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non comme théologien, III, 47. Les théologiens même distinguent entre tolérer une religion et l'approuver, ibid. Quand elle est accompagnée de vertus morales, elle forme le caractère le plus sociable, ibid. Quand plusieurs religions sont tolérées dans un état, on les doit obliger à se tolérer entre elles, III, 48. On doit tolérer les religions qui sont établies dans un état, et empêcher les autres de s'y établir. Dans cette règle n'est point comprise la religion chrétienne, qui est le premier bien, ibid. Ce que l'auteur a dit sur cette matière est-il un avis au roi de la Cochinchine pour fermer la porte de ses états à la religion chrétienne? IV, 43 et suiv.

Tonquin. Toutes les magistratures y sont occupées par des eunuques, II, 117. C'est le physique du climat qui fait que les pères y vendent leurs filles, et y expo. sent leurs enfants, II, 396.

Toulouse. Cette comté devint-elle héréditaire sous Charles Martel? III, 410 a.

Tournois. Donnèrent une grande importance à la galanterie, III, 168.

TRAJAN. Refusa de donner des rescripts: pourquoi, III,

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Traitants. Leur portrait, I, 396 et suiv. Comment

danger qu'il y a de leur Leur injustice détermina

regardés autrefois en France; donner trop de crédit, ibid. Publius Rutilius à quitter Rome, I, 397 et suiv. On ne doit jamais leur confier les jugements, I, 397. Les impôts qui donnent occasion au peuple de frauder, enrichissent les traitants, ruinent le peuple, et perdent l'état, II, 52. Tout est perdu lorsque leur profession, - qui ne doit être que lucrative, vient à être honorée, 11, 65. Les richesses doivent être leur unique récompense, ibid.

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Traité. Ceux que les princes font par force sont aussi obligatoires que ceux qu'ils font de bon gré, III, 92. Traîtres. Comment étoient punis chez les Germains, III, 303.

Tranquillité des citoyens. Comment les crimes qui la troublent doivent être punis, II, 7.

Transmigration. Causes et effets de celles de différents peuples, II, 155 et suiv.

Transpiration. Son abondance dans les pays chauds y rend l'eau d'un usage admirable, II, 79.

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Travail. On peut, par de bonnes lois, faire faire les travaux les plus rudes à des hommes libres, et les rendre heureux, II, 99 et suiv. Les pays qui, par leurs productions, fournissent du travail à un plus grand nombre d'hommes, sont plus peuplés que les autres, II, 393. Est le moyen qu'un état bien policé emploie pour le soulagement des pauvres, II, 425. Trésors. Il n'y a jamais, dans une monarchie, que le prince qui puisse en avoir un, II, 242. En les offrant à Dieu, nous prouvons que nous estimons les richesses, qu'il veut que nous méprisions, III, 46. Pourquoi, sous les rois de la première race, celui du roi étoit regardé comme nécessaire à la monarchie, III, 264.

Tribunal domestique. De qui il étoit composé à Rome.

Quelles matières, quelles personnes étoient de sa compétence, et quelles peines il infligeoit, I, 270. Quand

et pourquoi il fut aboli, I, 271.

Tribunaux. Cas où l'on doit être obligé d'y recourir dans les monarchies, I, 216. Ceux de judicature doivent être composés de beaucoup de personnes; pourquoi, I, 228. Sur quoi est fondée la contradiction qui se trouve entre les conseils des princes et les

tribunaux

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tribunaux ordinaires, I, 228. Quoiqu'ils ne soient pas fixes dans un état libre, les jugements doivent l'être,

I, 356.

Tribunaux humains. Ne doivent pas se régler par les maximes des tribunaux qui regardent l'autre vie, III, 75 et suiv.

Tribuns des légions. En quel temps et par qui furent réglés, I, 388 et suiv.

Tribuns du peuple. Nécessaires dans une aristocratie, 1, 182. Leur établissement fut le salut de la république romaine, I, 188. Occasion de leur établissement, II, 31.

Tribus. Ce que c'étoit à Rome, et à qui elles donnèrent le plus d'autorité. Quand commencèrent à avoir lieu, I, 382 et suiv. et 385.

