Vie de Frédéric II, roi de Prusse: accompagnée d'un grand nombre de remarques, pièces justificatives & anecdotes, dont la plupart n'ont point encore été publiées, Volume 2

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chez J.G. Treuttel, 1787
 

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Fréquemment cités

Page 271 - J'accourcis le terme arrêté Que la nature, notre mère. A mes jours remplis de misère A daigné prodiguer par libéralité. D'un cœur assuré, d'un œil ferme, Je m'approche de l'heureux terme Qui va me garantir contre les coups du sort.
Page 275 - Est son antique bonne foi, Peut s'adonner en paix à la vertu du sage Dont Platon nous marqua la loi. Pour moi, menacé du naufrage, Je dois, en affrontant l'orage, Penser, vivre, et mourir en roi.
Page 327 - Hé bien , mon cher Marquis;, que devient la paix de la France ? vous voyez que votre nation eft plus aveuglée que vous ne l'avez cru. Ils perdront le G-inada & Pondichery, pour faire plaifir à la' Reine d'Hongrié & à la Czarine.
Page 218 - Je ne vous dis rien des troupes, vous les connaissez; mais depuis que j'ai l'honneur de les commander, je n'ai jamais vu de pareils prodiges de valeur, tant cavalerie qu'infanterie. L'infanterie a forcé des enclos de vignes , des maisons maçonnées : elle a soutenu, depuis...
Page 268 - Elle est la cause des malheurs prêts à fondre sur moi : je n'aurais jamais renoncé à l'alliance de la France sans toutes les belles promesses que VM m'a faites.
Page 326 - Vous n'êtes pas affez au fait des chofes pour vous faire une idée nette de tous les dangers qui menacent l'Etat; je les fais, je les cache, je garde toutes les appréhenfions pour moi, & je ne communique au p'ublic que les efpérances ou le peu de bonnes nouvelles que je puis lui apprendre. Si le coup que je médite ïéuflït, alors, mon cher Marquis, il fera...
Page 325 - ... vous toujours, mon cher Marquis, que je ne difpofe pas de la fortune &, que je fuis obligé d'admettre trop de cafuel dans mes projets , faute d'avoir les moyens d'en former de plus folides. Ce font les travaux d'Hercule que je dois finir dans un âge où la force m'abandonne, où mes infirmités augmentent, & à dire vrai quand l'efpérance ( feule confolation des malheureux ) commence même à me manquer.
Page 325 - Je ferai furement mon devoir dans l'occafion; mais fouvenez - vous toujours, mon cher Marquis, que je ne difpofe pas de la fortune &, que je fuis obligé d'admettre trop de cafuel dans mes projets , faute d'avoir les moyens d'en former de plus folides. Ce font les travaux d'Hercule que je dois...
Page 326 - Je mène ici la vie d'un chartreux militaire \ j'ai beaucoup à penfer à mes affaires ; le refte . du temps je le donne aux lettres, qui font ma confolation * comme elles faiibient celle de ce conful orateur , père de la patrie & de l'éloquence. Je ne fais fi je furvivrai à cette guerre ; mais je fuis bien...
Page 217 - Je sentis le besoin de la soutenir et j'y envoyai les deux derniers bataillons des 24 qui me restaient. Mais, pour faire bonne mine à mauvais jeu, je fis faire un tour à gauche à 24 bataillons de la première ligne. Je remplis, faute de mieux, ce centre par mes cuirassiers , et je fis encore une seconde ligne du reste de ma cavalerie, qui soutenait mon infanterie. En même temps, toute ma gauche d'infanterie, marchant par échelons, fit un quart de conversion, prit...

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