La bande dessinée: Une médiaculture

Couverture
Armand Colin, 22 févr. 2012 - 256 pages
De Tintin à Titeuf, d’Astérix à Asterios Polyp, de Superman à L’Association et à Death Note, que nous dit enfin la bande dessinée sur elle-même au sortir d’un siècle de pollinisations croisées entre cultures nationales, de transformations chrysalidiques et de pluralisation authentique ? « Je est un autre. » C’est bien la formule rimbaldienne qui s’impose : je ne suis pas cet ensemble d’histoires destinées à un public d'enfants ou d'adolescents auquel vous me destiniez ; je ne suis pas une combinaison de textes et de dessins enfermés dans des cases rectangulaires alignées ; je n’ai pas de naissance simple et encore moins d’essence ultime.
S’il faut le dire avec force c’est que nous sortons à peine de deux discours prédominants sur la bande dessinée. L’un dénonçant une forme dégradée de Culture. L’autre, apologique et militant dont le prix à payer en a été une nouvelle essentialisation du médium qui mimait parfois les positions des dénonciateurs (en les inversant).
Pour rompre avec ces discours hérités du siècle passé et finalement assez sclérosants, cet ouvrage aborde une troisième voie, « constructiviste ». Il refuse la limitation identitaire de la bande dessinée et propose une ouverture du champ des possibles. Elle est proposée ici par des auteurs qui ne partagent pas toujours les mêmes opinions et les mêmes ancrages théoriques mais qui croient en la diversification et en la richesse explosive d’une constellation culturelle en expansion.

Ouvrage dirigé par Éric Maigret, professeur de sociologie des médias et études culturelles à la Sorbonne Nouvelle, Université Paris 3 et Matteo Stefanelli, chercheur à la Faculté de Sciences Politiques de l’Università Cattolica del Sacro Cuore di Milano.
 

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À propos de l'auteur (2012)

Professeur en sciences de l'information et de la communication à Paris 3-Sorbonne Nouvelle, chercheur au CNRS.


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