ses ministres, III, 42 et suiv. Il y faut faire des lois d'épargne, III, 45. Ne doit pas, sous prétexte de dons, exiger ce que les nécessités de l'état ont laissé aux peuples, III, 46. Ne doit pas encourager les dépenses des funérailles, ibid. Celle qui a beaucoup de ministres doit avoir un pontife, ibid. Quand on en tolère plusieurs dans un état, on doit les obliger de se tolérer entre elles, III, 47. Celle qui est opprimée devient elle-même tôt ou tard réprimante, ibid. Il n'y a que celles qui sont intolérantes qui aient du zèle pour leur propagation, III, 48. C'est une entreprise fort dangereuse pour

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