Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. Poètes et romanciers - Page 24de Elme-Marie Caro - 1888 - 369 pagesAffichage du livre entier - À propos de ce livre
| 1864 - 614 pages
...d'émeraude et mes parois d'albâtre , « Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. « Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine...Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. a Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, « À côté des fourmis, des populations ; «... | |
| 1864 - 598 pages
...d'émeraude et mes parois d'albâtre , « Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. « Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine...roule avec dédain, sans voir et sans entendre, « A cêté des fourmis, des populations ; « Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, « J'ignore... | |
| Revue nationale et étrangère - 1864 - 604 pages
...marches d'émeraude et mes parois d'albâtre, « Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. « Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine...passer sur moi la comédie humaine « Qui cherche on vain au ciel ses muets spectateurs. « Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, « A côté... | |
| Alfred de Vigny - 1864 - 214 pages
...marches d'émeraude et mes parvis d'albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Oui cherche en vain au, ciel ses muets spectateurs. « Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre... | |
| Alfred de Vigny - 1882 - 358 pages
...marches d'émerande et mes parvis d'albâtre, Mes colounes de marbre out les dieux pour sculpteurs. Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine...passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain an ciel ses mnets spectateurs. « Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis... | |
| Jean-Marie Guyau - 1889 - 464 pages
...la nature, Car je la connais trop pour n'en pas avoir peur. Elle me dit : « Je roule avec dé.lain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations; Je ne distinguo pas leur terrier de leur cendre. J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit... | |
| Auguste Angellier - 1893 - 466 pages
...parvis d'albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. 1 George Eliol. Essay on Youny. Je n'entends ni vos cris, ni vos soupirs, à peine...muets spectateurs. Je roule avec dédain, sans voir el sans entendre, A côté des fourmis, les populations ; Je ne dislingue pas leur terrier de leur... | |
| Ferdinand Brunetière - 1895 - 324 pages
...lui pour les Lamartine, les Hugo, les Musset. Rappelez-vous les beaux vers de la Maison du berger : Elle me dit : « Je suis l'impassible théâtre Que...muets spectateurs. Je roule avec dédain, sans voir si sans entendre A côté des fourmis les populations, Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre,... | |
| Gaston Deschamps - 1895 - 396 pages
...la nature. Sans doute elle lui disait de ces dures paroles qu'Alfred de Vigny nous a répétées : Je n'entends ni vos cris, ni vos soupirs: à peine...Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe. Mon printemps... | |
| Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d'Amiens, France - 1897 - 324 pages
...d'éloquents blasphèmes, le frisson, la voix même de la vérité — Il parle de la nature : Elle rne dit : « Je suis l'impassible théâtre Que ne peut...Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. La nature si indulgente et si bonne pour les poëtes que je citais tout-à-1'heure, ne cachait pour... | |
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