Poésies complètesCharpentier, 1845 - 476 pages |
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... derrière une jalousie entr'ouverte , quelque forme ravissante de jeune fille à demi voilée , quelque longue et gracieuse figure en blanc , se pen- chait d'en haut pour saluer le vainqueur au passage et 6 VIE DE JOSEPH DELORME .
... derrière une jalousie entr'ouverte , quelque forme ravissante de jeune fille à demi voilée , quelque longue et gracieuse figure en blanc , se pen- chait d'en haut pour saluer le vainqueur au passage et 6 VIE DE JOSEPH DELORME .
Page 7
... fille du voisinage , blonde , timide , et rougissant chaque année à son retour , entre- tenait en lui des mouvements inconnus qu'il réprimait aux yeux de tous , mais auxquels il s'abandonnait avec délices durant ses promenades aux bois ...
... fille du voisinage , blonde , timide , et rougissant chaque année à son retour , entre- tenait en lui des mouvements inconnus qu'il réprimait aux yeux de tous , mais auxquels il s'abandonnait avec délices durant ses promenades aux bois ...
Page 28
... Fille tendre et pieuse , épouse résignée , Sois heureuse par lui , sois heureuse sans moi ! Mais que je puisse au moins me rappeler tes charmes ; Que de ton souvenir l'éclat mystérieux Descende quelquefois au milieu de mes larmes ...
... Fille tendre et pieuse , épouse résignée , Sois heureuse par lui , sois heureuse sans moi ! Mais que je puisse au moins me rappeler tes charmes ; Que de ton souvenir l'éclat mystérieux Descende quelquefois au milieu de mes larmes ...
Page 44
... fille chérie , Une veuve à genoux veille dans l'ombre et prie La mère du Seigneur ! Ce sont là tous mes vœux , et j'en fais un encore : Qu'un jeune homme à l'œil noir , dont le front se décore D'une mâle beauté ; Qui rougit en parlant ...
... fille chérie , Une veuve à genoux veille dans l'ombre et prie La mère du Seigneur ! Ce sont là tous mes vœux , et j'en fais un encore : Qu'un jeune homme à l'œil noir , dont le front se décore D'une mâle beauté ; Qui rougit en parlant ...
Page 85
... fille en tout temps y lave un linge usé . Peut - être à votre vue elle a baissé la tête ; Car , bien pauvre qu'elle est , sa naissance est honnête . Elle eut pu , comme une autre , en de plus heureux jours S'épanouir au monde et fleurir ...
... fille en tout temps y lave un linge usé . Peut - être à votre vue elle a baissé la tête ; Car , bien pauvre qu'elle est , sa naissance est honnête . Elle eut pu , comme une autre , en de plus heureux jours S'épanouir au monde et fleurir ...
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Expressions et termes fréquents
aime Alfred de Vigny âme amour André Chénier AUGUSTE LE PRÉVOST baiser BALLAIGUES beau beau sein beauté belle bientôt blanche blonde bois bonheur bord brillant bruit Calme tes pleurs chant charme chaste cher cheveux ciel cieux cœur console contredanse coteaux couleurs Dieu divin doux Éden ÉMILE DESCHAMPS enfant éternel feuillage flamme fleur flots front gazon gloire hélas heure heureux j'ai j'aime jamais jeune jeunesse Joseph Delorme jour l'âme l'amour l'œil l'ombre l'onde laisse Lamartine larmes loin longtemps lyre madame madame de Staël main matin mêle mère monde monts mort mourir murmure noble nuage nuit œil pâle parfum passé pauvre penche pensée pied plainte poésie poëte pourtant qu'un rameaux rayon regard rêve rêverie rien rivage Ronsard rosée saint sais secret sentier sentir seul soir soleil sombre SONNET sort soupirs souvent tendre tombe ULRIC GUTTINGUER vert Victor Hugo vierge VILLA ADRIANA voilà voile voix yeux zéphyr
Fréquemment cités
Page 153 - Tandis que chacun de ces objets du paysage reste fixe en son lieu et s'inquiète peu des autres, que la tour féodale dédaigne le vallon, et que le vallon ignore le coteau, la rivière va de l'un à l'autre, les baigne sans les déchirer, les embrasse d'une eau vive et courante, les comprend, les réfléchit : et lorsque le voyageur est curieux de connaître et de visiter ces sites variés, elle le prend dans une barque, elle le porte sans secousse, et lui développe successivement tout le spectacle...