Tributs. Par qui doivent étre levés dans une aristocratie, I, 181. Doivent être levés, dans une monarchie, de façon que le peuple ne soit point foulé de l'exécution, I, 186. Comment se levoient à Rome, II, 43 et suiv. Rapports de leur levée avec la liberté, ibidem. Sur quoi et pour quels usages doivent être levés, II, 44. Leur grandeur n'est pas bonne par elle-même, ibid. Pourquoi un petit état, qui ne paie point de tributs, enclavé dans un grand qui en paie beaucoup, est plus misérable que le grand. Fausse conséquence que l'on a tirée de ce fait, II, 45. Quels tributs doivent payer les peuples esclaves de la glèbe, ibid. et suiv. Quels doivent être levés dans un pays où tous les particuliers sont citoyens, II, 48 et suiv. Leur grandeur dépend de la nature du gouvernement, II, 52 et suiv. Leur rapport avec la liberté, II, 55 et suiv. Dans quels cas sont susceptibles d'augmentation, II, 56. Leur nature est relative au gouvernement, II, 57 et suiv. Quand

on abuse de la liberté pour les rendre excessifs, elle dégénère en servitude, et on est obligé de diminuer les tributs, II, 58 et suiv. Leur rigueur en Europe n'a d'autre cause que la petitesse des vues des ministres, ibid. Causes de leur augmentation perpétuelle en Europe, ibid. Les tributs excessifs que levoient les empereurs, donnèrent lieu à cette étrange facilité que trouvèrent les mahométans dans leurs conquêtes, II, 60. Quand on est forcé de les remettre à une partie du peuple, la remise doit être absolue, et ne pas être rejetée sur le reste du peuple. L'usage contraire ruine le roi et l'état, II, 62. La redevance solidaire des tributs entre les différents sujets du prince est injuste te pernicieuse à l'état, ibid. Ceux qui ne sont qu'accidentels, et qui ne dépendent pas de l'industrie, sont une mauvaise sorte de richesse, II, 329. Les Francs n'en payoient aucun dans les commencements de la monarchie. Traits d'histoire et passages qui le prouvent, III, 277 et suivantes. Les hommes libres, dans les commencements de la monarchie française, tant Romains que Gaulois, pour tout tribut, étoient char gés d'aller à la guerre à leurs dépens. Proportions dans lesquelles ils supportoient ces charges, III, 281 et suiv.

Voyez Impôts, Taxes.

Tributum. Ce que signifie ce mot dans les lois barbares, III, 285 et suiv.

Triumvirs. Leur adresse à couvrir leur cruauté sous des sophismes, II, 27. Réussirent, parce que, quoiqu'ils eussent l'autorité royale, ils n'en avoient pas le faste, II, 191.

Troupes. Leur augmentation en Europe est une maladie qui mine les états, II, 6o. Est-il avantageux d'en

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avoir sur pied en temps de paix comme en temps de guerre? II, 60. Pourquoi les Grecs et les Romains n'estimoient pas beaucoup celles de mer, İI, 302.

Troyes. Le synode qui s'y tint en 878, prouve que la loi des Romains et celle des Wisigoths existoient concurremment dans le pays des Wisigoths, III, 132. Truste. Voyez In truste.

Turcs. Cause du despotisme affreux qui règne chez eux, II, 47. N'ont aucune précaution contre la peste: pourquoi, II, 83. Le temps qu'ils prennent pour attaquer les Abyssins, prouve qu'on ne doit point décider par les principes de la religion ce qui est du ressort des lois naturelles, III, 69. La première victoire, dans une guerre civile, est pour eux un jugement de Dieu qui décide, III, 151.

Turquie. Comment les successions y sont réglées: inconvénients de cet ordre, I, 196. Comment le prince s'y assure la couronne, 1, 197. Le despotisme en a banni les formalités de justice, I, 218 et suiv. La justice y est-elle mieux rendue qu'ailleurs? ibid. Droits qu'on y lève pour les entrées des marchandises, II, 54. Les marchands n'y peuvent pas faire de grosses avances, II, 58.

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Tutèle. Quand a commencé en France à être distinguět de la baillie ou garde, II, 184. La jurisprudence romaine changea sur cette matière à mesure que les moeurs changèrent, II, 213. Les moeurs de la nation doivent déterminer les législateurs à préférer la mère au plus proche parent, ou le plus proche parent à la mère, ibid.

Tuteurs. Étoient les maîtres d'accepter ou de refuser le

combat judiciaire pour les affaires de leurs pupilles, III, 175.

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