Le vice puni, ou Cartouche: Poëme héroïque, comique et tragique, en 13 chants

Couverture
V. Demoraine et Boucquin - 108 pages

À l'intérieur du livre

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 4 - Dieux! à ce noble maintien Quel œil ne serait pas trompé comme le mien? Faut-il que sur le front d'un profane adultère Brille de la vertu le sacré caractère? Et ne devrait-on pas à des signes certains Reconnaître le cœur des perfides humains?
Page 61 - Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie; Mais vous savez trop bien l'histoire de ma vie , Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J'attende en ces déserts qu'on me vienne chercher. La guerre a ses faveurs ainsi que ses disgrâces. Déjà plus d'une fois , retournant sur mes traces , Tandis que l'ennemi , par ma fuite trompé...
Page 62 - Capitole où j'étais attendu : Détruisons ses honneurs , et faisons disparaître La honte de cent rois , et la mienne peut-être ; Et , la flamme à la main , effaçons tous ces noms Que Rome y consacrait à d'éternels affronts.
Page 61 - II ne me reste plus qu'à vous les déclarer. Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l'histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher. J'attende en ces déserts qu'on me vienne chercher. La...
Page 3 - Je chante les combats de ce fameux voleur Qui, par sa vigilance et sa rare valeur, Fit trembler tout Paris, arrêta maint carrosse, Vola, frappa, tua, fit partout plaie et bosse. Muse, raconte-moi par quels heureux hasards II trompa si souvent les exempts, les mou[chards, Et comme, enfin, après tant de vaines poursuites, II reçut le loyer de ses rares mérites.
Page 3 - Il reçut le loyer de ses rares mérites. Dans Paris, ce beau lieu toujours si fréquenté, Personne ne pouvait marcher en sûreté ; Cartouche et ses suppôts, de richesses avides, Remplissaient la cité de vols et d'homicides. Les archers les plus fiers et les plus valeureux, Abattus, consternés, n'osaient marcher contre eux ! Ce poème héroï-comique, qui n'est pas sans esprit, est considéré comme le récit le plus véridique de la vie de Cartouche. Il est dû à la plume de Granval, qui était...
Page 29 - Paris : i'% trouve, en arrivant, quantité d'officiers, Plus encor de soldats, ne sachant nuls métiers, Sans secours, sans amis, sans pain, lit ni paillasse, Se voyant, comme moi, réduits à la besace.
Page 68 - Ht qu'il valait bien mieux, dans un doute semblable, Perdre cent innocents que sauver un coupable ! Il ne se fiait plus à personne et régnait sur ses troupes par la terreur. Sur un simple doute, il exécuta sauvagement plusieurs de ses hommes. Peut-être est-ce vers ce moment qu'il aurait, d'après...
Page 17 - Toujours plus gracieuse, et toujours plus charmante Que tout ce que mes yeux ont vu de plus charmant. LISETTE. Ah ! pour une autre fois gardez ce compliment , Nous avons du chagrin. L'EMPESÉ. Pardon , ma belle reine , Si mon retardement a causé votre peine. Mes gens m'ont désolé; j'ai cru n'être jamais En état de venir adorer vos attraits : J'ai si...
Page 51 - Sur la fin du repas , Cartouche en sa caboche Ruminant son dessein , vous tire de sa poche Un sac plein de louis — Cartntche, poëmc par Grandval , chant 8.

Informations bibliographiques