Page 137 - C'est ainsi qu'achevait l'aveugle en soupirant, Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants.
Page 366 - Qui ne nous voyons plus qu'à de mornes convois, A cet âge où déjà toute larme est séchée, Quand, l'office entendu, tous deux silencieux, Suivant du corbillard la lenteur qui nous traîne, Nous pûmes, dans le fiacre où six tenaient à peine, L'un devant l'autre assis, ne pas mêler nos yeux, Et ne pas nous sourire, ou ne pas sentir même Une prompte rougeur colorer notre front, Un reste de colère, un battement suprême D'une amitié si grande, et dont tous parleront; Quand, par ce ciel funèbre...
Page 236 - Ces mortels ont des nuits brillantes et sans voiles ; Ils comprennent les flots, entendent les étoiles, Savent les noms des fleurs, et pour eux l'univers N'est qu'une seule idée en symboles divers.
Page 137 - J'ai vu Corinthe, Argos, et Crète et les cent villes, Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer et l'âge et les malheurs Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs. La voix me reste. Ainsi la cigale innocente, Sur un arbuste assise, et se console et chante. Commençons par les Dieux : Souverain Jupiter, Soleil qui vois, entends, connais tout, et toi, mer, Fleuves, terre, et noirs dieux des vengeances trop lentes, Salut ! Venez à moi de l'Olympe habitantes, Muses; vous...
Page 29 - Rime, qui donnes leurs sons Aux chansons , Rime, l'unique harmonie Du vers , qui , sans tes accents Frémissants , Serait muet au génie ; Rime, écho qui prends la voix Du haut-bois Ou l'éclat de la trompette , Dernier adieu d'un ami Qu'à demi L'autre ami de loin répète ; Rime , tranchant aviron...
Page 68 - J'élève de mes mains l'autel expiatoire Qui te purifiera d'un arrêt odieux. Non que j'espère encore au trône radieux D'où jadis tu régnais replacer ta mémoire; Tu ne peux de si bas remonter à la gloire : Vulcain impunément ne tomba point des cieux ! Mais qu'un peu de pitié console enfin tes mânes!
Page 370 - D'un destin inégal, mais aucun d'eux en vain, Tentaient le grand succès et disputaient l'empire. Lamartine régna ; chantre ailé qui soupire, II planait sans effort. Hugo, dur partisan (Comme chez Dante on voit, Florentin ou Pisan Un baron féodal), combattit sous l'armure, Et tint haut sa bannière au milieu du murmure : II la maintient encore ; et Vigny, plus secret, Comme en sa tour d'ivoire, avant midi, rentrait (1).
Page 215 - S'éveille à peine autour de mon paisible asile ; A l'instant où le cœur aime à se souvenir, Où l'on pense aux absents, aux morts, à l'avenir, Votre parole, ami, me revient, et j'y pense ; Et consacrant pour moi le beau jour qui commence, Je vous renvoie, à vous, ce mot que je vous dois, A vous, sous votre vigne, au milieu des grands bois.
Page 206 - En suis-je plus heureux qu'avant de les connaître? Et, tout rêvant ainsi, pauvre rêveur, voilà Que soudain, loin, bien loin, mon âme s'envola, Et d'objets en objets, dans sa course inconstante, Se prit aux longs discours que feu ma bonne tante Me tenait, tout enfant, durant nos soirs d'hiver, Dans ma ville natale, à Boulogne-sur-Mer. Elle m'y racontait souvent, pour...